À se bousculer au centre, le P.L.Q. et le P.Q. vont finir par ne plus rien faire du tout.
Les libéraux, eux, ne bougent plus. Pourtant si prodigues avec notre argent, les voilà qui s’économisent. Ils ne veulent ni témoigner, ni s’expliquer devant leurs pairs. Ils boudent cette opinion publique, si volatile, si injuste. Peu portés aux rêves, ils ne rêvent plus, ou si peu. Le froid du Nord les ranime à peine. Et même là, finis les objectifs. Ils n’en atteignent jamais aucun de toute façon, alors… Alors, à quoi bon ?
Mais sous leurs airs misérables actuels se cachent de méchants petits revanchards, qui attendent leur Heure. Ils attendent l’ingrat. Ils attendent le peuple québécois au détour. Particulièrement ce « nous le peuple » qui ne les remercie pas. Qui ne les reconnait pas. Surtout, qui ne les reconnait pas comme… issus de lui.
Ils sont froids. Ils sont décidés et en mission. Ils annoncent des temps durs, après avoir pourtant prévu des temps doux, et bientôt des « décisions dures » sont à venir. Ils seront courageux. Trempés au même courage que celui de H.P.Rousseau.
Non mais cal..de*&?5&))$ !!
Qu’attend le P.Q. pour bousculer pareille gang de manipulateurs ?
Le P.Q. reconnait bien trop facilement au gouvernement issu du P.L.Q. une légitimité que l’opinion publique elle-même ne reconnaît pas. Élus pour 4-5 ans, les libéraux ? Que le P.Q.se redresse un peu---juste un tipeu--- et explique aux rouges, en noir et blanc, que ça va être 4 longues années, très longues, très difficiles, sans répit, insupportables. Au mieux !
Que même 40 milliards $ de perte, 40 milliards $, ce n’est rien, en conséquence politique, en comparaison de s’être détournés de la nation.
Pour cela, cesser de bousculer au centre. Surtout au centre « médiatique ».Cesser de se battre dans une cabine téléphonique. Le peuple québécois tout entier, en particulier les abstentionnistes de l’A.D.Q., ne sont pas dans la cabine…
Le P.Q. a le talent pour mettre fin rapidement aux activités microscopiques d’un gouvernement de mollusques. Il lui suffirait d’un peu de détermination. Il lui suffirait maintenant de foncer plutôt que répéter l’erreur de Mario Dumont, qui avait reculé au moment précis où il devait avancer. Les libéraux sont maintenant si faibles.
La responsabilité actuelle du P.Q. est grande, et de plus en plus lourde, particulièrement au fur et à mesure que le Québec se « multi-culturalise » au profit des libéraux. Wake up !
Un changement majeur est à portée de main. Il l’est toujours à portée de cœur.
Wake up P.Q. Wake up!
On n’a pas perdu le 8 Décembre. On s’est fait compter des pipes ! Faut pas les laisser continuer encore longtemps.
Wake up P.Q. Wake up!
Cesser de se battre dans une cabine téléphonique...
On n’a pas perdu le 8 Décembre. On s’est fait compter des pipes ! Faut pas les laisser continuer encore longtemps.
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6 commentaires
Marcel Haché Répondre
14 mars 2009à O…
Le peuple québécois ne mourra pas. En fait, les peuples, conquis ou mal-pris, ne meurent pas.* Ils pourraient tout perdre, et jusqu’à ce qui les constitue, ils ne meurent pas. Ils pourraient être tous anglicisés, partout et tout le temps, bafoués et partitionnés, ils ne meurent pas. Ils agonisent plutôt. D’une agonie sans fin.
Ici, longtemps, nous avons appelé cela la « survivance ».
Il suffirait simplement que les élites de notre nation (politiques, économiques, sociales, culturelles, universitaires, sportives), ceux et celles qui ont reçu les plus grands dons et les plus grands honneurs-- du peuple, justement-- s’en trouvent redevables et responsables, pour mettre fin à cette interminable agonie.
J’ai cette conviction, O, que, contrairement aux individus, les peuples et les nations renaissent, et passent facilement de l’agonie à la vie. Et qu’à cet égard, si les indépendantistes sont parfois les plus fatigués, c’est parce qu’ils sont les plus fidèles.
Je concède, avec vous, O, qu’il est désespérant de voir les meilleurs abdiquer.
Le P.Q. et Mme Marois sont parfois attristants. Je ne les défendrai pas. Mais le peuple québécois m’apparaît être toujours et toujours un peuple sans urgence.
* L’Amérique, du Nord au Sud, est remplie de ces peuples.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
13 mars 2009Monsieur Haché,
J'ai écrit récemment que j'admire les optimistes (même désespérés) qui militent toujours. J'étais de ceux qui poussaient de toutes leurs forces pour empècher le petit homme de main de Desmarais d'obtenir un troisième mandat lui permettant de terminer sa démolition du Québec. Le pire est arrivé: il avait déjà assez démotivé le peuple pour l'empêcher d'aller voter, ce qui a permis à ses adorateurs de le reporter au pouvoir. La pauvreté qu'il a propagée chez nous en même temps que la désinformation par les médias canadianisés a causé l'ignorance et l'indolence. La masse critique de résistance étant devenue trop faible, le parti d'opposition officielle manque de ressources et semble avoir fait un pacte d'alternance avec les canadians pour donner cette apparence d'une autre chance à la cause. La preuve de cette thèse est justement que le PQ ne supporte aucune action draconienne qui pourrait assurer la victoire définitive de l'indépendance du Québec. Comme je ne vois pas de relève assez nombreuse, je conclus que notre chance est passée et qu'aucun stratège n'ose se lever pour le dire. Comme dans la nature, quand une espèce disparaît, c'est la biodiversité qui y perd et c'est l'affaiblissement global. Mais nos descendants qui s'en fichent vivront très bien en anglais, comme dans l'ouest canadien, comme en Nouvelle-Angleterre, comme en Louisiane... comme toutes les minorités avalées par ruse dans le monde...
Marcel Haché Répondre
13 mars 2009“O” intervient à un de mes textes. Pas la première fois. Mais nos rôles sont inversés, cette fois-ci. Vraiment plaisant.
Quelle formule trouver, O ? Je suggère celle-ci : optimistes. Nous sommes désespérément optimistes.
C’est la première fois que je lis sur Vigile que le P.Q. serait noyauté par des fédéralistes. Intéressant.
Quant aux libéraux, qui ne jugent des choses qu’à partir de la lunette économie, ils nous font perdre notre temps (et notre argent).
À les entendre, le Nord, le thème du Nord, devient très exactement « Si le Nord m’était compté ».Les p’tits amis ont compris. Tous des compteurs…
M. Tellier. Merci de votre commentaire. Lancinante question du nouveau parti, d’un parti tiers. Je compte prendre une carte de membre vers le mois d’Août prochain. Rien de définitif. Quel parti (indép.) ? Sais pas. Mais nous sommes d’accord, je crois du moins, que l’indépendance est à faire principalement pour les jeunes générations de québécois, et que les plus vieilles (j’en fais partie) ont un devoir de solidarité. Cela passe ou pas par le P.Q.? Difficile à dire. J’écris souvent ici que je préfère P. Marois au P.Q.
Yesss… M.Goyette.Si l’indépendance doit se faire un jour, allez savoir quel chemin tortueux cela pourrait devoir prendre. Mais une chose est certaine : cela ne va pas tomber de l’arbre comme un fruit mûr. Cette formule est bonne pour notre gouvernement de mollusques. Va falloir le brasser l’arbre. Et brasser les mollusques, qui sont notre côté sombre.
Brasser ! Entreprendre ! Vous connaissez la maxime : est-il nécessaire d’espérer pour entreprendre ?
Archives de Vigile Répondre
12 mars 2009Oubliez le P.Q. Quand il y a un incendie à éteindre vous pouvez être certain que la cheftaine de la patrouille des Oursons Apeurés est ailleurs. C’était ça avant l’élection et c’est encore ça. --Yvan Parent,vigile.net
Archives de Vigile Répondre
12 mars 2009Vous avez raison M.Haché, wake-up! La ministre des Finances franchement bête et bêtement franche, Monique-Jérôme Forget est au centre du plus gros scandale financier du Québec et elle continue à s'en tirer comme si de rien n'était. N'importe-quel amateur n'a qu'a cliquer "Papier Commercial" sur internet pour découvrir que depuis 2007, Air-Transat A.T., la Caisse Populaire Desjardins, la Banque Nationale, la Caisse de dépôt n'en mènent pas large avec le papier commercial en voyant les profits fondre. Monique-Jérôme Forget continue à nier savoir quelque chose alors qu'elle s'est vantée à LCN au blogue de J-L. Mongrain, être intervenue en Août 2007 dans le papier commercial faisant sauvé des milliars aux québécois. Coudonc, les journalistes d'affaire dorment-ils au gaz?
http://lcn.canoe.ca/cgi-bin/player/video.cgi?file=/lcn/actualite/national/20090206_mjf2.wmv
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
12 mars 2009Vous soupirez:
"Le P.Q. a le talent pour mettre fin rapidement aux activités microscopiques d’un gouvernement de mollusques. Il lui suffirait d’un peu de détermination"
Il lui suffirait surtout de ne pas avoir perdu le goût du pays!
Le parti qui répudie ses membres en position de marquer des points (Bourgault, Michaud, Bourgeois, etc...) avoue avoir troqué la cause nationale pour le mince honneur de parti d'alternance dans la fédération canadian. La première Première Ministre de la Province de Québec osera-t-elle encore prétendre qu'elle possède un leadership pour mener les minces troupes québécoises appauvries par Desmarais vers un combat libérateur? Le Parti désormais noyauté par les fédés n'est plus qu'une façade pour leurrer les naïfs croyant encore en une option nationaliste. Tois fois hélas... le Canada se complète, à l'image des autres colonisateurs. La France a échoué!