Le premier ministre canadien, Stephen Harper, a récemment rencontré un de ses prédécesseurs, Brian Mulroney, pour lui parler de la situation politique au Québec. M. Harper a aussi eu un entretien avec son homologue provincial, Jean Charest. Selon les informations publiées dans différents médias, M. Harper aurait notamment demandé à ses interlocuteurs ce qu'il pourrait faire pour améliorer la perception qu'ont les Québécois de son gouvernement.
On peut seulement se réjouir de ses initiatives du premier ministre fédéral. Elles indiquent qu'après avoir, selon plusieurs, «fait une croix sur le Québec», les conservateurs s'intéressent à nouveau à notre province. Les récents sondages révélant un net affaiblissement de leur popularité en Ontario, les tories réalisent peut-être qu'il ne leur sera pas toujours possible d'obtenir une majorité sans un appui significatif au Québec.
Politiciens de grande expérience, MM. Mulroney et Charest ont certainement averti Stephen Harper qu'il ne lui sera pas facile de regagner le coeur de l'électorat québécois. Les liens entre les conservateurs et le Québec sont rompus depuis le milieu de la campagne électorale de 2008. Alors que son gouvernement était en voie de gagner une vingtaine de circonscriptions dans la province, M. Harper a annoncé un resserrement des sentences contre les jeunes contrevenants. Au Québec, où une telle politique allait être plus controversée, les conservateurs n'ont pas pris la peine de l'expliquer. Par conséquent, ils ont laissé Gilles Duceppe définir l'enjeu à son avantage. Le vent a tourné en faveur du Bloc.
Depuis, les conservateurs ne cessent de répéter les mêmes erreurs. Des politiques conçues sans envisager suffisamment comment elles seront accueillies au Québec. Un argumentaire simpliste qui ne répond pas aux exigences d'une culture politique forgée par Lévesque et Trudeau. Un refus têtu d'envisager des compromis avec les opposants à ces politiques, même lorsqu'il s'agit d'un gouvernement québécois fédéraliste.
Si M. Harper souhaite remonter la pente au Québec, il doit envisager beaucoup plus qu'un ou deux bons coups. Il devra:
> augmenter le nombre Québécois de calibre dans son entourage;
> tenir sérieusement compte des particularités du Québec dans l'élaboration de ses politiques, pas seulement au moment de traduire les communiqués de presse;
> défendre ses idées intelligemment et constamment dans la province, pour ne pas laisser toute la glace à ses adversaires politiques et idéologiques, particulièrement bien organisés et éloquents ici;
> admettre qu'un opposant, notamment un gouvernement provincial, peut avoir des préoccupations légitimes.
Autrement dit, s'il veut reconquérir le Québec, le premier ministre canadien doit changer sa façon de gouverner. Rien de moins.
Ce sera dur, M. Harper
Autrement dit, s'il veut reconquérir le Québec, le premier ministre canadien doit changer sa façon de gouverner. Rien de moins.
La meilleure plaisanterie à vie de Pratte : pour garder le Québec dans la fédération canadian, Pratte demande que le Canada ne soit plus le Canada.... "Rien de moins"... AUTREMENT DIT, le Canada réel est devenu inhabitable pour les Québécois.
André Pratte878 articles
[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8a...
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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]
[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.
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