Des femmes voilées réclament le droit de se baigner en burkini dans une piscine publique au nom du combat contre les discriminations. Incroyable mais vrai ? Cela s’est pourtant passé en France, cette semaine à Grenoble. Le feuilleton de l’été 2016 n’est sûrement pas terminé…
Elles se sont fait connaitre sous le nom : « Rosa Parks musulmanes ». toute la presse, de Valeurs Actuelles à Libération, a parlé de ces femmes, soutenues par l’association Alliance Citoyenne qui ont investi une piscine grenobloise en faisant valoir leur « droit » à se baigner en burkini : « Nous n’avons pas accès aux piscines . Nos voulons faire du sport, nous voulons avoir accès au bien être ! C’est indigne d’un pays où les femmes sont supposées vivre librement. » ont-elles déclaré.
L’entrisme islamiste
Comment l’entrisme des Frères musulmans fonctionne-t-il en France en 2019 ? Comment cette idéologie totalitariste réussit-elle à infiltrer le sein de notre République à vocation universaliste ? Car au delà de l’agacement que suscite ce genre d’action, c’est bien de cela dont il s’agit.
Prenons une ville comme Grenoble, dont les quartiers sont ravagés par l’islamisme et les affrontements entre bandes rivales , en témoignent les émeutes qui ont lieu régulièrement dans le quartier Mistral, ajoutons un maire (EELV) élu en 2014 à l’idéologie terra-noviste béate, soutien de Nuit debout, dont le fait d’arme est d’avoir remis à Cédric Herrou (le passeur de migrants) la médaille de la ville de Grenoble (…) et nous avons là des ingrédients explosifs ainsi ainsi qu’un terrain de jeu idéal pour les fréristes.
Amadouer la gauche bisounours
L’autre élément-clé est le rôle joué par l’association « Alliance Citoyenne de l’Agglomération Grenobloise » ancrée dans les quartiers populaires qui oeuvre notamment sur les problématiques de logement. Les islamistes adorent ce genre d’assoces toujours en mal de victimes à défendre, en effet les membre se sont jetés corps et âme dans la « cause » des pauvres musulmanes interdites de natation. En témoigne une photo postée sur leur page Facebook où on voit des femmes « blanches » en maillot de bain pataugeant allègrement à coté des burkinibées et de quelques hommes qui affichent un sourire satisfait. « La photo publiée de notre action montre les femmes musulmanes en maillot couvrant, des non-musulmanes en bikini, des hommes, des femmes tous ensemble dans un dans un équipement public. Un instantané de vivre-ensemble dans une société de tolérance. » Ceci se passe de commentaires.
Pour amadouer la gauche bisounours, les islamistes grenoblois ont encore affiné leur stratégie, l’allusion à Rosa Parks et aux droits civiques des Noirs américains a produit son petit effet, ils en rajoutent une couche en faisant valoir l’article 18 de la Déclaration des droits de l’Homme : « toute personne a droit à la liberté de penser , de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de manifester sa religion tant en public qu’en privé par les pratiques, le culte et l’accomplissent des rites. »
Cette débauche de bons sentiments me fatigue tellement qu’une vision de Tariq Ramadan en charmeur de serpents me vient à l’esprit. Heureusement, en France, grâce, entre autre, aux vigies rescapées de la folie islamiste des années 90, le charme pourrait bien se rompre.
Une pétition pro-burkini
Le militant laïque Naem Bestandji a rencontré un adjoint au maire de Grenoble. Il en est ressorti qu’une pétition demandant la modification du règlement intérieur des piscines pour autoriser le port du burkini a circulé au mois de septembre à la mairie de Grenoble. Cette action est donc la cerise sur le gâteau. De plus, cette pétition qui aurait été signée par quelques centaines de personnes a été truquée : les pétitionnaires auraient affirmé que la ville de Grenoble interdisait l’accès des piscines municipales aux femmes musulmanes. Pour reprendre les termes employés par Naem Bestandji sur Facebook : « Le personnel municipal de la piscine a été choqué par cette intrusion. L’adjoint a reconnu que le laisser-faire de la mairie a été une erreur. Il m’a assuré que cela ne se reproduira pas. Nous verrons, l’été arrive, les fanatiques et les testings aussi. »
En attendant, notre président ferait bien de s’entourer de personnes de bon sens au lieu de frayer avec des identitaires de type Yassine Belattar, mais on me dit que ce n’est pas dans l’air du temps.