2012-2015 même scénario

Brutalité policière et lois liberticides

Commission sur la sécurité publique 2012

Tribune libre

En 2012, je déposais un mémoire à la Commission de la sécurité publique. Comme, à mon grand malheur, c'est encore d'actualité, j'ai cru bon vous l'offrir.
Seuls les noms des élus pourrait changer.

LETTRE À LA COMMISISION DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE de la ville de Montréal concernant le projet de modification du RÈGLEMENT P-6.

Mon nom est Clode Hamelin, je suis compositeur, et payeur de taxes de Montréal.

Je suis ici aujourd'hui pour vous dire qu'en tant que citoyen, je m'objecte catégoriquement et de toutes mes forces à ce que la VILLE de MONTRÉAL tente de mettre en place un règlement ou modifie le règlement P-6 existant, dans le but de restreindre de quelque façon que ce soit les droits et libertés des citoyens, en faisant en sorte que personne ne pourrait porter un mouchoir, un foulard, un masque ou quoi que ce soit devant sa bouche ou son visage, lors de manifestations pourtant constitutionnellement permises et ce sur le territoire de la Ville de Montréal.

Je m'objecte également à ce que l'itinéraire exacte d'une manifestation ait à être communiquer à qui que ce soit, sous peine de devenir hors la loi.

Avant d'aller plus loin dans la description de votre demande de modification de règlement, il est prémordiale de prendre deux minutes pour remettre les choses en perspective et en contexte.

En ce mois de mai 2012, nous sommes dans une période mouvementée où depuis plusieurs mois, il y a de nombreuses contestations, par la jeunesse étudiante et aussi par les citoyens du Québec. Ces contestations et manifestations concernent plusieurs décisions gouvernementales.

Beaucoup de ces manifestations de désaprobation par le peuple eurent lieu à Montréal.

Dans de telles périodes, tous les citoyens, mais surtout les élus, doivent faire preuve de sagesse, de retenue, de calme et de gros bon sens. C'est pendant ces périodes où la tension monte, que les élus et les policiers doivent démontrer une plus grande tolérance, de façon à sauvegarder la paix sociale.
Ce n'est pas en mettant un couvercle sur une marmite qu'on fait baisser la pression.

Mais par dessus tout, personne dans cette ville ou dans cette Province, ni les élus, ni la police, ni les législateurs, ne doivent se servir de ces moments socialement très sensibles et les utiliser de façon démagogique ou comme prétexte, à des fins politiques ou répressives.

Ces fins auraient comme résultats de bafouer la démocratie, de restreindre la liberté et d'augmenter la répression. Et ce en instituant des règlements ou l'abus de pouvoir et l'établissement d'un système de répression organisé, aboutiraient à l'interdiction de droits fondamentaux. Comme le droit de manifester, de contester, de se rassembler, ou de prendre la parole dans la rue, LIBREMENT!
Toutes tentatives dans ce sens montre le chemin de la révolte et non pas de la paix sociale.

La démocratie est un concept d'une grande fragilité. Cette démocratie, confiée par le peuple aux élus, est entre les mains de l'état. Toute action pour restreindre la démocratie et la fragilisée, la diminuer, menace son existence même. Et à tout coup cela conduit au pourissement du climat sociale, chose que nous ne souhaitons pas en tant que citoyens. La démocratie c'est vivre au milieu ensemble, et non se repousser aux extrêmes. Restreindre la démocratie, même pour des motifs qui peuvent sembler justes à certains, risque de créer un pression qui augmente la polarisation des débats sociaux, en détruisant la possibilité de «vivre au milieu ensemble».

Une telle situation de restriction accrue des libertés fondamentales est très dangereuse. Et plutôt que de tendre à calmer les tensions, ceci ne fera que créer une escalade incroyable de pression, de tension et un risque de violence. C'est ce qu'on appelle JETER DE L'HUILE SUR LE FEU.

Ceci me fait vous dire qu'en ce moment, soit vous ne mesurez pas les conséquences de cette demande de modification de règlement, ou soit vous le faites volontairement pour vous en servir comme faisant parti d'un plan de répression sur les citoyens.
Lors des manifestations légales des dernières semaines, souvent nommées illégales après quelques minutes, nous avons vu des scènes de brutalité policière grave et d'arrestations abusives.
Nous avons vu une répression policière d'une violence historique et disons le en des mots de tous les jours, nous avons vu une police avec LA MÈCHE BEAUCOUP TROP COURTE.

Il faut ici se poser la question suivante, MAIS QUI ÉTAIT DONC L'ENNEMI?
LA RÉPONSE: L'ENNEMI C'ÉTAIT VOS ENFANTS ET DES CITOYENS ORDINAIRES.

Si au cours des dernières semaines, on s'est servi à tout vent, des casseurs, des Black Blocs, de pots de peinture renversés, ou de quelques vitres brisées, comme prétextes pour décréter illico- presto des manifestations illégales, tentez d'imaginer ce qui adviendra dans le futur avec ce nouveau règlement, quand une manifestation tout ce qui a de plus légitime, tournera à gauche plutôt qu'à droite.

ON LEUR CRIERA RENTREZ CHEZ VOUS C'EST TERMINÉ et on leur servira ensuite, sans autre raison que le RÈGLEMENT P-6, une répression sans nom.
On blessera, on frappera, on lancera des BALLES DE CAOUTCHOUC et on fera des arrestations, comme dans un pays fasciste.

Imaginez ce qui adviendra avec ce nouveau règlement, alors que nous serons 25,000 dans la rue et qu'une seule personne mettera un foulard ou un masque. On sortira l'anti-émeute, on déclarera la manifestation illégale et on buchera dans le tas?????

Mais avant d'aller plus loin il faut absolument faire la distinction entre deux concepts, entre deux idées que la langue française nous permet heureusement d'isoler et de comprendre, mais que la malhonnêteté intellectuelle de certains de nos dirigeants nous a fait amalgamer, créant ainsi la confusion qui permet de mieux régner.

Ces deux choses sont LA VIOLENCE et LE VANDALISME.

Le Québec est certainemnt l'endroit au monde ou la population et les leader étudiants furent le plus souvent forcés de se prononcer contre la violence, et ce sans pouvoir faire de distinction entre la VIOLENCE et le VANDALISME.

Jeter un pot de peinture sur un immeuble ou briser un vitrine, c'est du VANDALISME.

Prendre une arme offensive et tirer sur une étudiante pacifique et non violente de 18 ans en la blessant à la jambe ou à la tête et arracher un oeil à un jeune homme sans autre raison qu'il était là, ça c'est de la VIOLENCE.

Je suis contre la violence!

Nous avons eu la preuve que les policiers ont déjà tous les outils pour interdire une manifestation.

Il faut aussi que nos élus pense sérieusement à la distinction qu'il y a entre UNE MANIFESTATION ET UNE ÉMEUTE !

Les émeutes ne sont pas annoncées, et ne sont pas des contestations citoyennes, ce sont des réactions spontanées de la foule qui devient incontrôlable.
Comme les fameuses ÉMEUTES de la coupe STANLEY.

Sauf si on est foncièrement malhonnête, il est impossible de conclure que c'est la même chose que les manifestations que vient de connaître Montréal.

Et pour continuer sur la distinction entre le VANDALISME et la VIOLENCE, demandez-vous franchement, si lors d'une manifestation, une seule personne devant une seule Banque, brise une seule fenêtre, est-ce que cela mérite qu'une minute plus tard 15,000 personnes se fassent retirer leur droit de manifester, leur droit de parole, leur droit de contester, leur droit d'être là??

Est-ce que cela justifie qu'ensuite elles se fassent gazer, se fassent lancer des bombes assourdissantes, qu'elles reçoivent des coups de matraques, et HORREUR DES HORREURS se fassent tirer des BALLES DE CAOUTCHOUC ??
Méritent-ils d'être GRAVEMENT BLESSÉES? Est-ce que nos enfants méritent ça?

Bien sûr la réponse d'un être sain sera NON !

Alors, il faut conclure que de tels comportements policiers sont ce que l'on nomme DE LA BRUTALITÉ POLICIÈRE, ET DE LA VIOLENCE. Il ne faut pas, sous aucun prétexte, continuer sur ce chemin qui conduit inévitablement encore et toujours à la violence.

Toute notre société condamne clairement et avec force la violence. AVEC RAISON!

Quant au vandalisme, il y a des lois qui l'interdisent. Mais aucune loi ne saurait justifier qu'il faut battre et blesser la population en entier, ni lui retirer ses droits fondamentaux, quand il y a un acte de vandalisme qui est posé ou quand un seul citoyen porte un foulard sur sa bouche.

J'ai moi même assisté à une manifestation qui a tournée au vinaigre. C'était un mercredi soir, le 25 avril 2012, je crois. Le tout était assez festif, et pacifique.

À côté de mon épouse, de son fils et de moi, il y avait un homme âgé d'environ 75 ans, de l'autre côté un couple d'étudiants de l'U de M avec leurs deux enfants, un en carosse poussé par le père et l'autre trop petit, blotti sur la bédaine de sa maman.
Nous étions probablement 15,000 personnes.

Soudainement quand nous étions rendu rue Sainte-Catherine coin Peel, j'ai bien entendu le bruit d'une vitre se faire fendre, même pas une vitre qui vole en éclat, juste le son d'un objet qui frappe dans du verre qui craque. Un vandal! Pas une émeute, un vandal! Quelques extrémistes.

Et bien une minute plus tard, la rue s'est remplie de gaz, et les bombes assourdissantes éclataient les unes après les autres. Nous nous regardions tous avec stupéfaction et dégoût.

Les gens scandaient «ON MANIFESTE PACIFIQUEMENT»!!!!

En une minute les agents de l'anti-émeute comme une armée de «la guerre des étoiles», se précipitaient sur nous en courant, boucliers en avant et matraques en l'air.
J'ai hurler au couple avec les enfants de courrir et au vieux d'à côté de nous suivre.
J'ai pris ma femme par la main et nous avons du fuire à toutes jambes sur la rue Peel vers la station de Métro où des centaines de personnes sous le choc se sont engouffrées tout en entendant derrière nous des bombes assourdissantes se rapprocher.

Je ne vous dirai pas ici la réaction des citoyens de tous âges allant de l'indignation à la panique. Tout ce chaos ressemblait plus à la guerre du Vietnam qu'au Festival Juste pour rire.

Ce sont les policiers qui par leurs actions violentes ont fait d'une manifestation, une véritable émeute. Ils y a d'autres moyens c'est certains... Mais ils ne les choisissent pas. Ils foncent!

CECI EST DEVENUE UN DÉNI DES DROIT ET LIBERTÉS DE 15,000 personnes et un acte de violence et de répression policière sans nom, à cause d'un ou deux actes de vandalisme commis lors d'une manifestation pourtant légitime.

Que serait-il advenu si les policiers avaient parlé avec des porte-voix à la foule, tentant de calmer la situation. S'ils avaient peut-être essayer d'arrêter un ou deux VANDALES, mais laissant la manifestation populaire continuer, avancer et se terminer?

HISTOIRE DE NE PAS JETER DE L'HUILE SUR LE FEU.
Il y aurait peut-être eu 5 vitres brisées, pas de blessé, 10 arrestations mais pas d'émeute.

APRÈS TOUT ON PARLE ICI MÊME DE SÉCURITÉ PUBLIQUE, ET NON PAS DE PROTECTION DES VITRES DE BANQUES N'EST-CE PAS?

Mais quel fut le résultat de cette manifestation? Des blessés, beaucoup de dégâts et plus d'une centaine d'arrestations. TOUT LE CONTRAIRE DE CE QU'ON SOUHAITE.

De quel côté oseriez vous-dire à vos enfants que se situe véritablement la violence ?
C'est vrai que le travail policier est difficile et complexe. C'est de psychologues, d'escouades de proximité, dont ont besoin les corps policiers, pas de plus de réglements restrictifs!

Nous vivons dans un état de droits, et non pas dans un état de lois et de règlements qui tente de tout contrôler. Et de toutes les façons c'est impossible.

Le beau concept de la loi et l'ordre ne tient pas devant le principe de DÉMOCRATIE!
Et vivre en démocratie oblige de la part de tous, d'avoir un peu de souplesse et d'acceptation de l'autre, surtout de la part des élus et des autorités policières.

Les autres, ce sont tous les enfants de cette société.

Les autres, ce sont aussi tous les exclus, les pauvres, les désérités ou les citoyens qui manifestent.

Des lois et des règlements restrictifs on en a suffisamment. À MON AVIS ON EN A TROP !

De la compassion, de l'écoute et du discernement, du gros bon-sens, on en a n'a jamais assez.

En fait, en ce moment, on en voit presque plus, surtout pas du côté de nos élus à tous les niveaux.

Contrôler les foules, et faire respecter la loi, OUI bien sûr! Personne n'est contre la vertue. MAIS COMMENT? Tout est dans le COMMENT?

Quelle est l'étape après ce règlement rétrograde et anti-démocratique qui tente de brimer les libertés? On va vers quoi?

Souvenez-vous de cette crise pas si lointaine de 1970, où à cause des actions d'une poignée d'individus qui étaient des extrémistes-politiques, on a SAUVAGEMENT suspendu «at large» TOUS LES DROITS DE TOUS LES CITOYENS DU QUÉBEC.

Une période ou au-delà de 500 arrestations abusives et 36,000 perquisitions injustifiables eurent lieu au Québec et surtout à Montréal.

Ceci représente une des pages les plus sombres et les plus abjectes de l'histoire de cette Ville et du Québec. JAMAIS IL NE FAUT L'OUBLIER.

Tous les citoyens de Montréal doivent s'objecter avec force à ce changement de règlement que tente d'imposer le Maire Gérald Tremblay et la police de Montréal.

Police qui nous a prouvé sa capacité de violence, mais aussi trop souvent, son incapacité de discernement, au cours des dernières semaines.

Je profite aussi de cette occasion pour demander à nos élus et à cette comission sur la sécurité publique, de faire en sorte que l'utilisation des balles de caoutchouc par la police, contre la population civile lors de manifestations populaires, soit totalement interdite sur le territoire de la Ville de Montréal.

Cet usage de la force excessive est une honte pour notre société, pour notre Ville, pour le Québec et pour nos corps policiers. Même l'ONU s'en inquiète.
C'est une preuve tangible par la pratique, que la sécurité du publique et la démocratie sont menacées!

On entend aussi qu'Amnistie Internationale et la Ligue des droits et libertés sont très inquiets des comportements policiers au Québec et à Montréal en particulier, au cours des derniers mois.

Et ça pour l'image de notre Ville c'est pas très beau non plus! Pensez-y!

Qui veut aller en vacances dans une ville ou la démocratie est restreinte et la police répressive? Et une publicité comme ça de nos jours, ça prend pas longtemps à faire le tour du monde.

Qui aimerait lire sur internet «Montréal capitale mondiale des arrestations arbitraires et de la brutalité policière».

Sachez Monsieur le Maire Tremblay, et vous les commissaires, que malgré tout vos rêves de règlements, il ne faut pas oublier, comme on l'entendait crier dans les rues lors des manifestations populaires... «QU'UN PEUPLE UNI, JAMAIS NE SERA VAINCU!»

Alors de grâce, détendez-vous. Et ne cédez pas à la trop facile tentation d'augmenter la répression dans une ville que nous aimons et que nous désirons habiter entièrement et librement.

Et vous tous les élus du peuple, prêtez l'oreille quand le peuple parle dans la rue.
Depuis des semaines on entend la foule HURLER: «À QUI LA RUE, À NOUS LA RUE!» Alors ne soyez pas tenté de leur retirer la rue d'aucune façon, ce serait une catastrophe et une atteinte à la démocratie dont vous serez entièrement et historiquement tenus responsables.

Restons tous calmes et sereins, et trouvons des voix douces et pacifiques pour vivre ensemble. Pas des RÈGLEMENTS!



Laissez un commentaire



6 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 mars 2015

    Le maire Labeaume demande aux protestataires (blessés gravement): "Qu'est-ce que vous faites là, à 2 pouces du nez des policiers?"...
    Au fond, il a raison: Sans aucun grillage de protection, qui osera s'approcher d'aussi près d'une meute à jeun depuis 3 ans? (printemps Charest)
    Et la matricule Trudeau n'est même pas lâchée!

  • Jean Lespérance Répondre

    27 mars 2015

    Voyant le dérapage qui allait survenir avec ce règlement, je me suis présenté également à cette commission. J'ai fait une allocution qui était un avertissement à l'effet qu'on ne pouvait pas faire confiance à la police pour juger de la force à utiliser. Cette commission avait été convoquée en catastrophe comme si l'État était en danger. Et par qui? Par Charest. Ce que je ne savais pas à ce moment-là, c'est que la police avait décidé avec le consentement de Charest de changer les balles de caoutchouc par des balles de plastique qui se fragmentent. Quel était donc le but de cette écoeuranterie? Blesser gravement, rien d'autre. Le règlement P-6 donne trop de liberté aux policiers et depuis ce temps, les dérapages ne font que s'accentuer. On va se réveiller quand un policier aura tué quelqu'un mais il sera trop tard.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2015

    Vous vous adressiez aux législateurs mais voilà, ces législateurs n'obéissent qu'à deux maîtres, les banquiers et leur propre réélection. Le bien-être de la population passe bien après, tout juste ce qu'il faut pour l'endormir. Eh voilà, cette population du Québec dort encore et entre temps, la police politique (presque tous) tape sur tout le monde, et, comme vous le dites, être là, protester, devient criminel tandis que les vrais criminels, eux, sont, comme actuellement, les politiciens qui font les lois à leur avantage.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2015

    Vous comprendrez Ivan, qu'en 2012, je m'adressais aux législateurs. Le but étant de ne pas laisser passer la maintenant actuelle et célèbre loi P-6. L'idée selon moi, est que, plus de lois liberticides empêchent la libre expression et le droit de manifester, plus la violence policière grandit! Et nous en avons la preuve aujourd'hui.
    Le simple fait d'être là devient un crime. C'est le début des états policiers...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 mars 2015

    Lettre à la Commission...
    ...plût au ciel qu'on vous eût lu... (les gestionnaires ne lisent pas plus qu'une page)

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2015

    M. Hamelin, ce texte que vous avez écrit en 2012 est très valable, toujours d'actualité, cependant, en fait, vous faites appel à l'intelligence des policiers. Vous ne trouvez pas que c'est beaucoup demander. Individuellement, dans des cas particuliers, peut-être, mais en groupe, comme lors de manifestations aussi pacifiques soient-elles, ils deviennent des bêtes au service des éleveurs, aussi crapuleux soient-ils comme nos dirigeants actuels. Des "beus" qui foncent sur n'importe qui, femmes enfants, vieillards, sur leur propres famille.
    Autrefois j'avais du respect pour ces policiers qui font souvent un travail difficile mais quand ils s'unissent contre leurs concitoyens, je ressens un profond mépris. Même les animaux ne foncent pas sur leurs congénères. Et l'on prétend que l'être humain est un animal intelligent!?! Quand je vois ces hordes de violents malfaiteurs légaux déguisés en policier foncer sur leurs enfants, je n'ai plus d'illusion, ce n'est pas de l'intelligence mais de la sauvagerie.