«Il y a un sens profondément discriminatoire à cette loi [Loi québécoise sur la laïcité de l’État]. C’est clairement contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme»,a écrit Bob Rae sur Twitter le 12 décembre 2021. À la recommandation de son sous-comité de la procédure, le comité parlementaire fédéral responsable des questions d’affaires étrangères a invité Bob Rae à comparaître devant ses membres «le plus tôt possible», une motion en la matière ayant été adoptée le 31 janvier 2022. Près de six mois plus tard, toujours aucune comparution de l’ambassadeur du Canada à l’ONU...
Selon l’entente entre les partis, M. Rae doit répondre pendant deux heures à des questions «concernant son mandat et son expérience» dont celles concernant la politique québécoise. Aux yeux du député Stépane Bergeron, le choix du gouvernement d’envoyer Bob Rae représenter le Canada à l’ONU illustre la pratique «qui devient monnaie courante chez les libéraux» de nommer d’anciens politiciens à des fonctions d’ambassadeurs plutôt que des diplomates de carrière ayant gravi les échelons de la fonction publique, M. Rae, rappelons-le, ayant déjà occupé les fonctions de député libéral fédéral et de chef intérimaire du Parti libéral du Canada.
À mon avis, le délégué du Canada aux Nations unies a erré lamentablement en s’ingérant dans un champ de compétence provinciale, une attitude qui démontre un manque de jugement patent. Conséquemment, il doit comparaître devant le comité parlementaire fédéral responsable des questions d’affaires étrangères, à défaut de quoi Bob Rae doit démissionner illico de ses fonctions.
Henri Marineau, Québec
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