Bernard Drainville a raison et tort à la fois !

Tribune libre

Ce que soulève Bernard Drainville est juste. Il y a beaucoup réfléchi. Il a déjà fait plusieurs tentatives pour convaincre Pauline et son entourage(1), mais rien n’y fait. Essayer encore serait non seulement contre-productif, mais suicidaire.
QS a déjà tenté des rapprochements avec le PQ, mais Pauline et son entourage(1) s’y opposent.
Les choses doivent bouger et vite.
Bernard Drainville dit dans son entrevue au Devoir : « Je veux au moins être capable de dire que j'ai vraiment tout fait pour provoquer le nécessaire débat d'idées qui va nous permettre d'amener des solutions au problème qu'on vit. Je ne veux pas avoir de regrets. »
S’il reste au PQ et qu’il continue à essayer ce qu’il a déjà tenté, il n’aura pas tout fait et ne pourra pas dormir tranquille.
S’il veut vraiment que les choses changent, il doit quitter le PQ. Par la suite, lui et tous les démissionnaires (pas les transfuges, les démissionnaires) doivent joindre les rangs d’Option Nationale. Il ne restera que le « goon » de Pauline pour l’appuyer, Yves-François Blanchet.
C'est la goutte qui fera déborder le vase au PQ et provoquera, sous peine de disparaître, le départ de Pauline. Les conditions seront alors réunies pour que le parti Option Nationale prenne le direction de la lutte pour l’indépendance, seul ou en réintégrant le PQ une fois que ce dernier aura fait le ménage, s’il en est encore capable.
Le temps presse, Bernard Drainville doit agir vite !
(1) Vous aurez compris que l’entourage de Pauline Marois, c’est d’abord Nicole Stafford.


Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 janvier 2012

    À défaut d'être à l'écoute de la population, ce parti à la solde des intérêts hautement questionnables ne mérite que de mordre la poussière. À pas moins de 2 reprises, de nombreux groupes se sont rendus à l'invitation de l'Assemblée Nationale en commission parlementaire pour expliquer aux élus certains aspects occultés de la corruption institutionnelle, notamment en matière de justice, une réalité systématiquement ignorés à la fois par les médias de désinformation de masse et par les élus. http://j.mp/e1metU & http://bit.ly/gwW2e1
    - Première règle d’or à suivre par tous les parlementaires : être à l’écoute des citoyens. À ce chapitre, les politiciens du Québec, tous partis confondus, ont misérablement failli à leur devoir et ce depuis le début des années ‘80.
    Prenez ce pamphlet par exemple imprimé sous le PQ par le très officiel ministère de la justice du Qc. http://past.is/BPRE
    300 000 femmes battues, chaque année au Québec, nom mais s'agit-il d'un canular ? Ce mensonge féministe a été répété ad nauseam pendant plus de 20 ans au point de motiver le législateur à adopter à la sauvette et sans la moindre discussion une politique de tolérance zéro devant s'appliquer à tous les dossiers de violence envers les conjointes. Quant aux victimes de violence conjugale mâles, on vous demande de bien vouloir circuler car il n'y a rien pour adresser vos besoins légitimes dans ce secteur. Il s'agit d'une forme dégradante de sexisme institutionnel qui autorise en outre les arrestations sans mandat, les détentions arbitraires et ce qui est encore beaucoup plus grave, le déni absolu de toute justice de la part de la cour sous l'influence également de cette idéologie sectaire et nihiliste. Si le député de Marie-Victorin est sérieux lorsqu'il mentionne vouloir faire de la politique autrement, il va falloir qu'il abandonne ses illusions au sujet de la soi-disant égalité des sexes et qu'il amorce sans délai une sérieuse discussion avec ses pairs de manière à cesser de vivre la tête dans le sable, et non dans l’autruche !

  • Michel Laurence Répondre

    14 janvier 2012

    @G Labelle
    Vous avez écrit : « Je le répète, et je le crois : le rôle historique que devra et peut jouer Option nationale est de forcer la coalition des indépendantistes. Pour cela, il faudra un OUI clair de Curzi... et la démission de Bernard Drainville. »
    Comme vous avez raison. C’est exactement pour cette raison que j’ai écrit que Bernard Drainville a raison et tort à la fois. Raison d’affirmer que le PQ doit faire le ménage et se transformer complètement, envahi qu’il est par les affairistes et les carriéristes (relisez les textes de Richard Le Hir et de Pierre Cloutier); il a tort de croire que ce changement pourra se faire de l’intérieur. C’est désormais impossible.
    C’est pourquoi Bernard Drainville doit donner le coup de grâce et quitter le PQ pour rejoindre Option Nationale, le seul parti capable de provoquer les changements nécessaires et, comme vous le dites, « forcer la coalition des indépendantistes ».
    Certains n’ont que le fiel à la bouche. D’autres commencent à comprendre ce qui se passe.
    Oui, 2012 sera l’année des grands bouleversements autant à l’international qu’au Québec.
    Il faut, bien sûr, garder espoir, mais surtout agir.

  • Guillaume Labelle Répondre

    14 janvier 2012

    Je le répète, et je le crois: le rôle historique que devra et peut jouer Option nationale est de forcer la coalition des indépendantistes. Pour cela, il faudra un OUI clair de Curzi... et la démission de Bernard Drainville. On verra demain, quand Marois répondra à cette bombe... ç'en est une, défintivement.
    Et s'il ne se passe rien demain, cela ira en fin janvier, lors du congrès où je serai surpris de ne pas voir de chemises se déchirer.
    En somme, Charest aura réussi un coup de cochon incroyable avec la partielle de Bonaventure, qui aura déplacé la tenue de ce congrès - l'histoire le jugera - crucial, ce qui aura allongé le supplice infligé au PQ... et, par ricochet, à tout le mouvement indépendantiste, qui pourtant, s'identifie de moins en moins à ce parti dont la date de péremption est déjà dépassée, peut-être de sept ou huit mois, si ce n'est pas de 3 ans...
    C'est drôle, mais malgré tout, je crois encore à la faisabilité d'une transformation du PQ. Il faudra pour cela beaucoup de courage... mais ce serait d'une logique historique rigoureuse.
    Je vois l'histoire comme étant cyclique. Les principaux véhicules de nos aspirations nationales ont chacun duré plus ou moins 40 ans. Qu'on pense au parti libéral de Mercier, radicalement transformé et gangrené par Taschereau à partir des années 30, dont l'aile nationaliste s'est séparée et greffée au PCQ pour former l'Union nationale (38-76)pour ensuite être syphonnée de son aile souverainiste par le PQ (68-12?).
    L'exercice peut également se faire à rebours, avec le mouvement anti-union, le Parti Canadien et les revendications constitutionnelles et démocratiques du 18e siècle.
    Le PQ doit se laisser mourir de sa belle mort, au lieu d'agoniser douloureusement aux yeux et sus de tous. Il n'y a que ce noble acte qui permettra à notre cause nationale de se relever et de renaître plus forte qu'avant, comme elle le fait avec brio depuis 1791.
    Une coalition finale et ultime, affirmative et décomplexée pourrait, je le crois ardemment, avoir la faveur du peuple.
    Bonne année du dragon à tous!

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2012

    Je ne crois pas que ce soit le même Michel Laurence que je connais qui a écrit le message encourageant Bernard Drainville à aller chez Option nationale puisque que l'autre Michel Laurence écrivait ceci le 15 juillet 2011 sur son site: http://partipris.blogspot.com/2011/07/vigilenet-enfin-bernard-frappier-enleve.html
    "Bernard Frappier laisse aujourd’hui échapper tout le venin qu’il accumule depuis des années contre Mme Marois et propose rien de moins que la création d’un nouveau parti indépendantiste. Je n’aime pas Mme Marois, mais je crois que la seule solution qui s’offre aux indépendantistes c’est d’exclure Mme Marois du PQ (ne serait-ce que parce qu’elle et son entourage sont responsables du sacrifice éducationnel de plusieurs générations de jeunes Québécois) et d’enfin mettre ce parti qui n’a jamais été indépendantiste, mais tout au plus, dans ses meilleures années, souverainiste-associationniste, sur les rails du chemin vers l’indépendance du Québec. J’ai d’ailleurs publié, en réponse à l’appel de Bernard Drainville (heureusement tous les Bernard ne se ressemblent pas), un texte intitulé « Le PQ, s’il veut redevenir crédible, n’a pas le choix. »"
    Il faut croire que Bernard Frappier avait raison, tout comme Richard Le Hir et Pierre Cloutier.
    Mais il n'est jamais trop tard pour revenir à la réalité. Il ne fallait pas une boule de cristal en juin 2011 pour savoir que si Marois ne quittait pas SUR LE CHAMPS, c'était foutu.
    Mais bon, je suis entièrement d'accord avec le Michel Laurence nouveau qui écrit, parlant de Drainville, "S’il veut vraiment que les choses changent, il doit quitter le PQ. Par la suite, lui et tous les démissionnaires (pas les transfuges, les démissionnaires) doivent joindre les rangs d’Option Nationale. Il ne restera que le « goon » de Pauline pour l’appuyer, Yves-François Blanchet."
    J'écrivais ceci ce matin :
    "Ainsi, Bernard Drainville a le choix, soit il continue à arracher les tapis et les murs du sous-sol “PQ”, sans trop croire aux résultats des rénovations, soit il prend son courage à deux mains et va aider à construire Option nationale2."
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2012/01/14/crise-au-pq-bernard-drainville-veut-avoir-la-conscience-tranquille-8125.qc
    Mais bon, en 2008, quand le PQ n'a pas pris le pouvoir, je savais qu'il fallait une union des forces indépendantistes, et ça n'a pas été long avant de comprendre que le PQ ne le ferait jamais.