Plus rien ne sera jamais pareil au Québec. L’élection du 7 avril dernier, qui s’est jouée sur la possibilité d’un troisième référendum, constitue un tournant historique. Le paysage politique ne se divisera plus entre les souverainistes et les fédéralistes, comme cela fut le cas ces quarante dernières années.
Les Québécois ont fait un constat. Notre économie est en panne et continue de perdre du terrain par rapport aux autres provinces canadiennes. Nous devons cesser de minimiser la signification de la péréquation que reçoit le Québec, car ne plus dépendre de la péréquation est essentiel pour que nous puissions retrouver la liberté et la confiance que nous avons perdues comme peuple.
Le temps est venu de donner un coup de barre et de rassembler nos forces pour nous redonner le pouvoir d’agir. Il faut assainir les finances publiques sans augmenter le fardeau fiscal des Québécois et il faut un grand projet de développement économique. La Coalition avenir Québec a proposé le Projet Saint-Laurent, un projet pour créer de la richesse en misant sur l’innovation.
Pour un nationalisme d’ouverture
C’est en misant sur une économie forte que nous pourrons retrouver la maîtrise de notre destin. On pourra ainsi mieux affirmer notre identité, notre langue et faire reconnaître pleinement ce que nous sommes. Le Québec est le seul État en Amérique du Nord à représenter une majorité de francophones. Cela vient avec des responsabilités.
À la Coalition avenir Québec, nous proposons, dans l’immédiat, deux mesures concrètes qui vont dans ce sens :
1) Le gouvernement fédéral doit reconnaître qu’il faut préserver l’intégralité de la loi 101, et celle-ci doit être appliquée pour que le français soit pleinement respecté comme langue de service et de travail, y compris dans les entreprises à charte fédérale ;
2) Le Québec doit pouvoir compter sur les pleins pouvoirs en matière d’immigration. Il doit être le seul à fixer les seuils et à choisir les immigrants.
Nous sommes décidés à travailler dans un esprit de collaboration, et non de confrontation, avec le gouvernement fédéral. Mais soyons clairs : le Québec doit pouvoir compter sur les pleins pouvoirs en matière de langue et d’immigration.
Entre l’obsession référendaire du PQ et le fédéralisme mou du Parti libéral, il existe un espace pour un nationalisme d’affirmation, constructif et moderne. Un nationalisme d’ouverture qui préfère se concentrer sur les attentes et les besoins des Québécois, plutôt que de cultiver des querelles qui, à la longue, finissent par être stériles. Un nationalisme d’ouverture, qui représentera un peuple sûr de lui-même, s’identifiant à son histoire, sa langue, sa culture et son territoire.
La Coalition avenir Québec est dorénavant la seule alternative crédible au Parti libéral. Les dernières élections dans Lévis le confirment. C’est normal : la Coalition est le seul parti nationaliste qui fait le bon diagnostic en ce qui a trait au déclin tranquille de notre économie.
Longtemps, une bonne partie de nos concitoyens ont rêvé au pays imaginaire. C’est une période importante de notre histoire que nous n’avons pas à renier, bien au contraire. Elle fait partie de nous. Mais les circonstances ont changé. Il est temps aujourd’hui de se tendre la main pour bâtir le pays réel. Et, par-delà nos divergences, de mettre nos forces en commun pour commencer le redressement de ce Québec que nous aimons.
CONGRÈS DE LA CAQ
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