Le gouvernement conservateur majoritaire de Stephen Harper a pris la décision de suivre les États-Unis dans une autre guerre sans merci et cette fois contre l’État islamique en Irak et en Syrie. Il semble que le prix Nobel de la paix de 2013 Barack Obama ait convaincu le premier ministre canadien d’embarquer dans un autre bourbier armé.
Souvenons-nous qu’au mois de mai dernier les familles de militaires canadiens en provenance de l’Afghanistan étaient venues accueillir les derniers soldats à sortir de ce pays dévasté. En Afghanistan, le Canada a perdu 114 de ses vaillants soldats dans une guerre interminable et sans lendemain contre les imbattables Talibans. Que diront ces soldats et leurs familles s’ils devaient retourner dans un autre conflit armé?
Même si à l’origine les objectifs des décideurs Canadiens sont louables (défendre nos intérêts nationaux, s’assurer de jouer un rôle de leadership dans les dossiers mondiaux, et aider l’Afghanistan à se reconstruire) il m’apparaît évident que la situation se dégénère toujours.
Est-ce que la menace du terrorisme international est devenue la pierre angulaire d’intervention armé n’ importe où n’importe quand sans planification?
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
9 octobre 2014Complètement absurde!
D'un côté de la bouche, on admet qu'il sera impossible de gagner cette guerre sans avoir des soldats sur le terrain. De l'autre côté de la bouche, on promet de ne pas y envoyer de nos soldats s'y faire massacrer.
Donc, on s'engage dans une guerre qu'on sait ne pas pouvoir gagner. On se demande alors quels sont les véritables objectifs. La guerre ne serait-elle plus qu'un autre stratégie pour ravigoter l'économie?
Sur le terrain, il y a bien les kurdes qui semblent tout disposés à conduire la bataille, si on leur en donne les moyens (des armes modernes et efficaces). Malheureusement, un de nos alliés s'y objecte: La Turquie d'Erdogan préfère assister au massacre des Kurdes, plutôt que de risquer la renaissance éventuelle d'un ancien pays démembré par le colonialisme: le Kurdistan.
Comble de l'absurdité, je ne serais pas surpris de bientôt apprendre que l'on aide en sous-main Bachar el-Assad de Syrie afin qu'il puisse rétablir un minimum de discipline et de stabilité dans cette région.
Cela commence à ressembler à une politique de terre brûlée.