Artiste à la fois d’origine russe et ukrainienne, Sasha Samar a grandi dans l’Ukraine soviétique, mais vit aujourd’hui au Québec : « J’étais détaché un peu de mes racines, parce que je me suis enraciné ici. Mais la guerre a réveillé en moi quelque chose de vraiment profond. Je sens une autre sorte d’engagement avec l’Ukraine. »[1]
Pour lui, « le grand problème c’est que le régime soviétique n’a jamais été condamné. On n’a pas fait de procès pour dire que c’était terrible ce qui a été fait. » À son avis, « il y avait un racisme terrible à l’intérieur ».
M. Samar a « choisi d’être ukrainien politiquement. Parce qu’aujourd’hui ce n’est pas le moment des nuances. Arrêtons la guerre, sortez de notre territoire, et après, on va parler des nuances. »
Quand je pense à ces pacifistes qui refusent d’appuyer la juste guerre des Ukrainiens contre la Russie, je vois rouge. Elles ne se rendent pas compte ces colombes qu’elles font le jeu de l’aspirant tsar Poutine. Une fois l’Ukraine tombée, quelle ex-république ou quel ex-satellite de l’URSS suivra ?
Sylvio Le Blanc
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