Coalition avenir Québec

Au diable les intérêts!

Violence à l’école envers le personnel de soutien

Tribune libre

Au moment où François Legault demande à ses ministres de se «serrer la ceinture» en contexte budgétaire difficile, son gouvernement utilise à outrance les cartes de crédit pour payer ses factures et, qui plus est, les intérêts s’accumulent sur plusieurs d’entre elles qui sont payées en retard sur les délais prescrits, occasionnant de facto des intérêts assumés par les contribuables. Payer par carte de crédit est une méthode très efficace, mais qui peut s’avérer très coûteuse si l’on ne paie pas le solde chaque mois. Certains ministères du gouvernement du Québec ne semblent pas avoir compris cette notion pourtant assez simple.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement Legault nage en pleine incohérence, le dernier épisode de la sorte ayant trait à l’assertion du premier ministre eu égard aux demandeurs d’asile qu’il dit vouloir déporter de façon « humaine ». Cette fois-ci, ce sont les impôts des contribuables québécois qui sont carrément dilapidés en versement d’intérêts injustifiables, voire irresponsables de la part des élus caquistes. Un manque flagrant d’imputabilité qui dénote l’attitude cavalière et méprisante de ce gouvernement à l’égard des Québécois.

Violence à l’école envers le personnel de soutien

Par les temps qui courent, les différents quotidiens et médias sociaux nous inondent de cas de violence entre les élèves. Or à la suite d’une demande d’accès à l’information réalisée par la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), à laquelle 43 centres de services scolaires ont fourni des données, en 2023-2024,13 464 rapports d’incident ont été remplis par des employés de soutien qui ont subi de la violence à l’école, alors que ce nombre s’élevait à 9550 pour l’année précédente.

Le personnel de soutien, à savoir les techniciennes en éducation spécialisée (TES), les responsables de l’entretien ménager et de l’entretien général, le personnel de secrétariat, les appariteurs, les surveillants incarnent une place capitale eu égard à la qualité de vie de l’école. Toutefois, certains élèves ont tendance à les rabaisser à un rôle de second plan en usant de violences verbale et physique envers eux.

Selon les résultats obtenus par la FPSS-CSQ,il appert que les scènes innombrables de violence véhiculées dans les médias sociaux alliées au laxisme des parents eu égard au temps d’exposition relié aux médias sociaux ressortiraient comme les causes principales de ces comportements violents de la part des jeunes.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a lancé, il y a près d’un an, un plan de lutte pour contrer la violence dans les écoles, dont les résultats se font toujours attendre aux dires des employés de soutien. À mon sens, nonobstant les moyens d’éradiquer la violence dans le plan de lutte contre la violence à l’école de Bernard Drainville, la collaboration étroite des parents eu égard au temps d’exposition de leur jeune aux médias sociaux est essentielle, à défaut de quoi les jeunes persisteront à reproduire dans la vie courante les actes de violence visualisés dans les médias sociaux auprès de l’ensemble du personnel de l’école, y compris du personnel de soutien.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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