La semaine dernière, j’expliquais pourquoi la culture woke est la version postmoderne du racisme traditionnel tant dénoncé et combattu.
Déconstruire
Mais si la pensée woke n’a rien à envier à la mouvance des skinheads, du Ku Klux Klan ou des regroupements racistes, elle ne se contente pas de diviser la société sur la base de la race. Et elle ne se contente pas non plus de valoriser l’identité de l’individu avant ses qualités propres ou son mérite. Elle a l’ambition avouée de « déconstruire » la société.
Or, cette « déconstruction » n’est qu’un euphémisme. Le wokisme est un fondamentalisme racial visant à détruire les piliers de la société et à radicalement inverser le système de valeurs sur lequel elle repose. C’est une arme de destruction massive dont nous souffrirons tous, indépendamment de notre identité raciale.
Bien que le wokisme soit issu d’un courant de recherche nommé Théorie critique de la race (TCR), sa méthode est non scientifique et son manque de rigueur, franchement risible.
En l’occurrence, la TCR repose que la négation du savoir au profit du ressenti. Elle vomit les preuves et les remplace par des récits. Elle refuse les vérités scientifiques sous prétexte qu’elles symbolisent le colonialisme et la suprématie blanche.
Ainsi, le wokisme s’affaire à détruire notamment les sciences, la culture et l’histoire. Ses adeptes ont d’ailleurs entrepris de « décoloniser » les mathématiques et la musique, car, comme tout le monde le sait, elles seraient fondamentalement racistes !
La physique n’y échappe pas. Des chercheurs de l’Université Concordia ont obtenu une subvention du gouvernement fédéral de 163 000 $ pour « décoloniser la lumière ». Newton, Planck et Einstein ayant été des hommes blancs, c’est suffisant pour disqualifier leurs contributions.
Inquisition
Le terme « woke » signifie « éveillé ». Ne nous laissons donc pas endormir par cette nouvelle inquisition qui carbure à la haine interraciale et au rejet des connaissances scientifiques. Elle est l’antithèse du progrès !