L’homme d’affaires et ex-dragon Alexandre Taillefer a annoncé récemment sur ses réseaux sociaux qu’il agirait en tant que président de la campagne électorale pour le Parti Libéral du Québec (PLQ). En théorie, une telle décision peut paraître plus ou moins « bizarre » compte tenu qu’on lui reconnaît surtout une propension pour la gauche. Toutefois, en pratique, il n’est pas surprenant que celui qui se qualifie de « queer politique » puisse se sentir à l’aise dans quelque parti que ce soit.
À cet effet, il est révélateur de constater comment Alexandre Taillefer termine son billet en reprenant les mots de Juan Manuel Santos, président de la Colombie et récipiendaire du prix Nobel de la paix: « [Jean Manuel Santos] s’est défini comme quelqu’un de l’extrême centre. Difficile de mieux décrire ma position. Parce qu’il y a du bon dans chacun des partis et que la vérité est rarement noire ou blanche ».
Va pour la théorie… Toutefois, en acceptant la responsabilité de président de la campagne du PLQ, l’homme d’affaires n’aura pas le choix de confronter des politiciens convaincus de leur allégeance politique, et de prendre position pour le parti qu’il représente, un choc des idées qui risque tout au moins de le placer dans des positions pour le moins inconfortables.
Il faudra observer alors comment le « queer politique » pourra se sortir de ces prises de bec animées sur le terrain miné de la politique qui peut devenir très explosif pour les « caméléons »! Une histoire à suivre…
(1) "Queer" est un mot anglais signifiant "étrange", "peu commun", "bizarre". (Wikipédia)
Henri Marineau, Québec
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