Comme le mentionnait Martin Francoeur dans son éditorial du 27 octobre, la saga de la fluoration n’en finit pas de rebondir. Cette fois, c’est une recherche commanditée par quelques fonctionnaires du MSSS, dans un contexte de fluoration de l’eau potable de Trois-Rivières qui a soulevé plusieurs réactions.
Les 3000 parents des 1500 enfants / cobayes de Trois-Rivières, Shawinigan et Châteauguay sollicités pour participer à cette recherche, ont bien raison de s’inquiéter et de ne pas signer les yeux fermés une lettre de consentement qui n’est nullement éclairée ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Consentement_éclairé )
En effet, le biais initial de cette recherche démontre clairement que les auteurs se sont bien gardés d’informer adéquatement les parents de tous les risques, les préjudices ou les inconvénients raisonnablement prévisibles auxquels leurs enfants peuvent être exposés. Ils ont plutôt attiré les parents avec deux bonbons (3 examens gratuits et une brosse à dents ... sans dentifrice!).
Voilà pour le manque d’éthique inadmissible de la part des chercheurs!
L’examen bucco-dentaire projeté par l’équipe du chercheur Christian Caron auprès des enfants de la maternelle, de première et deuxième années devrait être accompagné d’une information claire sur les symptômes possibles et les risques à la santé à moyen et long terme d’une consommation de fluorure dans l’eau potable et provenant d’autres sources. Dr Susheela , chercheure et spécialiste des fluorures depuis plus de 20 ans, a publié récemment un article « Fluorosis and associated health issues » dans la revue médicale Indian Journal of Practical Pediatrics. Elle précise les symptômes que pourraient avoir les enfants victimes de l’eau potable fluorée tels que perte d’appétit, flatulence, douleur dans l’abdomen, constipation, diarrhée, mal de tête, etc.
Plusieurs autres études réalisées par des chercheurs réputés démontrent clairement que la fluoration entraîne des problèmes de santé importants. Les 27 mémoires déposés à la commission parlementaire d’avril 2013 témoignent sans contestation de ces faits. Malheureusement, les députés siégeant à cette commission n’en ont pas tenu compte, enferrés qu’ils étaient dans les croyances doctrinaires de quelques partisans de la fluoration du MSSS et de la dizaine de lobbyistes de l’Ordre des dentistes dont le mandat, s'échelonnant sur 6 ans, est de vendre la fluoration à une dizaine de villes.
La Commission scolaire et le MSSS se gardent bien de fournir cette information aux parents. Il est donc important que ceux-ci soient bien informés des conséquences sur la santé de leurs enfants avant de signer un tel engagement et exiger que le protocole de recherche comprenne en plus de l’évaluation bucco-dentaire, une évaluation médicale des effets nocifs potentiels subséquents au traitement médical coercitif de toute la population trifluvienne.
Cette « alerte fluorée » aurait dû accompagner le formulaire d’information et de consentement « éclairé » que les parents sollicités ont trouvé dans le sac d’école de leur enfant. Ils ont pu lire un seul côté de la médaille.
Il est urgent qu’ils prennent connaissance du revers de la médaille en consultant les nombreuses données recueillies par trois coalitions citoyennes qui se sont donné comme mandat de diffuser de l’information objective à la population. La Coalition Eau Secours ( http://eausecours.org/2009/10/fluoration/), Action Fluor Québec (http://www.fluoraction.com ) et la CTETS ( www.ctets.org ) sont là pour faire contrepoids à la propagande dogmatique pro-fluoration du MSSS et de l’Ordre des dentistes.
Cela permettra aux 3000 parents concernés d’avoir toute l’information pour prendre la meilleure décision pour leur enfant.
Est-ce que la diffusion de toutes ces informations ne pourrait ou ne devrait pas aussi être du ressort des commissions scolaires collaboratrices, en toute transparence?
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
13 novembre 2016C’est honteux de vouloir se servir de nos enfants comme cobaye pour expérimenter le fluor dans l’eau potable. C’est un non-sens. Elle est où l’éthique de cette étude? C’est quoi cette obsession du gouvernement du Québec? À moins que ce soit l’acharnement de quelque individu haut placé? Pourquoi ne pas étudier une ville déjà fluorée, comme Châteauguay, avec une ville pas fluorée comme Shawinigan?