La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a annoncé qu'elle allait contester devant la Cour de cassation son renvoi en procès.
Elle devrait être jugée devant la Cour de justice de la République (CJR) pour négligence dans la gestion de fonds publics alors qu'elle était ministre de l’Économie dans l'arbitrage de l'Affaire Tapie. En 2008, près de 400 millions d'euros avait été attribués à l'homme d'affaires et ancien ministre de la ville de François Mitterand.
Christine Lagarde avait déjà été mise en examen à la fin de l'été 2014. Elle a jugé que cette décision de la commission d'instruction de la CJR était «difficilement compréhensible» alors que le ministère public avait requis un non-lieu»
L'actuel ministre français des Finances, Michel Sapin, a jugé qu'elle pouvait rester en poste, étant «présumée innocente», a-t-il déclaré. Le Conseil d'administration du FMI «continue d'avoir confiance dans les capacités de sa directrice générale à assumer efficacement ses fonctions», a indiqué dans un communiqué le porte-parole de l'institution, Gerry Rice.
La Cour d'appel de Paris avait condamné le 3 décembre dernier Bernard Tapie à rembourser les 404 millions d'euros qui lui avaient été octroyés dans le cadre de la décision d'arbitrage rendue en 2008. Elle était censée mettre fin à un litige entre l'homme d'affaire et le Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas datant de 1994. Christine Lagarde affirme dans son communiqué «qu'elle a toujours agi dans cette affaire dans l'intérêt de l'Etat et dans le respect de la loi. Elle considère, comme le parquet général de la Cour de cassation, qu'il n’existe aucune charge qui puisse lui être imputée».
Lire aussi: Grèce/Dette: Christine Lagarde prend l'Europe à contre-pied !
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé