La nation schizophrène
N’était-ce pas Olivar Asselin qui disait qu’il faudrait écrire, sur notre tombe: « Ci-gît un peuple mort de bêtise »?
N’était-ce pas Olivar Asselin qui disait qu’il faudrait écrire, sur notre tombe: « Ci-gît un peuple mort de bêtise »?
Dans un document de quelques pages, on utilise sept fois le mot « davantage ». C’est tout à fait flou et imprécis.
Nous approchons de ce tournant dans l’Histoire, de cette chute qui va, une fois de plus, renverser l’humanité.
Il n’y a pas de direction. Il n’y a pas de capacité à remplacer le système actuel. « Le roi sans gabelle », c’est tout ce qu’on trouve à scander.
"le Parti Québécois a été au bout de sa logique _ attentiste et autonomiste"
Et ce soir, c’est un vote ethnique qui a propulsé le NPD vers les étoiles et presque rayé le Bloc Québécois de la carte. Un vote ethnique, celui de la race des ti-counes.
il n’y a plus de doute dans mon esprit: cette élection oppose d’un côté des partis canadiens, et de l’autre un parti québécois. Quand ceci est dit, tout est dit.
Si le Parti Québécois aspire à prendre le pouvoir et à réaliser l’indépendance, il lui faudra trouver des solutions à la fois au problème Marois et améliorer son plan de match en faveur de l’indépendance.
Nous avons le droit d’exister et ce droit réclame ses responsabilités: finissons-en avec ce gouvernement corrompu plus à l’écoute de la minorité rhodésienne anglophone que du peuple québécois.
Facal nous est très utile: il expose clairement le manque de leadership de Pauline Marois et l’incapacité du PQ à faire la seule chose pour laquelle il devrait exister: l’indépendance du Québec.
Maintenant, passons aux choses sérieuses. Qu’en avons-nous à foutre de l’opinion du Maclean’s ou de n’importe quelle autre revue jaunie?
Non, nous ne sommes plus seuls. En avril, nous étions plus de mille au rassemblement pour la Loi 101. Aujourd’hui, nous sommes plus de trois mille. La prochaine fois, nous serons dix mille, et nous renverserons le socle de notre propre lâcheté