Le silence de Lucien Bouchard
On peut comprendre, à l’extrême limite et en se forçant beaucoup, le silence de Lucien Bouchard. Mais ce silence n’en est pas moins infiniment regrettable Ce n’est pas loin de l’indignité.
Un jour, à la fin de son travail à la synagogue, tout juste sortie de celle-ci et attendant l’autobus, une secrétaire (« subventionnée », j’étais fonctionnaire) fut attaquée. Quelques coups reçus. Par chance sans gravité. Des injures. Une grosse engueulade. Cette femme était une québécoise comme vous et moi, une canadienne-française, une Tremblay d’Amérique qui travaillait au secrétariat de la synagogue. En fait, ell...