Mais une question persiste: pourquoi avoir attendu si longtemps avant d'agir?
Si les Mia Farrow de ce monde réussissent à nous arracher une larme en dénonçant la triste réalité du Darfour, il faut espérer que le film de Desjardins saura percer, lui aussi, le mur de notre indifférence.
Il est peut-être là le plus grand défi: cultiver la fierté de la langue, être pointilleux, ne pas avoir peur d'exiger l'excellence pour soi et pour les autres. Par où commence-t-on?
La plupart des propositions du Parti québécois pour renforcer l'utilisation de la langue française sont tout à fait pertinentes.
Peut-être serait-il temps d'être plus revendicatif.
Chose certaine, la saga Orford aura été un beau gâchis politique qui en aura épuisé plus d'un et, surtout, qui aurait pu être évitée.