Après la controverse des «fouilles respectueuses» qui a fait le tour du monde, le gouvernement Couillard se mérite une nouvelle mention dans Le Figaro, vendredi.
Le quotidien critique lui aussi la décision du gouvernement libéral d’envoyer en France une délégation de six ministres aux frais des contribuables.
Le quotidien écrit: «Après avoir humilié le gouvernement français en triplant les droits [de scolarité] des étudiants français au Québec, contre toute attente, Philippe Couillard en rajoute en invitant pour son séjour, du jamais vu, six de ses ministres et de nombreux assistants», en prenant le soin d’ajouter que c’est la France qui paie les dépenses de logement et de transport terrestre des invités.
«Au Québec, un sou est un sou!», conclut le court texte publié dans les pages du journal français.
L’article cite un texte du Journal de Québec publié mercredi chapeauté par le titre «Voyage royal aux frais des Français» et affirmant que Philippe Couillard ne voyait pas de problèmes avec le fait d’envoyer cette imposante délégation puisque la République assume une partie des frais. Cette décision du gouvernement avait tout de même provoqué l’indignation des partis d’opposition.
Première mission
Il s’agit de la première mission en sol français de M. Couillard depuis son arrivée aux commandes de l’État québécois. Pendant que M. Couillard complète ses bagages, sa ministre de la Culture, Hélène David, s’est déjà envolée pour la Belgique. Son ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, Jacques Daoust, est parti de son côté en Israël. On sait aussi que la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, s’apprête à quitter Québec à destination de la Belgique, l’Angleterre et la France, pour discuter d’enjeu de sécurité.
Les dépenses de ces trois derniers voyages seront assumées à 100 % par les contribuables québécois. Idem pour les vols de la ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre et de son collègue à l’Environnement, David Heurtel, qui doivent rejoindre le premier ministre Couillard à Paris.
Selon le raisonnement exposé par M. Couillard cette semaine, c’est donc dire que la République française paiera pour les dépenses de transport terrestre et d’hébergement du premier ministre du Québec, en plus de celles des ministres St-Pierre, David, Heurtel et Daoust, dans le cadre de la Rencontre alternée.
- Avec la collaboration de Pierre-Olivier Fortin
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