À l'heure des invasions barbares

Vive la France libre !

Un coup de chapeau en direction de nos cousins

88a974a9107cbf4a1785f9aecc700876

Chronique de Patrice-Hans Perrier

Aujourd’hui, 14 juillet 2014, c’est la fête nationale d’une France qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a déjà été à l’époque du général de Gaulle. En effet, l’Hexagone ayant réintégré le commandement militaire intégré de l’OTAN sous la férule du président Sarkozy, au printemps 2009, ne dispose plus de projection géostratégique au moment de mettre ce billet en ligne. Et, pourtant, la France n’a toujours pas rendu l’âme …

Meurtrie par des décennies d’incuries politiques, la France demeure, malgré tout, la cinquième puissance économique mondiale. Talonnant l’Allemagne, nos cousins français font preuve d’une capacité de créativité, d’invention et d’innovation qui aura permis aux produits et aux idées du pays de Molière de rayonner aux quatre coins du monde. Ils ont même créé le nouveau moteur de recherche Qwant, un outil qui ambitionne de rivaliser avec Google. La France innove au chapitre de la recherche scientifique, des Arts et des Lettres, de la création industrielle ou du développement urbain, toutes régions confondues.

Là où le bât blesse c’est sans doute au chapitre du pouvoir d’achat et de la qualité de vie de ses habitants, puisqu’en 2012 la France se classait au 35e rang pour le PIB par habitant en terme de PPA (Parité de pouvoir d’achat). Et il y a fort à parier que les nuages se sont accumulés dans le ciel français depuis l’élection du président François Hollande, en mai 2012. Poursuivant l’œuvre de son prédécesseur, Hollande se contente de faire du surplace depuis le début de son arrivée à l’Élysée.

Une Ve République qui risque d’imploser

Gérant la crise à la petite semaine, l’infortuné président ne dispose pratiquement plus de marge de manœuvre depuis que la France est soumise aux diktats de la «règle d’or», un traité européen qui astreint les pays membres à une austérité budgétaire qui menace jusqu’à la souveraineté des états en matière de gestion des services publics. Pavoisant, en dépit d’un taux d’insatisfaction historique, l’équipe socialiste fait dans le politico-mondain, à défaut de proposer des mesures susceptibles de stopper une hémorragie qui menace de faire imploser la Ve République. Certaines mauvaises langues parlent de … Ripoublique !

La démocratie n’est plus qu’un feu d’artifice rhétorique au pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Le citoyen ayant été remplacé par le consommateur, c’est, désormais, la loi du marché qui dicte ses impératifs. Les politiques, pour leur part, ne font que gérer des mesures d’atténuation qui consistent à huiler l’engrenage de la mondialisation. Pour preuve : une majorité de français ont rejeté, par voie de référendum, le projet de traité constitutionnel européen (TCE) en 2005. Qu’à cela ne tienne, la classe politique a superbement ignoré la volonté populaire et s’est rangée derrière le plan de match des autorités de Bruxelles.

L’adoption du traité de Lisbonne, en 2007, aidera à planter les derniers clous dans le cercueil de la souveraineté française. Entré en vigueur le 1er décembre 2009, ce traité comporte une durée illimitée et transforme de manière cruciale le fonctionnement de l’Union européenne. De facto, le terme «Communauté» a été remplacé par celui d’«Union», un changement qui est loin d’être cosmétique puisque tous les accords internationaux conclus par les états membres devront être soumis à l’approbation de la toute puissante Commission européenne.

Une démocratie de façade

Les élus français qui se pavanent dans l’enceinte du Parlement européen ne sont que les tristes figurants d’une opérette mis en scène par la Commission européenne. Ils débattent en circuit fermé et votent des motions et autres colifichets qui sont sans conséquences face aux décisions prises par la Commission européenne. Cette dernière – composée de dirigeants ayant été cooptés (non-élus) et travaillant en étroite collaboration avec l’European Round Table (un méga lobby représentant les dirigeants des plus grandes multinationales européennes) – oeuvre principalement à émasculer la souveraineté des États membres.

La France – qui est aux prises avec un ralentissement économique, une pénurie d’emplois et un dumping économique et social sans précédent – n’arrive plus à voir la lumière au bout du tunnel. Bruxelles impose ses normes en matière d’ouverture des frontières (l’espace dit de Schengen), de contrôles sanitaires et de régulations dans le domaine de l’agroalimentaire. Tout cela sans oublier le fait que les autorités françaises ne peuvent plus battre monnaie et ne sont même plus en mesure d’adopter un budget national sans obtenir l’assentiment de Bruxelles.

Le Front National (FN) vient de faire élire une délégation de 24 députés qui useront leurs pantalons sur les bancs d’école de ce Parlement européenne qui n’est qu’une chimère en définitive. N’ayant pas réussi à constituer un groupe parlementaire, les troupes de Marine Le Pen devront se contenter de leur simple cachet de figurants, en n’ayant pratiquement aucune influence sur les travaux parlementaires qui s’y dérouleront dans un proche avenir. La perfide Albion, par l’entremise des troupes de l’UKIP et de leur leader Nigel Farage, vient d’infliger un coup de Jarnac à cette douce France qui sombre dans l’amertume.

Rater le train

En effet, la France et l’Angleterre avaient la possibilité historique de former un groupe parlementaire qui aura été en mesure de capter le feu des projecteurs médiatiques et d’obstruer de manière substantielle les délibérations de ce parlement de pacotille. Malheureusement, Nigel Farage a préféré tirer la couverture de son bord, refusant de s’allier avec la formation frontiste. Marine Le Pen a été flouée par un acteur qui, malgré tout, défend un agenda politique particulièrement eurosceptique et passablement nationaliste. Sur ces entrefaites, l’Allemagne et certaines principautés d’argent (Luxembourg et consorts) continueront de faire la loi sur les marchés européens.

Alors que les troupes coalisées derrière Marine Le Pen viennent de rater le train de la formation d’un groupe parlementaire, voilà que l’entreprise Alstom vient presque de passer sous le giron de l’américaine General Electric (GE). Fleuron des industries françaises, Alstom détient une masse critique dans le domaine des turbines à vapeurs, des équipements qui sont essentiels à la bonne marche des centrales nucléaire d’EDF. La partie française conservant 50 % du capital de cette filiale, il n’en demeure pas moins que les capitaines d’industrie américains jouissent, désormais, d’un véritable pouvoir discrétionnaire sur le nucléaire civil, un secteur stratégique de prime importance pour la France.

Cédant aux pressions des lobbies financiers, l’État français n’a pas jugé bon de bloquer cette transaction. Les fonctionnaires de Bercy (ministère de l’Économie et des Finances) n’auront réussi qu’à imposer une prise de participation au capital d’Alstom de l’ordre de 20 %, une mesure qui serait susceptible de permettre à l’État d’agir comme un arbitre en faisant en sorte d’éviter que GE ne prenne des décisions risquant de compromettre la souveraineté énergétique de la France. Toutefois, Bouygues, l’actuel propriétaire, n’entend pas céder ses actions à rabais. L’État français disposera d’une période de 20 mois pour racheter les actions convoitées au «prix fort» du marché et cette transaction devra être avalisée par l’actionnariat des deux multinationales.

La mise au pas de l’État

Curieusement, cette stratégie d’intervention de l’État (Alstom) s’apparente à une fuite en avant puisque les délais prescrits correspondent pratiquement à la fin du quinquennat de l’infortuné président. Après la mise au pas du Quai d’Orsay (Affaires étrangères), sous la conduite désastreuse de Bernard Kouchner, sous Sarkozy, et de Laurent Fabius, sous Hollande, voilà que Bercy est mis en quarantaine.

La France ne dispose plus de marge de manœuvre : ses élites politiciennes sont aux ordres des puissants lobbies atlantistes et se conforment aux desiderata de Bruxelles. Après avoir reçu le colonel Kadhafi en grande pompe à l’Élysée, en 2011, le président Sarkozy prendra les devant au sein du consortium atlantiste chargé de liquider l’homme fort de la Lybie.

La France et le Royaume-Uni – ayant été les exécutants des basses œuvres de l’Empire – ont dépêché leurs propres troupes d’élites et ont mis à contribution leurs services spéciaux pour fomenter, rien de moins, un coup d’état s’inscrivant en droite ligne avec l’agenda néoconservateur derrière la succession des révolutions dites «colorées». Les services spéciaux français poursuivront leur œuvre en Syrie, toujours avec la bénédiction du Quai d’Orsay, en conseillant certaines factions extrémistes engagées dans des opérations de sédition et de déstabilisation contre les forces du président Bachar Al Assad.

Voilà qu’en l’espace de deux mandats présidentiels, la France aura pratiquement liquidé l’héritage gaulliste de son indépendance diplomatique. Maintenant, c’est au tour de Bercy de s’exécuter, alors que la caste au pouvoir laisse entrer le loup dans la bergerie des centrales nucléaires françaises. Tout cela après que la France eut cédé aux pressions américaines face aux investissements de Peugeot en Iran.

On se rappellera que le gouvernement de Hollande aura débuté son quinquennat en s’écrasant de manière magistrale face aux pressions de l’Oncle Sam qui interdisait tout commerce avec la «République des Mollah». Pourtant, l’Iran représentait le premier marché pour la vente des véhicules particuliers de Peugeot et cette activité commerciale n’avait aucune portée en terme d’échanges de procédés militaires. On connaît la suite. Depuis lors, les Américains viennent d’opérer un changement d’orientation stratégique avec l’Iran et on peut prévoir que leurs multinationales se rouleront les manches pour y conquérir de nouveaux marché !

La France des régions mise en coupe

Il est de coutume d’affirmer que l’Allemagne a toujours su maintenir la vitalité de ses régions par le truchement de politiques industrielles et d’un soutien à l’agriculture qui faisaient grands cas d’un développement équilibré de la nation. Pourtant, les mêmes observateurs ont souvent tendance à oublier que la France, il n’y a pas si longtemps, jouissait, elle aussi, d’une politique de développement intégré. Certes, Paris centralisait l’essentiel des prérogatives régaliennes. Néanmoins, la France des régions parvenait à tirer son épingle du jeu grâce à son patrimoine remarquable et à l’ingéniosité de son peuple. Les régions de France étaient devenues le berceau du tourisme, du patrimoine agraire, de l’industrie lourde, des pêcheries et d’une foule d’activités ayant contribué à établir la réputation du génie français.

La révolte des Bonnets rouges est venu mettre en perspective la colère légitime des pêcheurs, des petits entrepreneurs en construction et des conducteurs de poids lourds de Bretagne, dans un contexte où certaines directives de l’Union européenne semblent avoir été mises sur pied afin de détruire, une fois pour toute, le tissus économique de la France.

Mobilisés contre l’écotaxe et les routes payantes, les artisans bretons ont pratiquement déclenché un «printemps breton», n’ayant aucun compte à rendre à ceux qui se sont chargés d’instrumentaliser les tristement célèbres «printemps arabes» et autres révolutions colorées. Bruxelles taxant, sans scrupule, les activités économiques du petit peuple de France, il fallait s’attendre à ce que la coupe finisse par déborder. Les grands médias aux ordres ont bel et bien tenté de taxer ce mouvement de «crypto-fasciste», mais rien n’y fit, les opérations de diffamation ayant manifestement échoué.

La France entrepreneuriale menacée de faillite

Dans un contexte où une immigration massive est en train de faire baisser les salaires et de générer un chômage de masse, les petits entrepreneurs et les agriculteurs français sont surtaxés et subissent le poids d’innombrables vexations administratives commandées par les élites corrompues en poste à Bruxelles. Les socialistes, aux ordres de Bruxelles, mettent de l’avant des mesures cosmétiques destinées à «dorer la pilule» à une opinion publique qui ne marche plus dans toutes ces combines. Il faut dire que l’Élysée et Matignon (siège du gouvernement) font tout en leur pouvoir pour satisfaire aux exigences des entreprises du CAC 40 – les grandes entreprises cotées en Bourse à Paris –, alors que les PME et PMI, sans oublier les artisans et autres travailleurs autonomes, passeront sous les fourches caudines des diktats de Bruxelles. Les petits employeurs sont spoliés par les charges sociales, les taxes et autres contraintes réglementaires, dans un contexte où près de 50 000 petites entreprises française ont fait faillite en 2013.

Il est de bon ton, sur plusieurs tribunes médiatiques, de fustiger la présumée fainéantise des travailleurs français. Mais, force nous est de reconnaître, quand on y regarde de plus près, que nos cousins d’outre-Atlantique souhaitent tout simplement conserver les «acquis sociaux» gagnés à l’époque du programme du Conseil national de la Résistance, au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Malgré les trop nombreuses trahisons orchestrées par un président François Mitterrand – déjà relativement aux ordres des forces impériales –, la France a su éviter les écueils du néolibéralisme sauvage britannique et est parvenue à préserver une part importante de son patrimoine industriel et commercial.

La France, même à l’époque des Rois catholiques, s’est toujours développée à partir du potentiel de ses régions et du génie créateur de ses habitants. Faisant mentir les lieux communs de la propagande atlantiste et néoconservatrice, la France a, de tout temps, rayonné grâce à ses innombrables savoir-faire bourgeonnant de tous bords, tous côtés.

C’est la France des pianos Pleyel et celle des fonderies du Creusot qui est menacée. Les activités sidérurgiques de la célèbre entreprise Schneider, sise au Creusot, ayant été finalement intégrées au groupe indien Arcelor Mittal, tout un bastion du génie français risque d’être anéanti sous le regard complice des élites socialistes et UMP. On a qu’à se rappeler le dossier sulfureux des hauts fourneaux à Florange, en Moselle, qui avaient été rachetés par la multinationale Arcelor Mittal et qui ont été liquidés sous l’œil impuissant des oligarques coalisés autour de François Hollande.

Paris, capitale des bobos

Cerise sur le gâteau, Paris, capitale et siège de la nomenklatura UMPS, a été dévastée par l’administration du pape des bobos, soit le maire Bernard Delanoë, un édile socialiste particulièrement dépensier qui a copieusement endetté ses commettants.

Malgré une augmentation astronomique des taxes et autres ponctions, Delanoë a réussi à tripler la dette de la «ville lumière». Il faut dire que plus de 10 milliards d’euros ont été pompés à même les fonds publics afin d’alimenter la machine des communications et des opérations immobilières et urbaines sous le règne de Delanoë 1er ! Un maire excentrique qui a su multiplier les opérations d’aménagement urbain cosmétiques, dans un contexte où Paris avait grand besoin d’une réhabilitation en règle de plusieurs de ses infrastructures et autres équipements, sans oublier son immense parc d’espaces paysagers.

Paris, encore plus qu’à l’époque du comique Louis de Funès, se conforte dans son rôle de métropole néocoloniale complètement coupée de ses constituantes, soit les régions de France. À l’inverse des élucubrations de la gauche caviar décadente, les colonies françaises ne sont pas situées outre-mer … elles sont implantées aux quatre coins de la France, dans un contexte où le peuple du quotidien, les ouvriers, les petits patrons, une part importante des immigrants de deuxième et troisième génération, les authentiques créateurs et les artisans de tout acabit sont pris en otage par une caste de spoliateurs ayant établis ses pénates dans la métropole.

Il y a longtemps que les Édith Piaf de ce monde n’habitent plus sous les combles de Paris. Cette extraordinaire cité lacustre a été soulagée, depuis belle lurette, de toutes ses populaces. Désormais, une pléthore de parvenus, de promoteurs et d’investisseurs étrangers hante les lieux de celle qui fut, jadis, la capitale européenne de la culture et des droits de l’homme.

Comble de l’aberration, Paris, havre des profiteurs et autres bobos caractériels, est envahie, depuis peu, par des hordes d’immigrants clandestins qui s’y sentent chez eux, volant, intimidant et détruisant tout ce qui leur tombe sous la main. Un peu à l’instar des tristement célèbres «invasions barbares» qui ont dévasté la Rome impériale, il semble que la Ville lumière soit la proie d’une forme de liquidation en mode accéléré de son patrimoine et de tout ce qui constituait sa légendaire beauté. Il est minuit moins cinq.

La France n’a pas besoin d’un renouveau politique. La France a besoin d’une nouvelle révolution. D’une authentique révolution qui ne sera pas celle des prétendues «lumières», mais qui témoignera de la volonté de toutes ses constituantes de changer le cours des choses et, chemin faisant, de faire obstruction à la barbarie sans NOM des bureaucrates de Bruxelles. La France a besoin d’un nouveau général de Gaulle. Et, par voie de capillarité, la France a besoin du Québec et … vice versa!

Un lien:

patricehansperrier.wordpress.com

Squared

Patrice-Hans Perrier181 articles

  • 203 525

Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com





Laissez un commentaire



15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2014

    Mon travail se limite essentiellement pour le Québec et les Québécois.
    Les liens que j'envois sont pour informations pour voir ce qui se passe ailleurs dans d'autres pays occidentaux, car la majorité des Québécois sont mal informés, désinformés ou tenus dans l'ignorance, etc...
    Le Québec ne fait pas exception au reste de l'Occident, car le chemin que le Québec a suivi est le même pour la majorité d'entre eux et regardez dans quelle situation ils se trouvent aujourd'hui.
    Tous les pays et les décideurs occidentaux essaient de ménager la chèvre et le chou, et au bout du compte, ils en sortent perdant.
    Je ne suis pas la seule personne a le dénoncer, j'ai mis plusieurs liens qui prouvent que des Norvégiens, des Français, des Canadiens, des Américains, des Québécois, etc.. le font pour réveiller leurs décideurs.
    Désormais, je ne reviendrai plus avec des liens sur vos articles, si c'est votre désir et si les autres auteurs son aussi de cet avis, ils n'ont qu'a le signifié a Vigile et il fera son travail.

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    30 juillet 2014

    Lison,
    pour qui travaillez-vous, pour quelle officine, qui vous paie ?
    quel est votre nom complet, pour de vrai ?
    je n'aime pas que des trolls à la solde d'obscures officines viennent polluer mes articles.
    je suis particulièrement ulcéré par vos propos provocateurs, démagogiques et contreproductifs.
    auriez-vous l'obligeance de m'oublier à l'avenir.
    merci et j'aimerais que l'équipe de Vigile fasse le nécessaire pour que vos commentaires ne viennent plus semer la confusion, l'hystérie et la démagogie dans la foulée d'articles pour lesquels je mène un travail sans répit.
    désolé.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2014

    Ce qui est paradoxal, c'est que nous vivons sous un régime de propagande le plus sophistiqué de l'histoire, le vrai pouvoir se trouve dans les médias, mais ils sont muets et se taisent ou sont biaisés.
    C'est internet, qui remet les pendules a l'heure avec la possibilité de pouvoir échangé sur les sujets interdits.
    La France se détériore rapidement.
    IMMIGRATION, Islam; Vers une guerre civile en France?
    Un extrait;
    Dans un précédent article (« La Troisième guerre mondiale : prédictions ») j‘avais évoqué, dans un scénario d’embrasement global, et une possible guerre civile ethnique en France :
    « L’immigration massive en Europe (surtout de l’Ouest) sous la bannière de l’islam va progressivement dériver vers une guerre civile ethnique. L’incapacité de l’Europe à endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique continentale en explosion démographique débouchera inévitablement sur un conflit majeur.
    La présence en Europe de très fortes masses de manœuvres jeunes, d’origine arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec une minorité formée militairement et voulant en découdre dans un djihad d’émeutes insurrectionnelles et de terrorisme, sera le facteur déclencheur d’une spirale incontrôlable. »
    Penchons-nous sur la probabilité de ce scénario....suite.
    http://www.gfaye.com/immigration-islam-vers-la-guerre-civile-analyse-polemologique/
    http://se-preparer-aux-crises.fr/la-guerre-civile-se-rapproche-a-grands-pas/
    État de guerre a Paris.
    https://www.youtube.com/watch?v=YnErARKvIRk&feature=youtu.be

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2014

    Une entrevue, d'un officier du renseignement d'une grande nation.
    "Oui, le décline de la France sert nos intérêts, et nous y aidons"
    J'ai retrouvé ces deux articles pertinents, que j'avais déjà lu.
    Mais, très effrayants et épeurants de par leurs contenus.
    Je vous les transmet, pour que vous puissiez en prendre connaissance.
    Je n'ai pu identifier de quelles nations l'officier du renseignement faisait parti, dont l'auteur parlait.
    http://www.euro-reconquista.com/site/spip.php?article102
    http://www.euro-reconquista.com/site/spip.php?article104

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2014

    Bonjour Patrice
    Encore une fois, tu fais preuve d'une maîtrise très juste de l'actualité; tu n'auras qu'à compléter le tout avec les commentaires de E. Michael Jones sur le "riba", attribut et fondement du capitalisme anglais depuis Adam Smith, Malthus et Darwin. L'argent est toujours stérile et l'Occident est en errance, ayant renoncé à sa fécondité
    Joseph Blain

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2014

    Bravo, bel article réaliste sans complaisance pour les cousins. Le déclin de la France a commencé par la révolution. Faut lire la vie des gens avant la révolution pour comprendre l'histoire.
    merci

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2014

    Un dissident Russe, M. Vladimir Bukovsky, met en garde les pays Européens, contre L'Union Européenne, il dit que c'est un monstre qui doit être détruit, avant que cette association détruise leurs pays.
    http://www.euboco.eu/fr/page4/temoignages/vladimir_bukovsky.php

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    16 juillet 2014

    Les autorités de Bruxelles s'occupent de façonner des directives et autres projets législatifs qui concernent la liberté d'expression, le droit à l'information et Internet:
    http://guerre.libreinfo.org/quiestqui/institutions/union-europeenne/165-secretes-reunions-pour-controler-le-web.html
    Je recommande à tous la lecture de cet article, rédigé dans un français approximatif, soit, fort instructif et allez cliquer que quelques-uns des liens proposés en bas de page dudit article.
    Il y a tellement de chose à dire sur la construction de cette Tour de Babel que constitue l'Union Européenne.
    N'oublions pas que l'UE n'est pas l'Europe ... l'Europe existe depuis Charlemagne.
    En espérant avoir le plaisir de lire vos commentaires à tous à la suite de mon article, un papelard sur lequel je me suis penché 6 heures durant.
    Que vive la France !
    p.s.: le professeur Pierre Hillard est certainement le plus grand spécialiste au sein du monde francophone en ce qui concerne toutes les questions rattachées à la genèse de la construction européenne, au mondialisme comme idéologie et aux réseaux d'influences du monde anglo-saxons et leurs ramifications atlantistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2014

    Le déclin de la France remonte à 1870. C'est le choix des capitalistes français en particulier dans la sidérurgie de capituler devant l'Allemagne et après 1945 devant les États-Unis.
    Cette politique désastreuse pour les peuples a mené à deux guerres mondiales et constitue une condition non pas de "réconciliation" entre les peuples mais de guerre permanente.
    C'est ce qu'explique Annie Lacroix-Riz dans Les arrière-pensées de la réconciliation franco-allemande et dans dans l’ouvrage Le choix de la défaite.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2014

    Bonjour,
    tout ceci est exact et je ne sais pas ce que notre pays sera devenu dans 20 ans.
    Merci à l'auteur en tout cas.
    Que vivent la France et le Québec libres !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2014

    Il me semble que ce n'est plus la France influente et fière du temps du général de Gaulle.
    Mais c'est partout pareil. La décadence a gagné tous les pays. Notre monde est en train de s'éteindre tranquillement comme pour donner raison aux Nostradamus, Malachie et autres qui ont prédit la fin des temps pour notre époque, issue qui semble se concrétiser de plus en plus.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2014

    Nous assistons, témoins presque sans ressources, à la destruction de nos civilisations occidentales. Sous l'emprise des médias qui ne travaillent qu'à l'endormissement des populations par la désinformation, les mensonges officialisés. Les divers états du globe sont en voie de se faire rogner petit à petit par le gros capital, les banquiers et les monstrueuses multinationales. Ce programme de mondialisation effrénée, a été concocté autour des années 1790, et les grandes familles banquières comme les Rotschild, s'approprient peu à peu la planète en appauvrissant tout le monde. L'extraordinaire article de M. Patrice-Han Perrier nous a dépeint la situation catastrophique où surnage la France mais elle n'est pas la seule. Les médias font élire des malfrats partout où il y a encore des élections dites libres. On fait croire aux gens qu'ils ont encore un certain pouvoir. Il n'existe plus aujourd'hui de pays démocratiques.
    La méthode utilisée pour conquérir le monde porte un nom mais je ne peux ici l'utiliser. Je ne serais pas publié et je serais encore une fois traité d'antisémite. Dans cette méthode, il est très clairement spécifié que les états comme tels devront disparaître, les langues nationales deviendront des patois régionaux, c'est l'anglais américain qui prendra le relais. L'instruction dans les écoles et les universités sera affaiblie, on enseignera presque plus l'histoire. Seules, les matières qui serviront au service du système seront enseignées. Les cultures générales seront en voie de disparition. Nous le constatons dès aujourd'hui. Les services sociaux des différents pays seront privatisés ou carrément abolis. Chez-nous, le triumvirat des trois gros bandits/docteurs nous en donne un avant goût amer. On veut vendre Hydro-Québec et éventuellement les Caisses Populaires Desjardins, Monique Leroux, la présidente s'efforce d'atteindre ce but par l'obtention d'une charte fédérale. On ne règle pas le problème des urgences dans les hôpitaux pour faciliter la venue de cliniques privées, ce sur quoi travaille depuis quelques années Philippe Couillard. La liste est interminable.
    Si la pratique démocratique ne peut plus rien faire pour arrêter ce mouvement mortifère, comment pourrons-nous y arriver?...ou faut-il se résoudre à mourir à petit feu car il est dans les plans du système de faire disparaître 75% de la population de la planète. Par quel moyen?...des catastrophes dites naturelles ou de réelles pandémies provoquées comme l'ont été le SIDA ou des guerres nucléaires? Pendant que des villes, des états sont en faillite et qu'une grande partie de la population crève de faim, les USA dépensent des milliards pour concocter des armes destructrices de plus en plus puissantes. Pourquoi? Ce sera l'hécatombe dans ce pays si la situation perdure et pendant ce temps, ici, au Canada, Harper lèche le c...les bottes d'Israël. Pourquoi? Posez-vous la question et vous aurez la réponse. Il existe actuellement environ 100 villes souterraines dans le monde prêtes à accueillir les super riches quand viendra le temps d'éliminer les populations. Je ne voudrais pas avoir 20 ans aujourd'hui.

    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2014

    Violences à Paris
    Ottawa s'inquiète pour la sécurité des juifs.
    Le gouvernement conservateur de Harper avec son ministre des affaires étrangères fanatique John Baird déraille complètement cette fois-ci. Va t'il exigé que la gendarmerie utilise des drones et des missiles contre les manifestants?
    http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2014/07/20140714-192442.html

  • André Lefebvre Répondre

    14 juillet 2014

    Merci Patrice Hanz Perrier.
    J'aime énormément le Français que je peux rencontrer sur la rue; il est de mon sang et réagit presqu'aux mêmes stimuli.
    Par contre, et cela est surprenant de la part d'un Québécois, je perçois l'influence anglo-saxonne qui fait qu'aujourd'hui, ce qui intéresse l'autorité française au sujet des "Lumières", c'est strictement le prix des ampoules.
    Heureusement que le peuple possède encore certains de ses repères. La question est: Combien leur en restent-ils?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2014

    Excellent article en ce 14 juillet. Plein de cette lucidité alimentée par de solides connaissances et très bien écrit en plus. D'un auteur dont les idées évoluent, me semble-t-il, et que j'aimerais voir intervenir plus souvent ici. Un modèle. Cet article témoigne d'une fine compréhension de la France d'aujourd'hui, de l'Europe et du Québec. Je n'ai rien à redire si ce n'est ce passage à propos de Bachar Al Assad qui n'est pas président «sortant» mais président récemment réélu de la Syrie. Et pour cause !