Chers amis du Québec,
Pour la première fois de son histoire, Vigile a atteint son objectif de financement; mieux, il l'a dépassé de 10%! Merci infiniment!
Cela veut dire que le mouvement souverainiste québécois se maintient à bonne hauteur. Il est loin de péricliter, comme le clament les fédéralistes de GESCA->20341],[ ceux-là même qui vantent la croissance de leurs tirages alors que tout le monde sait qu'ils sont en perte de vitesse.
Non seulement le mouvement se maintient, mais il s'approfondit et se multiplie.
Sur Vigile, de nouvelles figures apparaissent et y apportent la richesse de leurs contributions qui viennent s'ajouter aux efforts des chroniqueurs réguliers et aux commentateurs prolifiques de la Tribune libre.
Ailleurs, d'autres sites apparaissent et mettent en évidence d'autres aspects de notre lutte nationale.
Nos adversaires n'en finissent plus d'annoncer la mort de notre projet, mais sont incapables de s'empêcher d'en parler...
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Pour certains militants, les choses stagnent et laissent planer la menace d'un affaissement général. Notre nation serait aux prises avec des contraintes si énormes qu'elle n'en sortirait pas vivante, à court terme.
Effectivement, la conjoncture actuelle n'est ni simple, ni facile. La langue française est menacée, l'immigration pose un défi gigantesque - c'est toute la stratégie d'intégration républicaine qui est mise en cause. Dans ce domaine, notre intérêt national est véritablement négligé, voire bafoué par un gouvernement fédéraliste corrompu et ouvertement anti-québécois par son multiculturalisme et son bilinguisme, deux politiques visant la dilution de notre conscience nationale.
La scène nationale montre des signes de gangrène qui entraîne des craquements inquiétants dans l'édifice démocratique - la société commence à mesurer son impuissance devant les menées criminelles qui détournent nos ressources, épuisent nos réserves, détruisent notre société. Le bien commun disparaît dans les brumes de l'imposture politicienne et dans les marécages des réseaux criminels qui la soutiennent.
La conscience nationale cherche ses repères. Elle sait bien que la rhétorique mise en place dans les médias contrôlés par les abuseurs publics et les parasites en tous genres n'a d'autres objectifs que la domination - maintenir l'autre dans son infériorité, sa dépendance, son échec. Mais, la fabrication d'une conscience renouvelée, enracinée dans les nouvelles réalités, ne se produit pas instantanément; cela demande du temps, de l'énergie et des efforts.
Par ailleurs, la conjoncture, depuis une décennie, met l'accent sur des enjeux internationaux, mondiaux - environnement, terrorisme, crise financière du capitalisme mondial, pandémies factices ou non, corruption généralisée, épuisement des systèmes de contrôle démocratique. Ce contexte se prête mal au processus de libération nationale.
Enfin, s'ajoute à ces contraintes le fait de la concentration et de la convergence des médias dans les mains fédéralistes et capitalistes dont la moralité apparait de moins en moins évidente aux citoyens.
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Tout ça pour dire que nous ne devons pas désespérer. Ni renoncer. Il nous faut être réalistes et comprendre que la tâche est complexe, longue et difficile. Mais que la force qui la soutient et l'énergie qui l'anime ne relèvent pas de la conjoncture, du passager, du superficiel. Cette force et cette énergie sont celles de l'Âme québécoise. [Une tendance naturelle à persister dans l'existence. Le vouloir-vivre!->24168] Et ce ne sont pas les plombiers de GESCA qui vont décréter la fin ou l'épuisement de cette énergie.
Notre combat est noble! Notre situation est périlleuse. Mais notre volonté est ferme et NOUS, enracinés ici depuis des générations ou venus d'ailleurs plus récemment, NOUS sommes résolus à défendre notre existence, à défendre cette "expérience québécoise" en Amérique du nord, cette histoire continuée d'une société française et social-démocrate.
C'est ce que Vigile entend poursuivre après 14 ans de lutte. Et cette lutte se poursuivra grâce à votre soutien financier et à votre collaboration de tous les instants.