À la suite de Richard Le Hir, je me permets d’ajouter humblement mon p’tit grain d’sel à son invitation à souscrire au financement de Vigile en vous racontant cette petite histoire…
Il était une fois, sur un immense terrain occupé par des arbres centenaires et enracinés profondément, un arbuste qui fut planté à l’initiative d’un homme, imbu de l’idée de le voir grandir dans toute sa vigueur et sa spécificité.
Avec le temps, l’arbuste crût grâce aux bons soins de cet homme déterminé qui contemplait à chaque printemps l’éclosion des bourgeons, alimentés par un sol bien engraissé, par les pluies bienfaisantes et les rayons de soleil générateurs, suscités par l’engouement de celui qui l’avait planté.
Après plusieurs années, l’arbuste devint un arbre grâce à la ténacité de son créateur qui, avec confiance et fierté, continua résolument l’entretien de son arbre, respectant religieusement la tradition qui avait contribué à sa croissance, à savoir un entretien rigoureux et respectueux de son essence.
Contre vents et marées, l’arbre continua son ascension, malgré l’apparition impromptue de quelques branches plutôt sinueuses lui conférant, somme toute, une couleur tout à fait particulière par rapport à ceux qui l’entouraient.
D’autres arbres émergèrent des terres non loin de lui, plantés par des présumés horticulteurs mais, année après année, la cime de l’aîné dominait, bien assise sur un tronc robuste, généreusement nourri par ses racines.
Même si certains printemps se montraient moins généreux, notre infatigable horticulteur persista à lui prodiguer les soins nécessaires, malgré certains différends, autour de lui, sur les moyens à utiliser pour maintenir sa vigueur.
Puis un jour, les présumés horticulteurs, poussés par la jalousie et l’envie, ont tenté malicieusement de mettre fin aux jours de l’arbre gigantesque qui commençait à porter dangereusement ombrage à la croissance de leurs propres arbres.
Heureusement, grâce à la persévérance de l’horticulteur et la collaboration de l’équipe de fidèles assistants qu’il s’est adjointe avec les années, l’arbre, fièrement et avec droiture, réussit encore aujourd’hui, malgré la tourmente provoquée par les attaques répétées de ses dénigreurs, à continuer d’accueillir des milliers d’oiseaux sur ses branches et à se maintenir, dans toute sa majesté…à la hauteur de son histoire!
Henri Marineau
Québec
Une invitation toute personnelle à souscrire au financement de Vigile
Vigile...un arbre à la hauteur de son histoire
Vigile
Henri Marineau2101 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
Cliquer ici pour plus d'information
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Serge Jean Répondre
29 avril 2012Excellent, très beau et juste.
J'étais caché comme un oiseau sur une branche dans l'arbre et je vous écoutais.
Un jour,le beau jour, du pique-nique de la nation sous l'arbre vénérable du pays.
Jean