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Le Québec est dans la position peu enviable de mener une lutte de survie dans la guerre plus élargie qui est menée contre la planète et l'humanité par l'esprit du gain.
Notre passé de colonisé, duquel nous ne nous sommes pas affranchis, et les attaques du gouvernement Charest, et maintenant de Harper, qui tentent de nous remettre à notre place dans un Québec des années trente, nous permettent de comprendre mieux que quiconque les enjeux du rouleau compresseur de la mondialisation.
Le fait que nous fassions partis du premier monde nous protège des abus meurtriers perpétrés dans le tiers-monde, mais, outre cette différence, nous vivons une même réalité où la richesse commune est dispensée par une autorité dictatrice dans le but de départir celle-ci de ses propriétaires légitimes. Nous n'avons qu'à prendre l'exemple des hydrocarbures qui, jusqu'à dernièrement, appartenaient au peuple et qui, par une série de décisions opaques, ont abouti dans les mains d'entreprises privées nabotes dont les ficelles semblent être tirées par un tiers parti à l'identité autant opaque pour ne pas dire vaseuse.
L'attaque massive orchestrée contre le Québec, dont certains identifieraient la mise en place au lendemain du référendum de 95, est quelque peu différente de celle opérée par les atlantistes sur leurs propres populations. À la différence des pays occidentaux, aux frontières établies, ciblés par les mesures d'un fascisme financier de conquête, la situation au Québec est particulière du fait qu'elle met en péril notre capacité et nos moyens à nous définir comme nation.
Sous M. Charest, nous devons combattre l'agenda néo-libéral qu'il pratique pour le compte de l’idéologie supérieure de la mondialisation. Sous M. Charest, nous devons aussi nous défendre contre sa mission messianique de Capitaine Canada par laquelle il justifie tous ses écarts de conduite, plausiblement illégaux, et certainement contraire à son serment de député et de Premier ministre dans la gestion, en bon père de famille, de l'état, tel que prescrit dans nos lois. La pratique acceptée du détournement illégal, immoral et criminel de la fonction gouvernante sous prétexte de l’intérêt supérieur à long terme s'appelle le "Mensonge Honorable". Dans ce cas-ci, il faut mettre l'expression au pluriel.
Ainsi, comme tout régime autocratique trop longtemps en place, la complaisance aura peut-être comme résultat pour le PM, une fin de carrière qui se sera enfargée dans les fleurs du tapis de l’éducation. La question reste à savoir s’il nous aura offert une souveraineté à 50 sous.
Une politique à 50 sous
La pratique acceptée du détournement illégal, immoral et criminel de la fonction gouvernante sous prétexte de l’intérêt supérieur à long terme s’appelle le "Mensonge Honorable".
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
4 mai 2012LEs Québécoises et les Québécois veulent-ils laisser
leur porte monnaie et leurs impôts entre les mains des magouilleurs comme les libéraux qui s'aquoquinent avec la racaille.