C'est seulement au Québec qu'on peut vivre en francophone, et encore là...

Une journée dans la vie d'un futur assimilé québécois

Ailleurs au Canada, on vit déjà en assimilé à l'anglais

Tribune libre

Nos cousins Franco-Canadiens n'ont plus de franco que le nom. Car dans la réalité quotidienne, leur environnement fonctionne uniquement en anglais. Ils vivent en immersion totale dans un milieu totalement anglophone, comme un Polonais, un hindou ou un Italien le font.


Ontario, langues maternelles parmi les non-anglos, 2006
À quoi peut ressembler un horaire quotidien typique hors-Québec?

8h réveil à la radio anglaise
8h20 déjeuner en lisant le journal anglais
9h à 5h journée de travail en milieu anglais
midi resto anglais
5h15 arrêt à la garderie anglaise, à l'épicerie anglaise, au club vidéo anglais
soirée: télé anglaise, internet anglais
Le français n'apparaît plus qu'une vingtaine de minutes pour raconter sa journée à l'heure du souper...


Répartition géographique des communautés francophones, Colombie-Britannique
Être francophone et vivre en français implique un nombre minimal d'heures passées dans cette langue chaque jour, au moins la majorité du temps, sinon on n'a de francophone que le nom, pas le vécu.


Répartition des Acadiens des Maritimes
Si ici-même au Québec votre propre emploi du temps commence à ressembler dangereusement à celui-ci, posez-vous des questions. Vous êtes sans doute en voie d'assimilation sans même vous en rendre compte.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2011

    Sur-Titre ironique, ou quoi?...
    Vivre en francophone!...
    Je sais, on parle francophone, en enseigne le francophone, on vit donc en francophone, just to have lot's of fun!
    Le mot-même "français" est mort! Il irriterait l'autre.
    Mais le petit Prince William aura mal aux oreilles l'été prochain, comme son petit papa quand il est venu vérifier si nous parlions encore français!