Quand je parle de gibelotte, je ne parle pas de ce délicieux mets de Sorel ni du ragoût de lapin du nord de la France mais bien du climat politique actuel au Québec où l’on trouve de tout sauf un ami. Si nous avions des élections maintenant, au provincial, que retrouverions-nous en lice? Où pourrait-on fixer notre choix? Un gouvernement libéral où la pourriture est devenue sa marque de commerce, même hors de nos frontières à notre grande honte, un Parti Québécois dirigé par une nymphomane de la politique à l’ancienne qui multiplie les gaffes par le nombre d’électeurs potentiels qui diminuent comme peau de chagrin, Québec Solidaire qui n’a qu’une seule personne crédible à présenter sans non plus savoir si c’est un autonomiste ou un provincialiste et ce malgré les prises de position courageuses qu’il a prises récemment. Le Parti Indépendantiste qui a fait un bref feu de paille il y a quelques années et qui ensuite, s’est, à tout point de vue pratique, évanoui du paysage politique. Le CAQ, présidé par un transfuge du P.Q. qui multiplie les nullités fédéralistes co-présidé par un affairiste reconnu, poussé par Paul Desmarais qui ne peut plus pour longtemps compter sur son poulain pourri, actuellement à empester ce qui reste du gouvernement et de la province. Que nous reste-t-il? Quelques indépendants et un parti récent qui a à offrir le programme le plus honnête et le plus logique, ce que l’on a plus vu depuis longtemps. Il y a cependant un hic. Craint par tout ce qui se fait ici d’oligarques profiteurs, prédateurs et de pourris, il est littéralement boycotté par les médias ( qui leur appartiennent ) ce qui fait que Jean-Martin Aussant est le grand méconnu de cette histoire. Il faut aller sur les médias sociaux pour connaître son message ou carrément sur le site de l’Option Nationale.( www.optionnationale.org )
Je ne me souviens pas d’avoir jamais vécu une période où le mensonge était étatisé à ce point, où l’on ne peut plus se fier à personne tellement les vérités ont été foulées au pied par Charest-la-matraque et ses hommes de bras et femmes de pieds en se foutant éperdument des lois exceptées les leurs, en se foutant totalement de quelque éthique que ce soit. C’est, à tout point de vue pratique, le retour à l’âge de pierre où la massue était reine. Aujourd’hui, nous appelons ça une matraque, ça sert à la même chose et ça ne demande pas plus d’intelligence.
Parlant de matraque, j’ai, il y a quelques temps, complimenté la police de Terrebonne pour la civilité et la qualité de leurs interventions contrairement aux policiers de Montréal, la SPVM. Je dois retirer ces propos car, hier soir, à Terrebonne, dans le quartier Bois-des-Filion, à la fin du spectacle de la St-Jean, les policiers de Terrebonne ont assailli une foule pacifique et ont, à l’instar de Montréal, provoqué d’importants désordres jouant de la matraque sur tout ce qui bouge. Pour être sûr d’impressionner la galerie et faire ‘’peur au monde’’, ils ont fait venir la SQ, et ensuite, six à sept voitures de patrouille de Laval sont arrivés toutes sirène hurlantes, comme s’il y avait eu urgence. Ils ont demandé aux gens de partir et après, ils ont bloqué les rues pour empêcher quiconque de retourner chez eux. Ils ont fini ce qui avait un été une joyeuse soirée pacifique de la fête nationale, en horreur et en violences gratuites à l’instar de leurs confrères débridés sauvages de Montréal.
En tant que citoyen de Terrebonne, je suis extrêmement déçu. Il serait intéressant de connaître la personne qui a donné des ordres. Qui avait intérêt à faire de la provocation et de la violence ainsi?
Ivan Parent