D’entrée de jeu, personne au Québec ne remet en question le caractère barbare de la tuerie de six victimes du 29 janvier 2017 à la grande mosquée de Québec, et quelle que soit l’adhésion religieuse des victimes, les Québécois auraient condamné vertement un acte d’une telle cruauté.
Toutefois, dans le cas des islamistes morts dans cette tuerie, force est de constater que les conséquences ont pris une ampleur telle que les Québécois se sont vus pressentis comme des islamophobes, alors que, dans la réalité, le geste a été posé par un détraqué.
À tel point qu’est ressurgi de ce brouhaha un climat tel que l’islamophobie est apparue non seulement sur les lèvres des islamistes mais aussi dans certains médias qui se sont servis de ce triste événement pour instrumentaliser une sorte d’islamophobie systémique ayant envahi le Québec.
En somme, pour reprendre l’argumentaire de Djemila Benhabib, « les Québécois doivent s'excuser pour un crime qu’ils n’ont pas commis, demander pardon pour une faute morale dont ils ignorent la nature », et toute cette mise en scène à cause du geste fou d’un détraqué…Comme le dit si bien le proverbe bien connu, « une hirondelle ne fait pas le printemps ».
Henri Marineau, Québec
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