Médias

Une fixation pathologique

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La haine anti-Trump relayée complaisamment par les médias québécois gauchistes


Les chefs d’État ont tous leurs supporters et leurs détracteurs. Certains provoquent peu de réactions, d’autres suscitent les passions. Mais depuis 1945, aucun homme politique n’a causé autant d’émoi que Donald Trump.


Certes, Trump est atypique. Ses politiques enfreignent toutes les injonctions de la bien-pensance, sa rhétorique est déconcertante et ses tweets sont intempestifs.


Haine


Qu’il fasse l’objet de violentes critiques dans son pays, cela peut se comprendre. Après tout, il est le président des Américains. Mais la haine au vitriol dont il fait l’objet au Québec laisse perplexe.


Souvent, il suffit de prononcer le nom de Trump pour provoquer chez certains commentateurs des réactions d’une émotivité extrême, voire une crise d’hyperventilation difficile à maîtriser. Là, ils useront des pires épithètes pour qualifier le président et tomberont rapidement dans la surenchère d’insultes : fou, raciste, misogyne, débile, narcissique, menteur, etc. Aucun adjectif ne semble assez fort pour le discréditer. Même G.W. Bush était moins rudoyé !


Tout cela serait franchement comique si ce n’était pas aussi pathétique.


Que tant de haine soit cristallisée sur un seul homme, que tant de gens s’acharnent à discréditer le président d’un pays qui n’est pas le leur, et s’emportent pour des politiques qui ne les affectent pas, relève d’une fixation pathologique.


D’une part, bien que Trump ait ses défauts, il faut être déconnecté de la réalité pour rendre un seul homme responsable de tous les maux de la terre. Crise économique, violentes manifestations, crise sanitaire, crise environnementale, etc., tout serait uniquement de sa faute.


D’autre part, il faut être particulièrement naïf pour croire qu’il suffit de se débarrasser de Trump pour faire miraculeusement et instantanément disparaître tous les problèmes.


Ottawa


Les déclarations hyperboliques à l’emporte-pièce anti-Trump sont faciles. Mais on ferait mieux de regarder celui qui nous dirige à Ottawa. On comprendrait alors que les Américains n’ont rien à nous envier !




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