Contrairement à ce qu’il avait affirmé en début de mandat, à savoir qu’il ne toucherait pas au cours d’éthique et de culture religieuse, le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a finalement décidé de tirer la plogue sur ce cours controversé.
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Un cours qui associait toute critique de la religion à une forme de racisme.
Et qui enfonçait le credo multiculturaliste dans la gorge des enfants.
LES « EXPERTS »
Afin de savoir ce qu’on mettra dans le nouveau cours qui le remplacera, le ministère de l’Éducation organisera trois forums portant sur huit thèmes.
Participation citoyenne et démocratie, Éducation juridique, Écocitoyenneté, Éducation à la sexualité, Développement de soi et des relations interpersonnelles, Éthique, Citoyenneté numérique et Culture des sociétés.
Ouf !
Un peu plus, et on ajoutait « Art du scrapbooking » et « Anthropologie des tatouages »...
Le Ministère a demandé à plusieurs « experts » de piloter chacun des thèmes.
Pour le cours d’éthique, l’expert choisi est Daniel Weinstock.
UN DISCIPLE DE TAYLOR
Ce nom ne vous dit probablement rien. Daniel Weinstock est un « philosophe » québécois. Fondateur du Centre de recher-ches en éthique de l’Université de Montréal, ce disciple de Charles Taylor (le coauteur du rapport Bouchard-Taylor, qu’il a renié après avoir empoché 182 000 $ pour le rédiger, tout comme Gérard Bouchard a renié son rapport après avoir reçu 398 000 $ du gouvernement) enseigne le droit à l’Université McGill.
Weinstock, un multiculturaliste pur et dur, a toujours défendu le cours d’ECR. Non seulement ça, mais il a souvent tenu des propos ahurissants sur le « vivre-ensemble » et les accommodements raisonnables.
Un exemple ?
Dans une conférence portant sur la laïcité, qui s’est déroulée le 26 avril 2012 au Centre Saint-Pierre à Montréal (et dont vous pouvez lire la retranscription sur internet), Daniel Weinstock a proposé que des médecins québécois effectuent des « excisions symboliques » sur les jeunes filles.
Je cite :
« Nous faisons la circoncision des garçons juifs et musulmans. Est-ce que nous pourrions proposer à cette communauté de faire quelque chose qui aurait pour impact de n’imposer aux fillettes qu’une marque ?
« Pourrions-nous proposer cela à la communauté musulmane pour éviter le pire ? »
En d’autres mots : tout comme on permet aux héroïnomanes de se piquer en toute sécurité pour les protéger du sida, nous pourrions permettre aux parents qui le désirent de « marquer » les parties génitales de leurs fillettes sous la supervision d’un médecin payé par l’État.
Pensez-y deux minutes...
L’État québécois permettrait à des parents qui trouvent l’orgasme féminin diabolique de « marquer symboliquement » les organes génitaux de leur fille !!!!
De graver sur leur corps que leur sexe est sale ! Que leur plaisir est malsain !
Mais ça n’a rien à voir avec la circoncision ! Ce n’est absolument pas la même symbolique ! La circoncision ne nie pas le plaisir masculin ! Comment un « philosophe » peut dire de telles âneries ? L’État québécois accepterait le principe et l’idée de l’ablation du clitoris ?
C’est de la folie !
QUESTION
Et c’est ce gars que le ministère de l’Éducation a choisi comme « expert » en éthique ?
Monsieur le ministre Roberge... Vraiment ?