Un SLAPP de la CRAP ?

Tribune libre

Je crois utile de porter à votre attention le fait que la CRAP (Coalition contre la Répression et les Abus Policiers) m’adresse une mise en demeure assortie de menaces de poursuites judiciaires, dans ce qui me semble être une tentative désespérée, destinée à empêcher ma libre expression publique sur l'Affaire Villanueva. Cette intervention de la CRAP fait suite à la publication de mon texte « Des boucs émissaires » (http://bit.ly/9NSmZS).
Cette utilisation d’une stratégie de « poursuite-bâillon » (ou SLAPP : « Strategic lawsuit against public participation ») pour censurer l’expression citoyenne ne ne paraît pas être de nature à favoriser le droit du public à une information diversifiée sur l’Affaire Villanueva.
Selon moi, un point de vue progressiste sur le crime organisé devrait prendre en compte la double victimisation que subissent les citoyens des quartiers dits « défavorisés » :
--victimisation, marginalisation, exploitation par un système politique et économique dominant
--victimisation et exploitation sauvage par les entreprises du capitalisme d’en bas (mafia, Hells, Bloodz, Cripz, etc.)
C’est la prise en compte de cette double réalité qui permet de saisir l’ensemble des faits relatifs à l’Affaire Villanueva. Mais … il semble que cette analyse sociale dérange à ce point que la censure devient indispensable !
***
Il s’agit d’un débat qui me paraît essentiel, si on a à cœur la qualité de vie des citoyens québécois, et en particulier celle des membres des communautés ethnoculturelles du Québec.
C’est ma double formation de sociologue et d’anthropologue, mon implication sociale dans les quartiers « défavorisés » pluriethniques et mon travail de « terrain » dans les marges (skinheads (*), punks, Maras, Bloodz & Cripz), qui m’amène à être critique face à un certain type de « militance » tel que celui de la CRAP dans le contexte de l’Affaire Villanueva.
Il ne me semble pas pertinent de s’attarder ici dans les méandres des accusations de la CRAP à mon endroit. Cependant, je suis étonné du fait que l’on tente, par des menaces de poursuites judiciaires, de verrouiller un débat en laissant entendre que les cinq « témoins » du drame du 9 août 2008 (Affaire Villanueva) défendus par la CRAP seraient étrangers au monde des Bloodz. Je comprends que la CRAP, en militant pour que le système judiciaire de l’État canadien fasse une exception en s’abstenant de déporter Dany Villanueva, ait intérêt à minimiser l’implication de celui-ci (et celle d’autres personnes) avec l’organisation criminelle connue sous le nom de Bloodz (ou Blood Mafia Family à Montréal-Nord), mais cette tentative de me bâillonner n’est pas la meilleure façon d’arriver à ces fins.
Je rencontre chaque semaine, dans mes « terrains » de recherche, des citoyens, en particulier ceux issus de l’immigration, qui témoignent de la victimisation (climat de terreur, agressions physiques et exploitation sexuelle, prédations économiques de toutes sortes, etc.) qu’ils subissent de la part de groupes criminels organisés que des prétendus « libertaires » qualifient de « révoltés ». Pour moi, un engagement social responsable et progressiste consiste à manifester une solidarité concrète avec ces citoyens, déjà exploités et marginalisés, qui subissent une victimisation supplémentaire de la part du capitalisme d’en bas.
Je n’ai aucune propension à imposer mon point de vue, et je ne suis aucunement dépositaire de « La Vérité ». Cependant, devant la menace poursuites judiciaires,et compte tenu du fait que la CRAP dispose de multiples subventions (provenant entre autres d’associations étudiantes collégiales et universitaires…), dois-je en conclure à la nécessité de me soumettre à une navrante autocensure … ?
Yves Claudé – sociologue, militant antifasciste et anticapitaliste
(* : auteur principal : « Les skinheads et l’extrême droite », Montréal, VLB)
ycsocio[ 4RK ]yahoo.ca
Montréal, le 6 mars 2010


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2010

    Si un policier n'a pu le droit d'accoster un gars comme Dany Villanueva sur la rue, a quoi sert la police !!! Et si pour manifester notre mécontentement tous et chacun pouvons s'en prendre au policier, qui va vouloir être policier !!! Vous voudriez quoi ?? Que le policier arrive avec un bouquet de fleurs et une boite de chocolat pour poser quelques questions et laisser la vermine leur cracher dessus.
    Un jour malheureusement, ces pauvres "innocentes victimes" (criminels) que vous défendez vont finir par s'en prendre a vos enfants, vos parents, votre famille en général (je ne le souhaite pas mais c'est pratiquement inévitable a voir le manque de fermeté de nos gouvernements) et a ce moment la vous serez heureux de voir les policiers intervenir, j'espère que ce jour la ils auront oublier tout ce temps ou vous leur crachiez dessus pour défendre ces criminels, mal élevés et sans aucun respect des lois et de l'autorité. Si le gouvernent avait des couilles et n'avait pas peur de perdre des votes cette affaire qui n'en ai pas une n'aurait jamais fait plus qu'un petit article dans les "faits divers". Si vous voulez parlez de profilage racial il est la... si Fredy avait été blanc, on en parlerait même pas, il aurait simplement jouer avec le feux et se serait bruler.
    Si ces gens avaient du "savoir vivre" ... il n'y aurait pas eu de mort.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2010

    Moi non plus je ne tiens pas particulièrement à polémiquer (une fois de plus) avec monsieur Claudé, mais son long commentaire m’oblige à offrir certaines précisions :
    * Il est inexact d’alléguer comme le fait ici M. Claudé que la CRAP véhicule une représentation de la société dans laquelle les policiers sont devenus « des « bourreaux » désignés à la vindicte populaire ». En réalité, le seul policier qui a été spécifiquement qualifié de bourreau par la CRAP, c’est l’agent Jean-Loup Lapointe, et ce, pour deux raisons : De un, parce qu’une ordonnance de non-publication interdit la diffusion de toute photo permettant de l’identifier, lui masquant ainsi le visage à l’image des bourreaux d’antan ; De deux, parce qu’il a effectivement tiré plusieurs balles qui ont troué la chaire de Fredy Villanueva, causant ainsi beaucoup de souffrance et la mort de ce dernier.
    * Je ne nierai pas que les slogans auxquels M. Claudé fait allusion puissent avoir été scandés devant le palais de justice. Cependant, je crois aussi me rappeler avoir entendu une variation du même slogan lors de manifs étudiantes ou de sans-emploi (ex : « Charest, le peuple aura ta peau » ou encore « Bouchard, au poteau »), et personne ne s’en était formalisé car tout le monde comprenait parfaitement bien qu’il ne s’agissait-là que d’un slogan irrévérencieux et non d’un appel au meurtre ou encore de menaces pouvant porter sérieusement atteinte à la sécurité d’un chef de gouvernement. Monsieur Claudé a le droit de trouver qu’il s’agit-là d’un slogan de mauvais goût. Chose certaine, le Service de police de la ville de Montréal ne prend pas à la légère la sécurité de l’agent Jean-Loup Lapointe. Au moins cinq gardes du corps l’accompagnent chaque fois qu’il se présente à l’enquête publique sur le décès de Fredy Villanueva. De plus, depuis octobre 2008, monsieur Lapointe a obtenu une dérogation lui permettant de porter son arme de service en tout temps après ses heures de travail. Dans ce contexte, l’absence d’accusations de menaces de mort à l’égard de ceux qui ont scandé des slogans contre l’agent Lapointe à visage découvert devant le palais de justice parle d’elle-même.
    * Monsieur Claudé peut bien citer de petits extraits triés sur le volet de certaines des nombreuses interventions qui ont été publiés sur le site internet du Centre des médias indépendant du Québec (CMAQ). Cependant, il se garde bien de préciser une chose : le collectif du CMAQ a lui-même demandé récemment à « …M. Yves Claudé qu’il cesse immédiatement d’écrire sur ce site que la famille Villanueva, la CRAP, ses membres et ses allié-e-s, sont complaisants ou sympathiques envers les Bloodz ou toute autre entreprise criminelle organisée, ou de quelque façon que ce soit « amis » ou « alliés » des Bloodz ou de toute autre entreprise criminelle organisée. » (http://www.cmaq.net/fr/node/39045#comment)
    * Monsieur Claudé joue sur les mots comme le font la plupart des avocats. Or, la lettre qu’il a fait publié dans La Presse suggère clairement que les militants de la CRAP, qu'il qualifie d'« antipoliciers », font parti des « «militants» antiétatiques et antipoliciers » qui sont en admiration devant « les exactions sociales des Bloods et autres entrepreneurs criminels ». Par ailleurs, la CRAP est le seul groupe qui est spécifiquement nommé dans la lettre de M. Claudé. De plus, la lettre de M. Claudé porte essentiellement sur l’affaire Villanueva et la CRAP est clairement identifié à la cause des Villanueva. C’est donc dire que « bon nombre » de lecteurs de La Presse ont nécessairement dû faire le lien entre la CRAP et les « Bloods et autres entrepreneurs criminels » en lisant la lettre de M. Claudé que ce quotidien à grand tirage a bien voulu publier.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2010

    @ Frédéric Picard
    Contrairement à ce que vous croyez, je me ne sauve pas devant les avocats et les tribunaux. Pour votre information, il y a quelques semaines, j’ai été invité à participer à un débat public à l’UQAM avec M. Claudé. J’ai accepté mais M. Claudé ne peut pas en dire autant. Monsieur Claudé viendra peut-être dire qu’il n’acceptera pas de débattre avec quelqu’un qui lui envoie une mise en demeure… sauf que l’invitation à débattre lui a été lancé AVANT l’envoie de la mise en demeure.
    Bref, je n’ai jamais eu peur de défendre mes positions devant M. Claudé ou quiconque d’autre. Sauf que quand on se permet d’utiliser un quotidien à grand tirage pour lancer des insinuations gratuites qui peuvent être extrêmement préjudiciables à l’égard de notre organisation, alors oui, je me permets de réagir.
    Par ailleurs, si vous croyez que la Fraternité des policiers et des policières de Montréal n’a jamais envoyé de mise en demeure, hé bien vous vous trompez. Voyez pas vous-même : http://www.cmaq.net/fr/node/27943

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2010

    @ Jean Bourque
    Il est parfaitement faux de dire que la CRAP appuie « systématiquement tout (sic) ceux qui ont des "problèmes" avec les policiers ». Nous n’avons jamais nié que Dany Villanueva a des antécédents judiciaires et nous n’avons jamais défendu les actes illégaux pour lesquels il a été condamné il y a plusieurs années.
    Cependant, nous constatons que les témoignages des agents Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte à l’enquête publique sur le décès de Fredy Villanueva sont en train de confirmer ce que nous disons depuis le début, c’est-à-dire : la police n’a jamais eu de motifs légaux pour intervenir à l’égard de Dany Villanueva dans le stationnement de l’aréna Henri-Bourassa, le 9 août 2008. En effet, les agents Lapointe et Pilotte n’ont jamais vu Dany Villanueva avec des dés dans ses mains.
    Par ailleurs, ce n’est pas Dany Villanueva, mais bien l’agent Lapointe qui a été le premier à employer la force physique durant l’altercation. Enfin, Fredy, ni aucun autre des jeunes présents, n’ont jamais frappé l’agent Lapointe pendant que ce dernier se trouvait par-dessus Dany, au sol. Pour toutes ces raisons, il est clair pour la CRAP que c’est l’agent Lapointe qui a été le véritable agresseur dans cette histoire.

  • Yves Claudé Répondre

    7 mars 2010

    Bien que je ne voie absolument aucun intérêt à polémiquer avec Monsieur Popovic, la « Mise au point de la CRAP » m’oblige à replacer les choses à l’endroit !
    La publication de mon texte « Des boucs émissaires » (La Presse, 26-2-2010; http://bit.ly/9NSmZS) me vaut une mise en demeure de la CRAP qu’il m’est difficile d’interpréter autrement qu’une tentative maladroite et désespérée de restreindre ma liberté d’expression. Monsieur Popovic prétend que ce texte contiendrait des « propos hautement libelleux et diffamatoires » à l’endroit de la CRAP …
    En fait, cette mise en demeure met en cause deux passages de mon texte. Le premier :
    « D'ailleurs, un bon nombre de ces «militants» considèrent avec admiration les exactions sociales des Bloods et autres entrepreneurs criminels, qui seraient selon eux des «révoltés».
    Contre toute évidence, alors qu’il n’y est nullement question de la CRAP, Monsieur Popovic affirme qu’il s’agirait d’« accusations » contre les « militants de la CRAP » !
    Le seul passage de mon texte où il est question de la CRAP est le dernier paragraphe dans lequel j’évoque « des fétichistes antipoliciers qui s'agitent sous la bannière de la CRAP ». Il est vrai que j’avais mentionné précédemment la navrante intervention de « pathétiques «manifesteurs» se répandant en cris haineux et en menaces de mort : «Lapointe, bourreau. Le peuple aura ta peau !» ». Ces faits documentés se sont produits lors d’une micro-manifestation (« Rassemblement contre le bourreau Jean-Loup Lapointe ») organisée par la CRAP le 3 février 2010 (cf. : http://www.mbetv.com/le-bourreau-de-fredy-villanueva). Si la CRAP s’estime « diffamée » par la mention de ces faits, doit-on en conclure qu’elle revendique et approuve ces proférations de menaces de mort ?
    Par ailleurs, le fait de véhiculer une représentation amplement déformée de la société et de ses structures de pouvoir, dans laquelle les policiers, devenus des « bourreaux » désignés à la vindicte populaire, constitueraient la force dominante de la société et la cause de tous les problèmes sociaux …, cela me paraît effectivement relever d’un fétichisme antipolicier. Ne s’étant pas officiellement dissociée de ces « fétichistes antipoliciers » présents à sa manifestation, la CRAP se place elle-même dans une situation propice à des amalgames dont elle me fait étonnamment le reproche.
    La prétention de la CRAP à l’effet que mon texte serait « diffamatoire » est donc sans fondement. Ce qui n’est pas le cas de certaines réactions à mon analyse de l’Affaire Villanueva, réactions qui m’inspirent d’ailleurs plus de compassion que d’indignation. En effet, d’aucuns, à défaut d’arguments, se répandent en allégations inqualifiables relatives à ma santé mentale, d’autres insinuent que mon comportement à mon travail serait douteux, et on ajoute sans la moindre ironie que mes interventions seraient rémunérées par les services policiers ! Monsieur Popovic se garde bien ici de mentionner sa participation à cette navrante et vaine opération discursive. Voici, parmi d’autres, deux extraits de sa prose … destinée à réfuter mon argumentation : « […] Moisissure de la pensée causée par une de moitié de cerveau rongée par des vers affamés qui restent sur leur faim. Sénilité avancée […] » (http://www.cmaq.net/fr/node/38424); « Monsieur Claudé doit avoir ses raisons de respecter à la lettre l’omerta à l’égard de ces forces policières envers lesquelles il ne trouve jamais rien de mal à dire. » (http://www.cmaq.net/fr/node/37495). Monsieur Popovic est donc très mal placé pour m’accuser de diffamation…
    En ce qui concerne le commentaire de Monsieur Popovic : J’ai effectivement utilisé le terme « amis des Bloodz », entre autres dans un texte où je déplorais l’absence de compassion de la CRAP pour les victimes du crime organisé. Quant aux « alliés du crime organisé », le texte auquel Monsieur Popovic fait référence (« Enquête Villanueva - Déterminante pour le crime organisé et ses alliés ! »; http://www.vigile.net/Enquete-Villanueva-determinante) ne mentionne aucunement la CRAP.
    Le fait est que mon analyse de l’Affaire Villanueva contredit amplement la thèse défendue par la CRAP, à l’effet que l’agent Lapointe serait un « meurtrier » qui aurait tiré sans raison sur des jeunes jouant dans un parc à un innocent jeu de dés. Que cette analyse soit portée à l’attention du grand public, voilà qui est intolérable pour la CRAP !
    Yves Claudé – sociologue
    ycsocio[@]yahoo.ca
    Montréal, le 8 mars 2010
    ***
    CRAP.lettre.v2
    ***
    LaPresse-YC(26-2-2010).1
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    LaPresse-YC(26-2-2010).2
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  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2010

    Quand la CRAP appuie la racaille qui s'attaque aux policiers, faut quand même pas s'étonner qu'ont puissent mettre en doute son "travail". Il y a sans aucun doute des "bavures policières" a l'occasion, mais en appuyant systématiquement tout ceux qui ont des "problèmes" avec les policiers vous perdez toute crédibilité. Vous utilisez exactement le même raisonnement que vous reprochez aux policiers depuis des années. Vous reprochez aux policiers de se protéger entre eux donc vous avez la merveilleuse idée de faire la même chose, coupable ou non coupable on prend position pour les minorités.
    Il faut cesser de crier au profilage racial a la moindre occasion. Les policiers ne sont pas la pour être nos amis, blanc, jaune, noire, rouge ou violet, il faut respecter les lois et être prêt a en assumer les conséquences si on choisi d'être un criminel. Ce que vous appelez du "profilage racial" est pour la majorité du temps du "profilage racaille" et n'a rien a voir avec la couleur de la peau.
    Il faut que les gens honnêtes dans les communautés se lève et prennent la parole sur la place publique pour démontrer qu'ils n'appuient pas les criminels comme Dany, Fredy (et n'essayez pas de me dire que Fredy était un ange... les anges ne sautent pas sur les policiers) et leurs petits amis.
    Ils nous faut beaucoup plus de M. Claudé de toutes les couleurs et nationalités.

  • Frédéric Picard Répondre

    7 mars 2010

    Monsieur Popovic a la couenne sensible ...
    On peut accuser la police de racisme de façon éhontée, mais lorsqu'on reçoit une critique, on se sauve et on pleurniche devant les avocats et les tribunaux ?
    Encore une chance que la fraternité des policiers ne boit pas la même tisane que monsieur Popovic ...
    Lorsque monsieur Claudé démontre que la CRAP (et les autres bien-pensants) mène un combat qui dégagerait une plus grande marge de manoeuvre pour les gangs de rues, il rend un profond service à la société.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2010

    Il est parfaitement faux de dire que la CRAP cherche à empêcher M. Claudé d’exercer sa « libre expression publique sur l’Affaire Villanueva ». En fait, la seule liberté de M. Claudé que la CRAP tente de restreindre, c’est celle de calomnier la CRAP. En effet, depuis plusieurs mois, M. Claudé répand un peu partout sur le web des propos diffamatoires à l’égard de la CRAP, alléguant sans l’ombre d’une preuve que les militants de la CRAP sont « les amis des Bloodz » et « les alliés du crime organisé » alors qu’il sait pertinemment bien que c’est tout à fait faux. Récemment, M. Claudé a décidé de porter sa campagne de diffamation à un autre niveau, en utilisant les pages d’un quotidien à grand tirage, soit La Presse, pour salir le nom de la CRAP, nous forçant ainsi à réagir par l’envoi d’une mise en demeure à son égard.