Étayé de tableaux et statistiques officielles irréfutables

Un livre choc : Le remède imaginaire, l'immigration ne sauvera pas le Québec

L'unanimité douteuse des journalistes et de l'élite pro-immigration ébranlée

Tribune libre


Le livre fort bien documenté « Le remède imaginaire, comment l'immigration ne sauvera pas le Québec » (paru chez Boréal) a créé une véritable onde de choc cette année dans tous les milieux que la question préoccupe, particulièrement chez les tenants de l'immigration massive qui en ont pris pour leur rhume, ou pour employer une expression bien de chez nous, qui ont mangé leur claque, bien leur en fit.

L'ouvrage déboulonne efficacement des dizaines de mythes entretenus sur la pseudo-nécessité de renouveler la population native par la venue massive de tiers-mondistes difficilement intégrables qui créent par leur nombre même un impact négatif sur le plan du chocs des cultures, des morales, du mode de vie et des coutumes, décousant la cohésion sociale nécessaire au bien-vivre ensemble.

Je ne m'attarderai aujourd'hui qu'à un seul des aspects abordés, le thème principal du livre.

Les auteurs démontrent clairement l'erreur la plus répandue et combien tenace selon laquelle l'immigration serait nécessaire au renouvellement des emplois dus à la population vieillissante.

Sur la place publique, cette fausse idée fait pourtant l'unanimité chez les journalistes et chez l'élite bien-pensante du haut de sa tour d'ivoire; ils ont même réussi à l'imposer au grand public grâce à un martelage répété, bien qu'elle soit sans fondement aucun (comme quoi il est facile de tromper en montrant toutes les apparences de la logique). Rien de plus erroné pourtant dans une telle assertion!

Mais par bonheur, la population, le bon peuple de chez nous, commence à le comprendre et à mettre en doute ce genre d'affirmations à la base multiculturalistes, fédéralistes et trudeauistes, dont l'application doctrinale et hélas constitutionnalisée ne peut qu'entraîner la fin inéluctable de notre nation si distincte.

Je cite la conclusion, p. 307 :

Économiquement et démographiquement, le Québec n'a pas besoin d'immigration.

Les Québécois doivent poursuivre le débat sur leurs politiques d'immigration et d'intégration, mais en mettant de côté cet argument une fois pour toutes.

Le vieillissement de la population est un problème réel, mais l'immigration est un remède imaginaire.

(fin de la citation)

Je ne saurais trop recommander la lecture de cet ouvrage sérieux, éclairant et posé qui dessillera les yeux les plus aveuglés et les plus partisans.
Pour consulter tous les tableaux:
http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/fr/recherches-statistiques/Immigration_Quebec_2005-2009.pdf
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale

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Réjean Labrie826 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    Monsieur Labrie,
    Quand une multitude d'ethnies se retrouvent sur le même territoire, le seul résultat tangible c'est qu'il y a lutte entre les ethnies pour l'obtention du dit territoire. C'est ce que l'on voit au Québec.
    Je dois dire que je comprends l'attitude des immigrants. Il s'agit d'un réflexe naturel. On veut d'abord le bien des nôtres, de notre famille, de notre ethnie particulière, de notre nation. Comme toute ethnie, leur but principal n'est pas de s'assimiler mais de préserver ce qu'ils sont en tant qu'ethnie. C'est tout à fait légitime, sain et naturel qu'ils pensent comme cela.
    Pour ces raisons, ils n’ont que faire du PQ et de la souveraineté que veulent pour eux les descendants des Français par exemple.
    Car ils croient que de toute façon, dans quelques générations, pas plus que deux ou trois, ils seront plus nombreux que les descendants des Français et des Britanniques réunis et que le territoire du Québec sera leur de toute façon et ils parleront anglais afin de pouvoir communiquer entre eux et de pouvoir occuper des emplois.
    Je suppose que c'est la principale raison pourquoi nos élites veulent beaucoup d'immigrants pour le Québec. Car chaque ethnie est d'abord concernée par ses propres intérêts ethniques.
    Ainsi, il devient très difficile d'opposer à l'élite un projet de société rassembleur pour empêcher l'élite d'établir une société basée sur les profits de quelques-uns comme c'est un peu le cas présentement.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    « Économiquement et démographiquement, le Québec n’a pas besoin d’immigration. »
    Ainsi, le Québec fermerait ses frontières? Je m'interroge donc sur les flux migratoires exacerbés par le colonialisme récent. Pourquoi les gens quittent-ils le pays où ils sont nés?
    Si ces pays étaient maîtres de leurs ressources - on ne parlera pas ici des réfugiés politiques -, leurs citoyens n'envisageraient pas l'immigration comme une chance.
    Qu'on le veuille ou non, le nombre d'immigrants ne cessera de croître et nier cette réalité - qu'on soit d'accord ou non - ne fera qu'accroître les tensions culturelles.
    Certes, l'intégration des immigrants pose problème. Cela ne signifie nullement que l'on doive se couper de cette réalité.
    Je suis tout de même assez d'accord avec les conclusions que vous énoncez à propos du mythe de l'immigration. Ne pourrait-on pas ainsi réfléchir ensemble sur la position à adopter dans un contexte où la précarité s'accroît partout sur la planète. Il ne faudrait pas tout confondre et emprunter des raccourcis dangereux.
    Finalement, merci de nous avoir proposé cette lecture sérieuse qui porte à la réflexion...