Un critique de l'immigration reproche à Mehdi Bousaidan et à la chaîne d'État d'avoir insinué qu'il était raciste.
Voici la ou les sources de cet article : Horizon Québec Actuel et Radio-Canada (« Entrevue avec l'humoriste Mehdi Bousaidan : Premier spectacle solo, Demain ») / Voici la source de la photo : Facebook
Alexandre Cormier-Denis, président d'Horizon Québec Actuel, a fait parvenir une mise en demeure pour diffamation à l'humoriste Mehdi Bousaidan et à Radio-Canada en raison de certains propos tenus à son égard sur le plateau de l'émission La soirée est (encore) jeune. M. Cormier-Denis estime que M. Bousaidan et le diffuseur public, par l'intermédiaire de l'animateur Jean-Philippe Wauthier, ont tout simplement dépassé les bornes lorsqu'ils l'ont ouvertement accusé d'être raciste.
Dans l'édition de dimanche, l'animateur a orienté la discussion avec son invité sur son passage à la première de l'émission de débat Zone franche diffusée sur les ondes de Télé-Québec où il était question de nouveaux arrivants. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'Alexandre Cormier-Denis participait également à ce débat, mais pour défendre une position critiquant l'immigration.
Jean-Philippe Wauthier a demandé à Mehdi Bousaidan si l'opinion défendue par M. Cormier-Denis pouvait s'expliquer par de « l'ignorance », un phénomène, qui, aux dires de l'animateur, aurait « marqué un peu plus le Québec des dernières années ou en fait des années précédentes ». Selon M. Bousaidan, M. Cormier-Denis « n'est pas un ignorant », ajoutant même qu'il était « très cultivé [et] très articulé ».
Après avoir envoyé cette « fleur » à M. Cormier-Denis, M. Bousaidan s'est cependant vite ravisé. « Si t'es cultivé et que t'as un problème avec l'immigration, c'est que t'es plus ignorant, t'es raciste. C'est que t'as choisi le combat de refuser l'immigration », a-t-il lancé. Sur un ton moqueur, l'humoriste a ajouté que cette « hargne » provenait peut-être du fait que le président d'Horizon Québec Actuel s'était fait « voler sa sucette en secondaire 2 par deux Pakistanais ».
Visiblement inspiré, l'humoriste a ensuite poussé l'audace jusqu'à alléguer qu'il était problématique que ces « gens-là » puissent véhiculer leurs idées grâce aux réseaux sociaux et « pourrir » les « ignorants » qui, selon lui, peuvent être comparés à des « pages blanches » pouvant être remplies de « propos haineux ».