J’aime bien, quand j’aborde un sujet, savoir de quoi je parle. Aussi me suis-je permis de voyager quelques minutes sur la toile pour découvrir à quoi correspond le sigle COP. Et voici ce que j’ai obtenu : « COP signifie « Conference of parties », les « parties » étant les signataires de l’Accord de Paris et de la Convention, à savoir 195 pays et l'Union européenne. Le double objectif de la COP est de faire le point sur l'application de la Convention et négocier des nouveaux engagements ».
Or, à cinq jours de la fin de la COP 27 qui se déroule en Égypte, certains signataires semblent s’engager sur un cul-de-sac eu égard à l’application de la convention de Paris en proposant de radier du texte de la Convention l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
De plus, les pays en voie de développement insistent pour qu’un mécanisme compensatoire puisse être établi en raison des effets dévastateurs des changements climatiques sur leur territoire alors qu’ils comptent en réalité pour les pays les moins polluants. Une proposition qui est loin, pour l’instant, de faire l’unanimité.
En réalité, la COP 27, dans l’hypothèse où elle continue dans la direction où vont les discussions, se dirige littéralement dans le mur en ce qui concerne le double objectif des COP tels que définis par la Convention. Ce ne serait pas le premier camouflet infligé par les pays plus nantis envers les pays en voie de développement, la demande compensatoire traînant dans le placard des COP antérieures depuis plusieurs années.
Enfin, au rythme où vont les divergences fondamentales, la COP 27, à l’image de plusieurs qui l’ont précédée, risque d’aboutir malheureusement en écran de fumée… et toute cette saga aux frais de millions $ de contribuables de tous pays confondus!
Henri Marineau, Québec
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