Connaissez-vous un autre pays que le Québec où un débat de société capital puisse soulever des prises de position aussi passionnées de la part des principaux acteurs politiques suite au lancement dans les médias d’un ballon politique alors même que le principal protagoniste, en l’occurrence le gouvernement, n’a pas encore défini la question en discussion de façon précise et qu’il existe encore moins de texte officiel à se mettre sous la dent?
C’est pourtant ce qui arrive depuis trois semaines dans le débat qui fait rage autour de l’éventuelle Charte des valeurs québécoises du gouvernement péquiste. Pendant que la première ministre Marois et le ministre Drainville, se plaisant à prolonger le suspense, distillent de l’information à doses homéopathiques, les chefs des deux principales oppositions, libérale comme caquiste, prennent position de façon formelle sur le contenu présumé d’un document fantôme.
Pendant ce temps également les médias sociaux, les éditorialistes, les chroniqueurs, les tribunes d’opinion (etc.) n’en ont que pour cette fameuse charte. Vraiment, c’est du surréalisme à la québécoise à moins que ce soit la fin des vacances qui provoque cette frénésie sociétale !
Du surréalisme à la québécoise
Un débat de société sur un document fantôme
Tribune libre
Paul Cliche76 articles
Membre fondateur du Mouvement pour une démocratie nouvelle et auteur du livre Pour une réduction du déficit démocratique: le scrutin proportionnel ; membre de Québec Solidaire; membre d’ATTAC Québec; membre à vie de la Société Saint-Jean Baptiste de...
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Membre fondateur du Mouvement pour une démocratie nouvelle et auteur du livre Pour une réduction du déficit démocratique: le scrutin proportionnel ; membre de Québec Solidaire; membre d’ATTAC Québec; membre à vie de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal.
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