Depuis des années déjà, les scientifiques mettent au point diverses puces sous-cutanées plus ou moins utiles. Celles-ci peuvent renfermer notre identité ou permettre de déverrouiller la porte de sa maison, de sa voiture ou donner accès à son bureau. Un concept qui – pour l’instant – a encore du mal à passer auprès du grand public, mais le projet du MIT pourrait peut-être se démarquer.
Le projet du Massachusetts Institute of Technology consiste en un carnet de vaccination sous-cutanée. Dans les faits, ce carnet de vaccination prendrait la forme de symboles placés sous la peau indiquant que la personne a bien reçu tel ou tel vaccin.
Le carnet de vaccination 2.0 du MIT ne consiste pas en une micropuce électronique, mais prend plutôt la forme de nanoparticules injectées sous la peau grâce à une seringue spécifique équipée d’un patch de micro-aiguilles de 1,5 millimètre de longueur.
Microscopique
Les nanoparticules sont composées de cristaux à base de cuivre d’une longueur de 3,7 nanomètres de diamètre. Celles-ci sont encapsulées dans des microcapsules de 16 micromètres. Ces nanoparticules sont totalement invisibles à l’œil nu, c’est pourquoi il est nécessaire d’utiliser un smartphone spécialement équipé pour pouvoir lire les informations fluorescentes.
Le dispositif du MIT est plutôt destiné aux pays en voie de développement où il est difficile de connaître les antécédents médicaux d’un patient et ainsi de le vacciner si nécessaire.
À l’heure actuelle, le procédé n’a pas encore été testé sur l’homme, mais cela pourrait changer dans un futur relativement proche.
Le MIT souhaiterait arriver à mettre au point un dispositif qui injecte à la fois le vaccin et les nanoparticules sous-cutanées indiquant que le patient a été vacciné.