Un appel à la raison et au courage politique

De la nécessité de freiner la «labeaumisation» du PQ

L'affaire Desmarais

Je me souviens… des foulards blancs, des grands appels à la responsabilité, à l’intégrité et à la transparence; ces maîtres mots de l’éthique publique. Je me souviens… des efforts maintes fois répétés, pour arracher au PLQ une commission d’enquête sur l’industrie de la construction, l’octroi des contrats publics et le financement des partis politiques.
Que reste-t-il aujourd’hui de ces appels, de ces efforts, après que le PQ eut donné son appui au maire de Québec, Régis ?
Par clientélisme politique, le PQ a plongé, tête première et yeux fermés, dans une véritable marmite d’eau bouillante. Pensant faire un bon coup dans la région de Québec, c’est tout le Québec qu’il s’est mis à dos. De cela, ses propres député-e-s peuvent témoigner. De cela, également, il se pourrait fort bien qu’il ne se relève pas, ou pas à temps. Car, chaque jour nous rapproche un peu plus de la prochaine échéance électorale.
Comment le PQ a-t-il pu imaginer faire un bon coup en soutenant les «labeaumeries» ?
Mardi dernier, Pauline Marois lançait, devant la Chambre de commerce de Québec : «Il faut arrêter de niaiser. Nous voulons une équipe de la Ligue nationale de hockey, alors agissons en conséquence.»
Citoyen-ne-s, je vous le demande, qui «niaise» ici ? Question légitime dans les circonstances, s’il en est une.
Au PQ, combien de temps encore la ligne de parti sera-t-elle maintenue ? Qui reviendra à la raison et fera preuve de courage politique ? Qui osera sortir des rangs et élever la voix pour défendre l’intérêt public et l’intégrité de nos institutions démocratiques ? Qui refusera le travestissement ?
Prédiction : personne…
Pourtant, la chose est importante. Les pays ne se créent et ne se bâtissent pas dans la lâcheté, mais dans le sillage d’exceptionnalité de quelques grands personnages, capables dans les moments décisifs de faire face.

Or, toutes ces petites lâchetés politiques nuisent au projet de pays. Toutes nous font douter de ce que nous sommes. Toutes nous font honte.
N’ayons pas peur de dire que le projet de pays doit résonner en nous comme une chose sacrée, que ni l’argent, ni le pouvoir, ni l’ambition ne doivent corrompre.
Que seul Québec solidaire, par son unique député, Amir Khadir, s’oppose à ce que l’argent des contribuables soit investi, à gros risques, pour les bénéfices privés d’un multimillionnaire, doit faire réfléchir. Car, si le solidaire est isolé à l’Assemblée nationale, sa position n’en est pas moins celle de millions de Québécois-es.
Que faut-il donc comprendre de tout cela, demandons-nous ? Que le PQ n’arrive plus à relayer les aspirations des Québécois-es ? Que le PQ n’arrive plus à lire quelle doit être notre voie ? Que le PQ prend à la légère ces éclats éthico-politiques qui indiquent l’état de notre conscience collective ? Autant de questions qui nous torturent, nous, souverainistes, et auxquelles nous nous refusons de répondre.
Toutefois, s’il faut le dire, disons-le : la patience des Québécois-es a des limites ! Ils l’ont suffisamment montré lors des élections fédérales : rien n’est acquis. Et une autre grande purge – cette fois au Québec – est possible.
Que Pierre Karl Péladeau soit une figure importante du Québec Inc. ne change rien à l’affaire. Qu’il soit souverainiste non plus.
Certes, à l’ère où la puissance et la concentration des médias ne sont pas de minces affaires, Quebecor est une pièce maîtresse de la stratégie de communication politique péquiste – particulièrement dans l’optique d’un nouveau référendum. Mais est-ce bien raisonnable de vendre son corps et son âme aux riches et puissants par allégeance politique ? Nous en doutons.
Actuellement, combien de député-e-s et de membres du PQ se mordent les doigts, tergiversent sur leur allégeance politique, pensent à commettre l’«inacceptable», et à franchir cette mince ligne, entre le «nous» et le «eux» – geste qui pourrait bien en faire des «traitres» ?
Mais faut-il seulement s’en étonner ? Puisque ce qui disparaît, dans ce qui prend maintenant toutes les allures d’un autre scandale provincial, c’est la crédibilité d’une option politique – le PQ –, désignée et présentée, depuis maintenant un moment, comme la seule susceptible et capable de prendre le pouvoir, et de rétablir le bon ordre dans la gestion des affaires publiques.
En matière électorale, les Québécois-es retournent donc à la case départ. Et «tout», en un certain sens, redevient possible – pour le meilleur et pour le pire.

Qui sortira plus fort de cette crise ? Quel parti capitalisera sur l’indignation populaire ? Lequel des différents partis réussira le mieux son positionnement stratégique en vue des prochaines élections ? Les réponses à ces questions seront cruciales, nous le constatons.
Est-ce dire que «tout» se joue ici ? Nous ne saurions le dire. Mais la conquête et l’exercice du pouvoir politique exigent la possession de l’autorité morale. C’est peut-être à ce chapitre que le PQ est actuellement le plus atteint.
Quoi qu’il en soit, il n’est pas trop tard pour retirer ce projet de loi, ou pour l’indiscipline et la dissidence. À moins que… le PQ participe de ce qu’il dénonce – une culture politique de la connivence et de la corruption.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2011

    Si on analyse bien les enjeux pour l'amphithéâtre et la venue des Nordic on est gagnant sur toute la ligne. Moi je pense que ceux qui veulent intenter des poursuites ne pensent qu'à eux même et qu'ils ont un agenda caché parce que le projet est payant pour la ville de Québec, pour le Québec tout entier et pour le PQ qui défend le dossier.
    Bravo au PQ enfin on avance par en avant avec des projets stimulants, surtout pour nous les jeunes!...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 juin 2011

    @ M.Gérald M-T,
    Vous avez raison, je ne me suis pas présenté: "O", c'est l'abréviation de Ouhgo, qui signe sous ce nom 101 textes répertoriés dans AUTEURS de Vigile. On y retrouve aussi une note biographique, qu'on nous demandait jadis de produire. Ce n'est plus le cas puisqu'elle est absente sous votre nom. Mais ça n'enlève rien à l'originalité de vos textes. C'est d'ailleurs pour faire place aux nouveaux talents, plus combatifs, que je ne produis plus que de brefs commentaires.
    Vous relevez ma mention à l'interlocutrice de Raymond Archambault, à la radio, que vous semblez connaître, mais vous oubliez de me rappeler son nom. Sans intérêt, mais vous insistez sur le fait qu'elle ne veut pas discuter, qu'elle repasse sa cassette. C'était le mot que je prêtais à Archambault, mais ça vous a échappé. Divergence de perceptions, il m'avait plutôt semblé que c'était lui qui haussait le ton pour la couper au milieu de ses phrases, à la manière, justement, de M. Bouchard si on le contredit, sans doute que de là m'était venu "cassettes poussiéreuses."
    Vous insistez aussi pour dire que Khadir est "religieux". C'est peut-être un petit côté qui manque à la masse qui cherche tant le "changement" au Québec et qui a renvoyé chez eux tant de politiciens récemment. Petit côté qui attire tant d'applaudissements à cet homme qui combat, presque seul, la langue de bois contre les complices de l'affaire Michaud, de Rousseau et la Caisse de Dépôt, la labaumisation du PQ, les richesses naturelles, l'aplaventrisme devant la monarchie… J'ai même conseillé au PQ, pour un éventuel rapprochement des partis, de prendre avis de cet homme qui est porté sur la vague, si on ne veut pas aller pleurer en boule avec Duceppe, déception pour nous tous, indépendantistes. Et en fin de compte, à la vitesse où s'éveille l'électorat québécois actuellement, on saura bien reconnaître le moment où Khadir se prépare à enfiler son turban, sa jaquette blanche et ses mules
    Enfin, relisez votre conclusion:" Réveillez-vous donc et constatez que vous êtes en train de vous faire ensolidariser par les mirages de pureté d’un obsolète parti de la gauche radicale. "… rien à envier à… "cassettes apprises par coeur comme le font les personnes endoctrinées par les mouvements MLF et autres partis radicaux".

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2011

    Moi ce qui n’impressionne, c'est le nombre de personne qui s'imagine qui n'y a que des profits et aucun risque pour le privé, dans cette affaire.
    Faudrait arrêter de s'en compter,Québec reste un petit marché pour une équipe hockey. Il va falloir que Québécor en mette beaucoup pour attirer des joueurs décents. Sans assistance de l'état, les possibilités d'avoir une équipe de hockey sont de 0%. Le marché potentiel ne justifie tout simplement pas l'investissement.
    De plus, il me semble que pour accueillir les jeux d'hivers, l’amphithéâtre était aussi une nécessité.
    Donc à mon avis, le véritable débat ne devrait pas être si l'état doit mettre de l'argent. Mais bien, combien il devrait en mettre.

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    4 juin 2011

    Je vous en conjure, il en est encore temps, relisez tous l'histoire de la Ville de Florence et du moine Savonarole entre 1492 et 1498. L'indignation morale que pratique Monsieur Khadir est un stratagème, de la poudre aux yeux, que vous n'êtes pas en mesure de reconnaître et qui sème l'indignation et fait des procès à tous les puissants pour libérer la voie au tyran en devenir qu'il est. Nicolas Paquet est un converti. Cette stratégie politique est efficace en terre du Québec si fertile à l'auto-flagellation et si pauvre en culture politique. Vous rendez-vous compte que jamais le Québec n'a été si près de l'indépendance et vous vous laisseriez détourner de la route par l'épouvantail de la pureté, la souffrance du moine Khadir qui condamne tous les leaders de notre société et en particulier les indépendantistes aux gémonies prêche la république théocratique en utilisant votre point faible.
    Quant à vous, Monsieur O qui ne se nomme pas, quand vous écrivez : "Son Parti (Khadir) n’est pas constitué de poteaux mais de militants allumés, comme cette dame hier chez Charette, qui a terrassé le nouveau Président Raymond Archambeault du PQ, embourbé dans des cassettes poussiéreuses." Vous auriez dû remarquer en l'écoutant que cette dame hier dont vous ne vous souvenez même plus du nom mais qui a l'habitude de porter les messages de QS ne discutait pas avec Monsieur Archambault elle récitait comme une perruche des cassettes apprises par coeur comme le font les personnes endoctrinées par les mouvements MLF et autres partis radicaux. Au point que c'en était ennuyant. Le moindre discours est étudié chez QS, mais le jupon dépasse toujours. C'était tellement pathétique que Christiane Charest a mis fin à l'entrevue.
    Regardez seulement Monsieur Khadir détourner les yeux lorsqu’il serre la main de Pierre Karl Péladeau, cela parle plus que 1000 mots (la photo a été publiée partout dans les journaux et on l’a aussi vu en vidéo-reportage à la télévision) : voyez comment il évite l’homme devant lui.
    Que Lucien Bouchard essaie de faire pleurer la galerie en demandant pour ses clients des compensations injustifiables on n'avait pas besoin de Monsieur Khadir pour savoir que c'était du théâtre. Lui et tout le monde le savait. Quelle occasion pour notre moine d'en faire tout un plat (comment résister à la possibilité de mordre une proie si facile) alors que le gouvernement n'avait qu'à dire NON ce qu'il fit de toute façon sans le prêche de Monsieur Khadir. Mais notre moine pathétique n'a pu résister à remonter en chaire encore une fois à cette occasion pour attiser son bûcher. Il tournait encore une fois les caméras vers lui. Même que le public en redemande. Le bûcher des vanités est maintenant allumé.
    Si vous voulez de la philosophie religieuse retournez à l'église mais ne faites pas du parlement un tribunal religieux. Le parlement élu a toute la liberté de faire ses lois. Je vois le jour où le moine Khadir à qui vous aurez remis les clés de l'édifice, et qui de votre projet de société aura fait sa dictature théocratique fera un procès à toutes les statues de pierre posées devant le parlement qui seront alors retirées une à une parce qu'un tel aura été riche, l'autre un mauvais exemple, le troisième un regard trop perçant : puisque d'opposants au régime Khadir encore debout il ne restera plus un seul.
    Comme à Florence les plus vertueux comme Pic de la Mirandole se rallièrent un temps à Savonarole voilà qu'un groupe de députés illustres du PQ éblouis par le prêche iraient jusqu'à saborder le seul parti politique qui soutient sans réserve l'indépendance du Québec. Quel crime ont donc commis les Labaume, Péladeau, Maltais et Marois ? Réveillez-vous donc et constatez que vous êtes en train de vous faire ensolidariser par les mirages de pureté d'un obsolète parti de la gauche radicale. Et lorsque vous aurez sabordé le navire et rejoint QS sous la férule du pur il ne restera plus d'autre alternative aux Québécois que le parti de Monsieur Legault.
    Les gens qui ne connaissent pas l'histoire sont condamnés à la répéter.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2011

    Je suis d'accord avec M. Rancourt.
    Il y a derrière l'affaire de l'amphithéâtre de notre Capitale nationale des enjeux cachés.
    Il y a du fédéralisme orangiste montréalais mercenaire rampant. On se croirait au temps du Régime anglais.
    Il semble bien que « diviser pour régner » soit l'adage préféré de certains qui se sont laissés instrumentalisés par nos ennemis de toujours.

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    1 juin 2011

    Yves Rancourt y va peut-être d'arguments un peu courts... mais.
    Je trouve ses objections intéressantes.
    Il y a quelque chose d'abjecte en ce moment entre la lune de miel entre Gesca et la gauche caviar du Plateau.
    Quelque chose de rance et de pourri qui n'aide pas à consolider la crédibilité de Khadir.
    Les idiots utiles du système ça commence à bien faire !

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2011

    Monsieur Paquet,
    Je suis plutôt d'accord avec l'ensemble de votre texte. J'émets cependant une petite réserve sur un point particulier : l'allégence politique de Pierre-Karl Péladeau. Tout comme vous semble-t-il, plusieurs le croient indépendantiste. Pourtant, rien n'est moins sûr.
    Brian Mulroney siège au Conseil d'administration de Québécor, en plus d'être le parrain de l'un des enfants de PKP. Il y a aussi Luc Lavoie dans le décor. De plus, au Canada anglais, les journaux et la télé de Sun Media, propriété de Québécor, ne font pas dans la dentelle quand il s'agit du Québec et ont un fort penchant pour les conservateurs de Stephen Harper. Celui-ci a d'ailleurs déjà reçu à souper le couple Péladeau au 24 Sussex Drive, en toute intimité.
    Enfin, si vous allez voir sur le site du Directeur général des élections du Québec, section Recherche sur les donateurs, vous verrez que, ces dernières années, Pierre-Karl Péladeau et son frère Érik n'ont financièrement contribué qu'à deux partis politiques : l'ADQ, mais aussi et surtout... le PLQ ! Oui, oui, le PLQ, ou QPL, de John James Charest !
    (http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/financement-et-depenses-electorales/recherche-sur-les-donateurs.php)
    Alors, tant mieux si PKP est indépendantiste ! Même si je n'apprécie pas du tout ce requin nostalgique de Thatcher et de Reagan, je me réjouirais qu'il soit néanmoins indépendantiste. Mais, bon, au vu des faits que j'ai évoqués, je ne miserais certainement pas là-dessus.
    Luc Potvin
    Verdun

  • Yves Rancourt Répondre

    1 juin 2011

    Monsieur Paquet,
    Dans le texte ci-haut, je voulais bien sûr parler de "biographie" et non de "bibliographie" en faisant rérérence aux personnes qui tentent de bloquer le projet de l'amphithéâtre de Québec.
    Merci de votre compréhension.

  • Yves Rancourt Répondre

    1 juin 2011

    Monsieur Paquet,
    Pour que l'on saisisse bien les véritables enjeux d' une situation, il est toujours suggéré de bien y réfléchir et de prendre un peu de recul plutôt que de rester collé sur notre première impression. Je conviens au départ qu'il n'est jamais souhaitable en démocratie que l'on contribue à l'adoption d'un projet de loi privé pour bloquer la route à toute opposition et contourner les règles en vigueur; je suis, croyez-moi, ultra sensible à cet argument. Mais est-ce bien pour ce seul motif, des plus louable, que les Denis De Belleval et cie s'opposent à ce projet d'amphithéâtre?
    Comme vous le savez peut-être, il y a beaucoup de groupes et de gens au Québec qui ne souhaitent pas que Québécor et PKP prennent trop de place avec l'amphithéâtre et le retour des Nordiques. Il y a d'abord Radio-Canada qui d'ailleurs a montré ses vraies couleurs dès que Québécor a été présenté comme un potentiel gestionnaire de l'amphithéâtre et propriétaire des nouveaux Nordiques; rappelez-vous seulement cette émission spéciale à 19h00 à R-C le soir même de la premiere annonce de M. Labeaume. Il y a aussi Gesca( eh oui Power...) qui ne veut surtout pas perdre son marché de Québec et de l'Est du Québec; il y va de la survie même du Soleil selon moi. Il y aussi beaucoup de fédéralistes qui ne souhaitent pas, croyez-moi, que l'on ramène à Québec une équipe toute en bleue avec la fleur de lys en effigie, faisant le tour du continent. Bref,il faudrait être bien naïf pour croire que la présente bataille n'est que le combat d'un simple citoyen bien intentionné devant une énorme machination gouvernementale bien soutenue par le PQ. Peut-être le saurons-nous un jour mais j'aimerais bien savoir qui paie et paiera les frais juridiques de ces "simples citoyens" qui vont au front? Allez seulement voir la bibliographie de ces gentils citoyens qui passent présentement pour des héros et vous verrez qu'ils ne sont pas très loin de ceux que beaucoup condamnent régulièrement sur ce site sous prétexte qu'ils exercent un pouvoir démesuré au Québec.
    Dans ce contexte, les Amir Khadir et autres jouent le jeu d'intérêts non affichés mais savent-ils vraiment pour qui ils travaillent? Et vous, êtes-vous bien sûr de vous battre pour la bonne cause?
    Mes meilleures salutations à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2011

    Monsieur, j’abonde dans le même sens que vous. Et je vous dis que c’est la première fois depuis que je vote pour le parti québécois (depuis sa création), que je remets en question ce vote. Le tandem Maltais-Marois affecte gravement l’intégrité du parti québécois. On est dans le grenouillage et, heureusement, il y a Amir Khadir pour remettre les pendules à l’heure. Je ne sais plus qu’elle confiance je dois accorder à Mme Marois et à son équipe. Mieux vaut en effet que Mme Marois trouve rapidement une porte de sortie parce qu’elle vient de fournir à ses adversaires politiques une arme de destruction massive quand elle voudra parler d’intégrité, de justice etc. Maltais avec sa loi privée a placé Labeaume (La bombe) sous Marois et celle-ci n’attend que Legault (le go) pour éclater durant la campagne électorale à venir. L’avenir semblait pourtant si prometteur pour le PQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2011

    C'est en faisant de pareilles bourdes que le PQ se fera damer le pion par François Legeault même s'il amène avec lui des poteaux. On sait que les députés actuels et leurs partis sont des électoraliste à cinq cennes, couards et des poltrons; les poteaux: on en a pas la moindre idée...d'où l'attrait.
    C'est de la désolation extrême... Je ne verrai pas mon pays de mon vivant.
    Noel

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2011

    "...le PQ –, désignée et présentée, depuis maintenant un moment, comme la seule susceptible et capable de prendre le pouvoir, et de rétablir le bon ordre dans la gestion des affaires publiques."
    Voilà ce à quoi nous nous accrochions. Mais à voir aller Khadir, rendons-nous compte qu'il a amplement le temps de dire tout haut que le roi PQ est nu. Contrairement à la vague pro-Jack, spontanée donc irraisonnée, l'irruption Khadir se prépare par des démonstrations rationnelles, percutantes. Son Parti n'est pas constitué de poteaux mais de militants allumés, comme cette dame hier chez Charette, qui a terrassé le nouveau Président Raymond Archambeault du PQ, embourbé dans des cassettes poussiéreuses. Si Khadir est réellement indépendantiste, c'est un pluss! Sinon, sa détermination vaudra toujours mieux qu'une quelconque gouvernance souverainiste.