L’UPAC a émis hier un mandat d’arrestation contre Arthur Porter. Les tribunaux auront donc à juger cet ancien directeur du CUSM.
D’autres personnes doivent également faire la lumière sur Arthur Porter. Ainsi, Stephen Harper doit expliquer pourquoi Porter a été nommé au Comité de surveillance du Service Canadien de Renseignement et de Sécurité (SCRS )en 2008, puis à la présidence de ce comité sans en qu’il n’y ait eu d’enquête de sécurité. Le premier ministre doit aussi nous dire s’il est normal de nommer à un tel poste quelqu’un qui est en même temps ambassadeur du Sierra Leone. Comment se fait-il qu’en plus Harper n’ait pas tenu compte du passage tumultueux de Porter au Detroit Medical Center?
Comment le CUSM a-t-il pu nommer à sa direction une personne dont le passé à Détroit suscitait la méfiance? L’épisode de Détroit s’est d’ailleurs répété à Montréal de pire façon!
Philippe Couillard, qui était ministre de la Santé au moment où Porter fut nommé au CUSM, doit expliquer comment il a pu fonder une firme de consultant avec Porter en étant au courant de la controverse du Detroit Medical Center. Ajoutons que Couillard et Porter siégeaient tous deux à la compagnie minière Canadian Royalties Mining.
Les contribuables québécois ont droit de savoir.
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