Dans un article paru dans Le Devoir du 3 avril, sous le titre Guy Rocher: «Ce que je souhaite à Simon Jolin-Barrette, c’est d’être le Camille Laurin de la CAQ, le sociologue Guy Rocher, maintenant âgé de 96 ans, lance un défi pour le moins herculéen au ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette,
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la barre est haute, très haute, quand on se rappelle les embûches innombrables, non seulement des oppositions mais aussi de la députation péquiste de l’époque, voire de René Lévesque lui-même.
Près de 45 ans plus tard, Guy Rocher fixe les bases de la réforme de la loi 101 autour de trois paramètres, soit l’usage exclusif du français dans l’affichage public, l’extension de la loi 101 aux cégeps ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises (PME), tout en prenant bien soin de spécifier que le Québec ne pourra atteindre ces objectifs sans accéder à son indépendance. « Pour moi, ce n’est pas dans le Canada que le Québec a un avenir. […] Tant qu’on est dans ce “carcan canadien”, on va avoir un problème linguistique, si ce n’est pas une crise », soutient le sociologue.
Depuis plusieurs mois, le ministre responsable de la Langue française nous promet un projet musclé. Il se fait toujours attendre… Pas surprenant quand on considère que Simon Jolin-Barrette cumule, en plus de ministre responsable de la Langue française, les postes de ministre de la Justice, de procureur général du Québec, de ministre responsable de la laïcité et de la réforme parlementaire, de ministre responsable de l’Accès à l’information et de la protection des renseignements personnels, de ministre responsable de la région de la Montérégie et de leader parlementaire du gouvernement québécois. Une tâche titanesque pour celui qui a pour mandat de mettre un frein au glissement de plus en plus abrupt du français vers l’anglais, notamment sur l’île de Montréal où le problème prend de plus en plus d’expansion.
À mon avis, si le premier ministre Legault souhaite faire de la défense et de la promotion de la langue un objectif prioritaire, il se doit de délester Simon-Jolin-Barrette de plusieurs des responsabilités qu’il cumule pour lui permettre « d’être le Camille Laurin de la CAQ »
https://www.ledevoir.com/politique/quebec/598152/entrevue-guy-rocher-langue-francaise
Cachez le dessous de ces seins!
L'UQAM est en pleine tornade médiatique depuis qu'une finissante, Hélène Boudreau, a publié des portraits osés d'elle-même affichant le logo de l’université. Une décision prise, selon les dires de la bachelière, à la défense de la détabouisation des femmes qui travaillent dans le « sex work » et qui « peuvent avoir de multiples facettes ».
En contrepartie, la direction de l’UQAM poursuit actuellement l’étudiante pour 125 000$, l'établissement reprochant à la jeune étudiante que la photo d'elle exhibant le dessous de ses seins avec le logo de l’université nuise à la réputation de l’établissement.
En réalité, nous assistons à un duel entre la défense d’une cause et l’image d’une institution universitaire. En termes clairs, la cause défendue par la diplômée en Beaux-arts porte-elle vraiment préjudice à la réputation de l’UQAM, tel qu’allégué par l’Université? La démarche d’Hélène Boudreau associant l’université aux filles de rue n’atteint-elle pas son objectif, à savoir que les deux situations peuvent très bien être conciliables?
Je suis d’avis que l’intention de la bachelière n’était nullement de nuire de quelque manière à la réputation de l’UQAM. Bien au contraire, le milieu universitaire fait partie intégrante de sa démarche visant la réinsertion du statut des travailleuses de rue dans les milieux académiques de haut niveau.
https://www.journaldequebec.com/2021/04/05/uqam--vague-dappui-pour-letudiante-poursuivie-1
Henri Marineau, militant de la première heure du Parti québécois
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