Malgré 10 ans de prospérité économique, des économistes rencontrés
récemment évoquent une dette accumulée de 120 milliards pour le Québec. Ils
parlent également d’un déficit annuel de près de 4 milliards, toujours
présent malgré les entourloupettes comptables de camouflage. Se peut-il
qu’avec de tels chiffres en tête, notre élite se questionne présentement
sur la pertinence de franciser les centres de la petite enfance ou
d’apprendre l’anglais en première ou deuxième année?
Sommes-nous en train de cirer les planchers du Titanic? Quelqu’un
pourrait-il sonner le réveil? Les vraies questions sont plutôt : Quelle
place doit jouer l’état dans nos vies? Devrions-nous faire une plus grande
place au secteur privé, plus pragmatique et orienté vers la satisfaction de
sa clientèle, pour administrer une partie de nos services? Il est tout de
même gênant de vivre dans une société ou l’état est négociant et marchand
de vin et cherche à nous amener dans ses casinos et à nous vendre des
tickets de la poule!
Avec un gouvernement Charest qui ne fait que masquer les problèmes et un
parti québécois qui promet d’en rajouter, il ne nous reste qu’à paraphraser
Duplessis, un ancien premier ministre injustement méprisé,: On a besoin de
trouveurs qui trouvent, pas de chercheurs qui cherchent!
Jean Berthiaume
Contrecoeur
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé