Ah l’adolescence... Nos enfants, après nous avoir rendus si fiers pendant
tant d’années et nous avoir si souvent émerveillés, se retrouvent à une
période plus difficile. Ils se cherchent, se remettent en question et
finalement ils deviennent des adultes.
Mario Dumont et son parti en sont à cette étape de vie. De petit club
quasi-privé, l’ADQ est passé à parti national en quelques années. Et comme
l’adolescent qui parait gauche avec ses membres qui ont grandi trop vite,
l’ADQ apprivoise sa nouvelle condition. Possiblement que cette dernière
poussée de croissance fut particulièrement difficile. Mais s’il ne
s’agissait que d’un passage obligé?
Déjà il sait qu’il devra mieux choisir ses amis et laisser les Mme
Tremblay de ce monde hors de sa maison. Il sait aussi que ses idées sont
bonnes puisque constamment reprises par les autres partis! Puis de ces
élections partielles, il apprendra sans doute que rien ne sera facile dans
le monde des adultes.
Laissons donc ce jeune parti vieillir et arriver à l’âge adulte. Il
bouillonne d’idées et comme vos ados, il se raffinera en vieillissant!
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
20 mai 2008http://www.vigile.net/ADQ-Novembre-le-mois-des-morts
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
20 mai 2008Vous avez peut-être raison M. Berthiaume mais, faut que l'adolescent viellisse vite parce qu'il va avoir un accident à la prochaine élection qui pourrait lui être fatal.
L'ADQ avait enfin sorti sa politique constitutionnelle à l'élection de 2007 qui est L'AUTONOMIE DU QUÉBEC. Ça va très loin mais, depuis la dernioère élection, M. Dumont n'en parle plus. Il a même critiqué les projets de lois de Mme Marois sur une constitution et une citoyenneté pour le Québec "qui font partie de l'autonomie" à la place de s'y joindre. Grosse erreur, selon moi.
Faudrait que l'intérêt du Québec soit placé devant ceux de nos partis politiques qui nous veulent du bien, principalement ceux qui veulent des changements importants à notre statut dans ou hors le Canada, ce qui n'est pas le cas du PLQ qui est full-fédéraliste mur-à-mur, heureux avec de petits aménagements administratifs.