Le communautarisme insidieux à l'oeuvre

Toronto, symbole de l'échec de l'intégration

Dans son dernier livre, M. Joseph Facal affirme que l’un des enjeux majeurs de nos sociétés occidentales est l’affrontement idéologique entre le multiculturalisme érodeur et la préservation des cultures nationales.

Tribune libre

La ville de Toronto est devenue le symbole criant de l'échec de l'intégration incohérente. Les faits démontrent qu'elle est maintenant morcelée en un ensemble de communautés ethniques cloisonnées qui n'ont aucune espèce de communication entre elles et dont les membres n'ont de rapports qu'entre eux. Chacun s'évite, marchant avec des oeillères et faisant semblant de ne pas voir l'autre. Communication zéro.

Ce lamentable résultat est aux antipodes de l'idée irréalisable qu'on essayait de nous vendre à l'époque, à l'effet que Toronto représentait la réussite du multiculturalisme trudeauiste, l'endroit béni où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, et vont ensemble main dans la main dans la fraternité universelle. Toronto aux 100 ghettos, voilà plutôt la triste réalité telle qu'elle s'affiche actuellement...

Fait des plus troublants, le plus récent recensement canadien officiel révèle que les immigrants issus du tiers-monde déclarent s'identifier d'abord et avant tout comme sikhs, musulmans, africains, chinois, hindous, etc, avant de se considérer Canadiens, qualificatif jugé d'importance secondaire et ne reflétant pas leur sentiment d'appartenance premier.

Dans les métropoles comme Toronto et désormais Montréal, on observe que dès qu'une communauté atteint un nombre suffisant de personnes, ses membres cherchent à se regrouper et à vivre entre eux comme dans leur pays d'origine, ne voyant pas la nécessité d'adopter notre mode de vie moderne, qu'ils rejettent en général avec un mépris à peine déguisé. C'est ce qu'on appelle le communautarisme.

C'est pourquoi une majorité de Québécois considère que nous avons atteint la limite de notre capacité d'intégration; seuls les nouveaux arrivants occidentaux arrivent à s'acclimater rapidement et sans heurts.

Dans son dernier livre, M. Joseph Facal affirme que l'un des enjeux majeurs de nos sociétés occidentales est l'affrontement idéologique entre le multiculturalisme érodeur et la préservation des cultures nationales.

Au Québec, nous avons une culture distincte à sauver du morcellement et de l'effritement qui nous menacent, contrairement aux Canadiens sans identité propre qui sont à toutes fins pratiques des Américains. La ville de Toronto donne l'exemple par la négative de ce qui nous attend si on laisse faire.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 830 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2010

    Et une autre preuve: la haine de soi que pratiquent les
    anglo-saxons de Toronto.
    http://www.nationalpost.com/news/story.html?id=2758413&p=1
    Edifiant, n'est-ce pas? C'est vrai que le "United church of Canada" se rapproche des Salafistes, dans sa haine du monde.
    Claude Jodoin ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2010

    Dans les années 50, Toronto était une ville blanche à 98% et WASP à 90%.
    Dans les années 70, le majorité WASP a été renversée. Dans les années 2000, la majorité blanche a été renversée
    Vous connaissez une métropole asiatique où la majorité nationale et raciale a été renversée depuis 50 ans? Tokyo? Séoul? Taipeh? Pékin? Hanoi? Bankgok? Manille? Djakarta?
    En Afrique? Lagos? Casablanca? Le Caire? Tunis? Lomé? Abidjan? Douala?
    Le seul autre cas au monde qui me vient à l'esprit est.... Jérusalem
    Londres pourrait être next....Suivi de Marseille.