Toilettes neutres: L'Alliance Arc-en-ciel se réjouit de l'ouverture de l'Université Laval

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La folie du transgenrisme est un délire des élites postmodernes

L’Alliance Arc-en-ciel de Québec se réjouit de voir «une institution» comme l’Université Laval s’ouvrir à la réalité des personnes trans avec la mise en place de toilettes neutres dans les prochains mois. L’organisme a bon espoir que d’autres enjeux liés à la cause trans pourront ainsi être abordés dans l’espace public.


Louis-Filip Tremblay, directeur général de l’organisme qui assure la défense des droits des communautés LGBT+ à Québec, était heureux dimanche matin d’apprendre dans Le Soleil que les efforts du Groupe gai de l’Université Laval (GGUL) avaient porté leurs fruits. 


Grâce à des démarches amorcées à l’automne 2016, l’association étudiante a réussi à convaincre la direction d’instaurer dans ses pavillons des toilettes non genrées pour répondre aux besoins des personnes trans ou non-binaires. «Quand ça vient directement de la communauté, on ne peut que s’en réjouir», a réagi M. Tremblay.  


Et que ce soit l’Université Laval, «l’un des plus gros employeurs de la région», qui démontre cette ouverture est un signal fort, selon M. Tremblay. Ouverture qui s’est concrétisée sous le règne de la rectrice Sophie D’Amours, élue au printemps 2017. 


«Une institution qui prend cette avenue-là, ça démontre qu’elle est consciente et au courant de ce qui se passe, qu’elle sait que des personnes ont des réalités différentes. Ça démontre vraiment une conscientisation de l’organisation. C’est un pas vers l’avant et ça [peut mener] à discuter de d’autres points qui sont aussi ou sinon plus importants», a-t-il exprimé. 


Un pas en avant


Car parmi les dossiers à régler, le cas des toilettes neutres est relativement simple et peu coûteux, selon le représentant de l’Alliance arc-en-ciel. Suffit de changer les pictogrammes montrant le symbole d’un homme ou d’une femme et d’apposer la seule mention toilette sur les cabinets individuels ciblés. 


L’enjeu ouvre cependant le dialogue et prépare la table à des sujets plus complexes, croit-il. «C’est un bon pas en avant.»


M. Tremblay a notamment fait référence «aux formulaires gouvernementaux». «Pour ce qui est de ces formulaires, il y en a des milliers, évidemment ça va être un gros travail. Ça va devoir se faire au fur et à mesure.» Le gouvernement fédéral a par exemple annoncé l’été dernier que le genre X pourrait être inscrit sur les passeports canadiens.


Au provincial, l’un des gros débats concerne l’accès aux soins de santé des personnes trans, selon l’Alliance arc-en-ciel. Les personnes qui songent à amorcer un processus de transformation se retrouvent, a expliqué M. Tremblay, devant des médecins «qui ne sont pas formés ou qui ne sont pas au courant». 


«Il doit aussi y avoir un suivi psychologique qui doit être fait avant le début de l’hormonothérapie, qui est la première étape du processus de transition. Ce suivi psychologique est peu ou pas offert dans le service public.» Il faut donc se tourner vers le privé, ce qui implique des coûts. Mais «les personnes trans souvent en situation de précarité financière».  


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