Le candidat à l’investiture libérale de Laurier–Sainte-Marie, Steven Guilbault, est conscient qu’il s’attire les foudres de certains militants écologistes avec son saut en politique fédérale, mais l’environnementaliste assure qu’il a comme but premier de protéger l’environnement.
«J’accepte la critique, et vous savez, [...] ce qui est vrai en politique l’est aussi en écologie : on ne devient pas écologiste parce qu’on veut plaire à tout le monde, et ce n’est pas la bonne voie si c’est ça qu’on cherche», a tranché Steven Guilbeault en entrevue mardi au 6 à 9 de Caroline et Maka sur les ondes de QUB radio.
Le candidat pressenti a avancé qu’une carrière politique est une manière pour lui de poursuivre le combat qu’il mène depuis 25 ans. «Je ne m’en vais pas faire autre chose à Ottawa que poursuivre ça», a-t-il soutenu.
Talonné par l’animatrice Caroline St-Hilaire au sujet de l’approbation de l’oléoduc Trans Mountain par le parti de Justin Trudeau, l’environnementaliste s’est défendu en disant que sa position sur l’enjeu demeurait inchangée malgré le saut en politique.
«L’une de mes conditions était que je devais pouvoir prendre mes distances de la décision sur le pipeline et que je devais le faire publiquement. Ç’a été une discussion assez facile dans la mesure où je leur ai dit que je ne pouvais pas faire un 180 degrés sur la question des pipelines», a-t-il dit.
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Steven Guilbeault a d’ailleurs concédé qu’il y aurait plusieurs enjeux sur lesquels il ne s’entendra pas avec le Parti libéral dans les prochaines années, mais que telle est la nature de la politique.
L’investiture libérale de Laurier–Sainte-Marie se tiendra mercredi soir au Cabaret Lion d’Or, à Montréal.