La Fête nationale du Québec a donné lieu à un spectacle affligeant d’antinationalisme, conséquence directe du divorce de plus en plus grand entre les élites souverainistes et le nationalisme.
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2 commentaires
Éric F. Bouchard Répondre
1 juillet 2020Est-il si difficile d’admettre que les Bilodeau, Lapointe ou Moffat sont de dignes enfants de la québécitude, bien formatés par le progressisme qui lui est inhérent?
Comme le multiculturalisme canadien, le néonationalisme québécois n’a jamais fait mystère de son total rejet de la nation canadienne-française, de son histoire, de ses us et coutumes.
Depuis 1969, la doctrine d’État du Québec -et a fortiori le souverainisme québécois- n’a jamais eu d’autre visée que de faire naître une société post-nationale, progressiste et diversitaire, où le français demeurerait protégé mais dans le strict respect de la communauté québécoise d’expression anglaise, celui des communautés culturelles et celui des Premières Nations. Précisément ce qu’exprimait ce dernier spectacle de la Fête du Québec.
Pour défendre les Canadiens-Français, pour agir sur le réel et cesser de vous payer de mots, il vous faudrait d’abord voir la québécitude pour ce qu’elle est.
Catherine Doucet Répondre
1 juillet 2020Cher ACD, tu comprends maintenant pourquoi nous voulons opposer le nationalisme canadien-français au «nationalisme québécois»? Il faudrait peut-être arrêter d'entretenir la confusion des esprits en utilsant constamment, dans le même discours, l'appelation québécoise et l'appelation canadienne-française, comme si elles référaient au même combat.