Au même moment où le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, donne le coup d’envoi à un forum national sur l’intimidation, la grogne règne chez les fonctionnaires du gouvernement concernant l’intimidation qu’ils subissent relativement aux coupes annoncées dans leur ministère respectif.
D’un côté, le gouvernement réclame des coupures sans toucher la qualité des services à la population, de l’autre il musèle les gestionnaires des ministères de la Santé et de l’Éducation qui sont pris en otages dans un système frisant l’omerta.
Or, il m’apparaît évident que l’ampleur des coupures exigées ne peut se réaliser sans toucher aux services. En réalité, sous le voile de l’intimidation, le bulldozer libéral sert la même médecine aux fonctionnaires qu’il se propose de combattre dans les écoles et les résidences pour personnes âgées.
Un paradoxe scandaleux qu’il faut dénoncer haut et fort si on désire que les règles élémentaires d’une saine démocratie reprennent leur place sur la scène politique québécoise !
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé