Yves-François Blanchet a mené une charge à fond de train, samedi, contre la chroniqueuse de la CBC, Robyn Urback, qui affirme que le futur projet de loi sur la laïcité du gouvernement Legault contient un «sous-discours xénophobe» («xenophobic dog whistle»).
«Elle lie le terrible, épouvantable drame de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, à la future loi sur la laïcité de l’État de l’Assemblée nationale du Québec. Elle demande à Justin Trudeau de mettre le Québec au pied et au pas. Elle nous traite tous de xénophobes et de racistes. Pour Mme Urback, le discours nationaliste est xénophobe. Je vous annonce le retour du Québec bashing», a lancé le chef du Bloc québécois sur la scène du Conseil national du Parti québécois, où il était de passage.
Vendredi, cette éditrice des pages Opinion à la CBC, a publié un texte où elle dénonce la tolérance du premier ministre Justin Trudeau face aux politiques du gouvernement Legault, en plus de tracer un lien avec l’idéologie qui a mené à un massacre dans des mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, qui a fait quelque 50 morts et presque autant de blessés.
«J’ai travaillé à Radio-Canada [...] imaginez que j’aie traité la Chambre des communes d’Ottawa de raciste sur les ondes», a poursuivi Yves-François Blanchet dans sa diatribe. «Imaginez que j’aie comparé la volonté d’assimilation de Justin Trudeau à celle de tyrans que je n’ose même pas nommer... on m’aurait sacré dehors sur-le-champ. Et à juste titre. Mme Urbach vient de nous traiter tous de xénophobes et de nous associer à un horrible acte terroriste... et elle travaille encore à la CBC.»
Le Bloc québécois, a-t-il promis, «ne laissera plus insulter le Québec».