Monsieur le Premier ministre,
La responsabilité vous incombe de trouver une solution digne d'une société civilisée pour dénouer cette crise. Je ne m'attarderai pas sur le bien-fondé ou non de cette crise, la priorité est de résoudre la crise elle-même.
Le modèle répressif et fascisant laissé par votre prédécesseur ne fait qu'aggraver la situation et en continuant dans le même sens, les conséquences ne peuvent être que désastreuses, coûteuses et improductives. Il existe un principe bien simple, si on enlève un droit, on doit le remplacer par un autre, tout aussi efficace et qui l'affaire de tout le monde.
Je vous propose d'enlever le droit de grève aux étudiants, étudiantes et de le remplacer par des référendums d'initiatives populaires concernant tout projet de loi, toute nomination, tout projet de développement économique sur l'ensemble du territoire de la province de Québec. Le coût de tels référendums sur internet est minime.
Il n'est pas normal que seuls les étudiants, étudiantes, portent sur leurs dos la responsabilité de s'objecter aux incohérences ou injustices de notre société. Cette responsabilité incombe à tous et toutes et pour minimiser les coûts et les impacts sociaux, je crois que cette solution saura rallier l'ensemble de la société, y compris toute notre jeunesse estudiantine.
Pour avoir la paix, il faut cultiver la justice. Sans justice, pas de paix possible.
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3 commentaires
Jean Lespérance Répondre
12 avril 2015Le droit de grève et le droit de manifester sont 2 choses différentes. Enlever le droit de grève n'empêche pas les jeunes de se mobiliser et de manifester en dehors des heures de cours. Le tout premier devoir des étudiants est d'étudier. Faire la grève pour des raisons autres que celles qui touchent directement leurs cours est inapproprié, déraisonnable quand il existe des outils, des mécanismes, des procédures pour faire respecter la démocratie, le droit d'être entendu et écouté.
Avec des référendums d'initiatives populaires, les étudiants auraient un outil de plus à leur disposition pour revendiquer ce qu'ils croient juste et équitable. La grève est un outil de dernier recours pour faire respecter la démocratie. Advenant l'existence de référendums d'initiatives populaires, la grève deviendrait superflue pour mobiliser, revendiquer plus de justice sociale. La rue, c'est déjà beaucoup.
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2015Pour l’établissement d’outils démocratiques tel que des référendums d’initiative populaire CERTAINEMENT Jean ! C’EST UN MUST !
Retirer le droit de grève aux étudiants JAMAIS ! Tout au contraire.
Il faut l’officialiser, l’encadrer, ce droit de grève et lui donner une portée démocratique plus puissante.
Car si la jeunesse n’a plus le droit de se mobiliser et de se prononcer, imaginer ce que seront demain les adultes qu’ils seront devenus !
Vive la liberté !
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2015J'ajoute:
Sommes-nous une société aussi facile à endormir à ce point?
Arthur Porter, exilé du Canada en attente de mourir de vieillesse.
Artur Porter embarrasse Stephen Harper de sa prison au Panama, imaginez s'il revenait témoigner au Canada; chose qui n'arrivera jamais grâce à la complicité des médias et de notre système de justice complaisant envers Philippe Couillard et Stephen Harper.
C'est ainsi que celui qu'on soupçonne d'être l'auteur de la plus grande fraude de l'histoire du Canada coule des jours tranquilles dans sa prison du Panama.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/436903/arthur-porter-invite-stephen-harper-a-le-visiter-durant-son-sejour-au-panama
« Je suis ici à la demande du Canada, pas à celle du Panama », a lancé M. Porter.
Le 17 janvier 2015, les médias titraient:
Arthur Porter sera extradé vers le Canada
http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201501/16/01-4836008-arthur-porter-sera-extrade-vers-le-canada.php
Donc, cette information était fausse mais personne autant à Radio-Canada que dans la Presse ne la remet en question.