IRIB- L'information a été confirmée, ce mardi, à Paris, après que trois perquisitions visant l'ex-président aient été menées, par des policiers de la Brigade financière, dans le cadre de l'affaire Bettencourt.
Nicolas Sarkozy n'a pas assisté aux perquisitions, puisqu'il était parti, la veille, «en famille, au Canada», a indiqué son avocat, Thierry Herzog, dans un communiqué. Il semble que Sarkozy a, de nouveau, été aidé, par ses amis richissimes, pour l'aider, au cours d'une situation de crise personnelle. Selon le "Daily Mail", ils auraient trouvé refuge, à Montréal, auprès d'un milliardaire canadien, Paul Desmarais, âgé de 86 ans.
«Son richissime ami, Paul Desmarais, lui prête un chalet niché à une heure de Montréal, au coeur de la forêt de Morin Heights, dans les joliment nommés Pays-d'en-Haut», annonçait, récemment, l'hebdomadaire "Le Point".
Desmarais, est le chef de la direction des médias et des services financiers de l'entreprise géante "Power Corporation", au Canada, et pèserait plus de 25 milliards d'€.
Sarkozy a, souvent, parlé de Desmarais, comme son mentor, en disant, en 2008: «Si je suis président aujourd'hui, c'est, en partie, grâce à Paul Desmarais». En Février 2008, Nicolas Sarkozy l'avait, d'ailleurs, largement remercié, en lui décernant la Légion d'honneur.
Parallèlement, une des filles de Desmarais, Sophie, a été mariée à Eric Le Moyne de Serigny, un ancien conseiller proche de Sarkozy, qui a, également, été impliqué dans l'affaire Bettencourt. Au cours de sa présidence, Nicolas Sarkozy a, souvent, été accusé d'avoir été uniquement intéressé par les super-riches.
Le juge Jean-Michel Gentil estime que Mme Bettencourt a, peut-être, contribué, illégalement, à deux paiements distincts de 500.000€, lors de la campagne de M. Sarkozy, pour l'élection de 2007. Tous deux ont été attribués à des comptes en Suisse, et un aurait été reçu, par Sarkozy, en personne, à Paris.
L'ex-président est, également, confronté à des allégations, selon lesquelles, il a profité de ventes illégales d'armes au Pakistan, et qu'il a accepté 50 millions d'euros de l'ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi. Sarkozy nie toutes les accusations.
Source: Le journal du siècle
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