Le 6 juin 2007, les employés de Bell manifestaient devant le Centre Mont-Royal où se tenait l’assemblée annuelle des actionnaires de BCE afin de dénoncer les coupures que l’entreprise planifiait faire dans les avantages sociaux des futurs retraités.
En marge de la manifestation, une délégation de travailleurs assistait à l’assemblée afin de remettre à Michael Sabia, une pétition signée par des milliers de personnes, pétition qui dénonce la décision de la compagnie.
Cette manifestation fait partie d’une série d’actions que le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP-FTQ), qui représente les techniciens et téléphonistes de Bell, a mis en place conjointement avec l’Association canadienne des employés en télécommunications (ACET) qui représente, pour sa part, les employés de bureau de l’entreprise. Le but de cette campagne est de faire reculer Bell sur sa décision de sabrer dans les avantages sociaux des futurs retraités.
« Ces coupures sont absolument scandaleuses », déclarait alors Michel Ouimet, vice-président exécutif du SCEP-Québec. « Nous l’avons déjà dit, la recherche désespérée de profit a des limites que les dirigeants de Bell viennent de franchir. Après l’abolition des avantages sociaux des retraités, ce sera quoi? », demandait M. Ouimet.
Quelques mois auparavant, Bell avait annoncé qu’à compter de 2012, les employés qui quitteront pour leur retraite ne bénéficieront que d’une version allégée des avantages sociaux normalement offerts. Et à compter de 2016, c’est l’ensemble des avantages sociaux qui sera aboli pour ceux qui prennent leur retraite. Cette décision s’appliquait à tous les employés, syndiqués ou non, dans les compagnies Bell, Bell Aliant et Connexim.
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