Elle sort triomphante d'un vote de défiance, mais elle pourrait avoir perdu quelques plumes supplémentaires au cours de cette séquence : un tiers des parlementaires de son propre camp conservateur ne souhaitent plus voir Theresa May les diriger.
Le 12 décembre, le Premier ministre britannique Theresa May a remporté le vote de défiance organisé par son propre parti après l'accord sur le Brexit qui avait été conclu avec Bruxelles. Grâce à cette victoire, la conservatrice pro-Brexit gardera la tête de son parti pendant encore un an et celui-ci ne pourra plus chercher à l'en déloger.
La locataire du 10 Downing street a échappé à une motion de défiance déposée par des parlementaires Tories qui n'approuvaient pas la conduite des négociations sur le Brexit devant mené à la sortie du Royaume-uni de l'Union européenne, selon un accord conclu entre Londres et Bruxelles.
Il a été demandé aux parlementaires de se prononcer sur la confiance qu'ils accordaient à leur dirigeante à la tête du parti conservateur. 200 élus ont voulu l'y maintenir, tandis que 117 auraient préféré la voir partir.
Si Theresa May a sauvé son poste, le vote constitue malgré tout une forme de revers : plus d'un tiers de son camp ne lui accorde plus sa confiance. Elle a d'ailleurs annoncé plus tôt dans la soirée qu'elle ne conduirait pas la campagne de son parti lors des prochaines élections législatives de 2022, ni qu'elle ne provoquerait d'élections anticipées.