“J'ai d'abord tenté d'envoyer ce texte en réponse à une intervention de M. Maronani, suite à l'article de M. Barberis-Gervais: Pourquoi Renaud-Bray est contre le prix unique du livre neuf ? Contenant trop de mots, il a été refusé. Me refusant à mon tour de l'élaguer, je me risque à l'envoyer à la Tribune Libre.”
Suite à la lecture de l'envoi de M. Barberis- Gervais: Pourquoi Renaud-Bray est contre le prix unique du livre neuf ?, c'est à Madame Ferreti que j'ai eu envie de répondre, après avoir lu sa réponse à M. Maronani. Puis, je me suis laissé aller à penser à tout ceux qui mettent chaque jour un peu d'eux-mêmes dans ce qu'ils nous écrivent
Madame Ferretti, vous êtes trop bonne…
Ou trop bien élevée ?
Quant à moi, cette énième intervention de M. Marorani a vu sa vindicte venir à bout de ma patience. S’amener dans le débat en entonnant “l’ode du parfait acheteur” jusqu’à ce que soudain, je me vois en train de réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre afin de lancer une pétition demandant à ce que soit diffusée l’idée d’un projet de loi ayant pour titre: “Loi sur l’éthique citoyenne et ses obligations en regard du vendeur”
Le fait à quelque chose de cocasse, du point de vue de ma large culture, bien sur, M. Barbedure, parce qu’il a éveillé en moi le souvenir d’Achille Talon et de ses discours creux. Les efforts répétés de M. Maronani frisent le même ridicule que les interminables démonstrations de Chichille dont le contenu en odes aux commerçants se mêlant à de mystérieuses statistiques, à de savantes analyses sociologiques, ou encore artistiques, ou même mondiales, planétaires, stratosphériques, orbitales, interminables et qui finalement disparaissent en silence jusqu’à la prochaine fois…
Chaque fois, bien sur, c’est son « divin commerçant » “Vincent Pourçent” qui empoche pleinement - en bon commerçant awingàhan -, (qui en passant cher maître, est une contraction d’habitant pas de dents de: « ah oui? ah han! ».
Moi ce que je sais, ce que j’en connais, ce que j’en ai attendu et ce que j’en ai reçu, c’est qu’il n’y a pour ainsi dire rien, de la source à la main du parfait acheteur Maranoni, qui revienne au premier intéressé: l’auteur. Pas de diffusion, ou encore, rarement. Présence quasi inexistante - frisant la croyance au « beam me up Scoty » - de mes livres sur les rayons des librairies (je n’en ai jamais vu un seul chez Renaud-Bray)… c’est vrai, j’oubliais, enfin… je me disais qu’il faudrait bien que je le dise “moiz-aussi” cher Barberis… que j’ai vu six de mes ouvrages publiés et que c’est à peu près tout… et que quant à y être… et quant au reste, j’en ai quelques uns et non des moindres tout prêts à paraître, - c’est l’âge M. Vincent, plus on vieillit, plus on élague, plus on va à l’essentiel, cet essentiel invisible pour les yeux, cet essentiel qui vient du coeur – et c’est merveilleux tout en devenant frustrant, mais c’est pas grave quand on a le plaisir de lire les propos toujours pleins de belles tournures, de vérités, de sens des valeurs et des richesses du cœur; des propos comme ceux que vous tenez sur Vigile. Y’a longtemps que je voulais vous le dire M. Vincent. C’est d’un humble “frère inconnu du stylo” à un autre qui lui, a une belle plume.

Ceci dit, Maronani…?
Inutile et improductif.
Je préfère laisser la parole à M. Barberis-Gervais. J’endosse pleinement ce qu’il nous a décrit et expliqué, l’ayant vécu, le vivant et allant devoir m’y frotter tant que m’habitera l’indomptable flamme du besoin vital d’écrire.
M. Barberis-Gervais, vous ne m’en voudrez pas pour mes petites insinuations, je dirais mes quelques clins d’œil, mais ce texte : Pourquoi Renaud-Bray est contre le prix unique du livre neuf ? , nous montre la pointe de l’iceberg de l’industrie du livre, de l’industrie de la culture, de celle de la diffusion et de la vente des biens artistiques, etc., dont les créateurs sont absents, sauf s’ils répondent au profile et aux exigences de ceux qui les représenteront (pour rester poli(sic)).
Je vous sais parfaitement informé sur tout ce qui attrait aux différents aspects du monde de la littérature et du livre, et ça fait beaucoup de bien aux tenants de la question dont je suis, de voir des alliés du monde de l’écriture comme Madame Ferretti m’inspirer les meilleures de mes pensées et à vous M. Barberis-Gervais de dire mes bravos enthousiastes.
Claude G. Thompson