Personne ne peut se dissimuler impunément. Ici, Rififi, le jupon a dépassé. Je vous cite : « … comme Vous dites au Québec "Ça prend pas la tête à Papineau… »
Ce « Vous » qui vous a échappé, vous a trahi. (comme interpellation venue de l’extérieur du Québec)
Quand, en conclusion de votre conversation avec l’ami slovaque, vous dites : « …les politiciens ont beaucoup manipulé le peuple… » vous auriez dû rappeler ceci :
Le peuple québécois n’a jamais réussi à éclore parce que les Canadians l’ont toujours voulu minoritaire et à chaque période où il est venu près d’émerger, on a triché pour le maintenir comme province, riche en chair à canons, en agents de dénationalisation comme PM à Ottawa, en ressources naturelles non protégées, en population sous éduquée par l’appauvrissement dû aux délocalisations d’industries, en masse désinformée sous un CRTC orienté…On a triché aux référendums, en commandites et en usurpation d’identité au Q400(le succès inconditionnel de Céline n’annule pas l’affront de la GG et du drapeau éliminé des Fêtes)… On a bafoué sa langue et on l’a noyé a répétition par des vagues immigratrices.
Cela, M. Pas-bashing, que vous appelez langage de victime, c’est de victime de tricherie qu’il est question. S’il éloigne vos parvenus en Hummer, ce langage lucide éveille les gros payeurs tannés d’obtenir la pacotille en retour en plus du mépris.
Et maintenant, les Canadians craignant que les Québécois ne s’ouvrent les yeux devant la concertation GG-Harper-Charest-Dumont, et expriment en bloc leur existence différente, ne proclament leur Nation libre, ils agissent par subdivision des sensibilités indépendantistes. Ils n’ont pas inventé le truc, les Canadians : créer de NOUVEAUX partis, dits indépendantistes, parce que le VIEUX n’est plus bon. Abattre le vieux parti par diffamation, mensonge : « …un idéal que Madame Marois a subtilement mis de côté pour des raisons personnelles… » Diffamation. Pourquoi ? Redisons-le de nouveau : Le PQ ayant perdu son chef sous la diffamation systématique, il a recruté celle qui avait renoncé au combat ouvert mais qui reprit du service à cette condition précise de ne pas s’exposer tous les matins à cette épée de Damoclès qu’un référendum forcé. Moyen toujours à sa disposition, le moment venu. Contrairement à cette mélopée Canadian : « …il n’y a plus de projet souverainiste au sein du Parti québécois. » Mensonge répété par la chorale antiquébécoise maintenant très audible sur Vigile, Monsieur Même-Pas et M. frigidaire : Parlant de mantra, prétendre dénigrer en répétant que le « Vieux discours péquiste » est contreproductif équivaut à dire que le mot LIBERTÉ a une date de péremption. Le Canada achève d’angliciser le Québec par le contrôle des médias d’information et la stratégie alternative au PQ serait de le scinder en multiples petits partis à déclaration d’indépendance par majorité électorale ? Mais COMMENT ? Comment ce mythique PI procédera-t-il pour obtenir cette majorité écrasante nécessaire pour une déclaration unilatérale ? L’entendrons-nous enfin ? Ne voyez-vous pas les sondages ? Par les tricheries énumérées plus haut (nierez-vous que nous avons été, à répétition, VICTIMES de tricherie ?) la nation québécoise a été minorisée au point de ne plus surpasser le nombre des électeurs anglophones et allophones, récents dans leur allégeance à la Reine d’Angleterre.
Le jupon dépasse. Un parti qui chercherait authentiquement l’indépendance n’utiliserait pas toutes ses munitions contre le parti qui est toujours en position de renverser les fédéraux à Québec. Il pourrait bien sûr en critiquer les faiblesses circonstancielles mais pour proposer une alteranative probante(proposer le moyen de faire voter la majorité). Le parti qui utilise le mensonge pour dénigrer personnellement les chefs ne peut que servir l’ennemi. L’ennemi qui, laissé en poste par la faute des divisions et de la ruse, parviendra en un seul mandat additionnel à détruire la masse critique des francophones au Québec. Mission accomplie pour Charest qui pourra aller remplacer Harper dans son « Country of One language ». Les agents désinformateurs et diffamateurs toucheront leur solde et nous diront : « Comme Vous dites au Québec… »
Réponse à Rififi, à Même-pas-bashing et au frigidaire
Quand la critique exagère
Tribune libre 2008
Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
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Archives de Vigile Répondre
1 septembre 2008Imitons les anglophones au lieu de nous diviser
Ougho écrit : “La nation québécoise a été minorisée au point de ne plus surpasser le nombre des électeurs anglophones et allophones, récents dans leur allégeance à la Reine d’Angleterre.” Et aussi : “L’ennemi qui, laissé en poste par la faute des divisions et de la ruse, parviendra en un seul mandat additionnel à détruire la masse critique des francophones au Québec.”
L’ennemi, c’est le Parti libéral du Québec qui obtiendra un mandat majoritaire aux prochaines élections si les francophones divisent leur vote en six partis pendant que les anglophones et les allophones, eux, voteront en bloc et donneront 30 comtés minimum au Parti libéral du Québec.
Rappelons le comportement électoral de ces citoyens anglophones et allophones au référendum de 1995. Voici les comtés où les pourcentages de votes en faveur du NON ont été de 70% et plus avec, entre parenthèses les comtés de plus de 65%. Cette liste vous donne les 20 comtés qui sont les plus sûrs pour le parti libéral du Québec. Acadie : 78.78% pour le NON au référendum du 30 octobre 1995 ; Chapleau : 72.47% ; Chomedey : 72.72% ; D’Arcy McGee : 96.38% ; Gatineau : 70.1% ; (Hull : 69.73%) ; Jacques Cartier : 91.02% ; Jeanne Mance : 75.31% ; (Lapinière : 66.88%) ; Marguerite Bourgeois : 72.56% ; Mount-Royal : 86.54% ; Nelligan : 81.82% ; Notre-Dame-de-Grâce : 86.57% ; (Outremont : 65.61%) ; Pontiac : 87.23% ; Robert Bladwin : 89.83% ; Saint-Laurent : 82.85% ; (Viau : 68.8%) ; (Viger : 67.87%) ; Westmount-St-Louis : 84.77%.
Quand les francophones comprendront-ils que leur intérêt n'est pas de morceler leur vote mais d’adopter le comportement politique des anglophones et anglophiles (les immigrants) qui, eux, dans trente comtés au moins ne divisent pas leur vote et votent en bloc.
Par exemple, en 1995, on aurait souhaité que les citoyens des comtés de la région de Québec votent OUI à 70% comme ceux de la région du Lac St-Jean. Ou votent OUI à 70% comme les 20 comtés anglophones qui ont voté NON massivement ou comme une dizaine de comtés à majorité francophone qui ont voté à plus de 65% pour le OUI.
Il faut reviser notre analyse de la région politique du grand Québec. Quand on fera le bilan de l’ensemble des réalisations qui ont accompagné et souligné ce 400è anniversaire de l’arrivée de Champlain en Nouvelle-France, on ne pourra que féliciter les gens de Québec et se féliciter, nous qui ne sommes pas de Québec, d’avoir embarqué dans la fête qui laissera dans les mémoires des souvenirs ineffaçables. Oui, ces citoyens de la grande région de Québec qui auront réussi les fêtes du 400è (malgré certains irritants que les succès ont relégué dans l’ombre), débarrassés de leurs complexes par rapport à Montréal et pleins de confiance en eux, pourraient appuyer massivement le projet indépendantiste en votant pour le Parti québécois qui formera un gouvernement qui posera des gestes décisifs de gouvernance nationale en faveur de la francisation des immigrants, du renforcement de la loi 101, de l’acquisition d’une citoyenneté québécoise à la Suisse, de l’adoption d’une constitution québécoise, du développement de ressources énergétiques nouvelles etc. Le Québec aura besoin de l’appui massif des citoyens qui vivent autour de la capitale nationale pour réaliser son indépendance. A regarder les succès remarquables que Québec accumule lors des fêtes du 400è, ne nous est-il pas permis de penser qu’on pourra compter sur la grande région de Québec lors des prochaines consultations démocratiques ! Quand on a vu grand pendant une année, on y prend goût.
Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, lundi, 2 septembre 2008